URBANISMEVélo, bistrot et gym: Anne Hidalgo inaugure les «Rives de Seine» malgré la

Vélo, bistrot et gym: Anne Hidalgo inaugure les «Rives de Seine» malgré la polémique

URBANISMELa maire de Paris a inauguré ce dimanche avec le soleil et les Parisiens les bords de la Seine rendues aux piétons et cyclistes...
Les parisiens profitent du soleil, des voies sur berges piétonnes a Paris.
Les parisiens profitent du soleil, des voies sur berges piétonnes a Paris. - SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Vive la respiration » et « la » reconquête de la ville « : Anne Hidalgo a inauguré dimanche le parc « Rives de Seine », espace de détente au cœur de Paris dédié aux piétons et cyclistes sur les bords du fleuve, dont la piétonnisation rive droite est contestée. « Cela fait 15 ans que l’on rêvait de redonner aux piétons, aux enfants, l’usage de cette magnifique promenade », a affirmé la maire socialiste de Paris en déambulant, sous un soleil printanier, le long de la Seine, dont les deux rives forment désormais un parc urbain de huit hectares avec jeux et animations.

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« Nous ne sommes pas antivoitures, nous sommes antipollution »

Au milieu d’une forêt de micros et de très nombreux Parisiens venus profiter de la promenade, Anne Hidalgo a célébré ce « moment de fête » et « 50 ans d’autoroute urbaine qui se terminent définitivement aujourd’hui ». « Nous ne sommes pas antivoitures, nous sommes antipollution », a insisté la maire de la capitale, après avoir lancé un « Vive la vie, vive Paris et vive la respiration ». Les « tour-opérateurs de Tokyo ont déjà commencé à informer les futurs touristes de l’existence du parc », s’est encore félicitée Anne Hidalgo, répétant qu’il « fallait oser faire ce que l’on a fait, redonner cet espace aux promeneurs ».

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La rive droite de la Seine, dont les berges sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco, est officiellement interdite aux voitures depuis le 21 octobre par arrêté municipal, sur 3,3 km du quai bas le long de la Seine, de l’entrée du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV (IVe). Cette piétonnisation, très surveillée par la préfecture de police et plusieurs observatoires, reste toujours contestée par des élus souvent de droite et de banlieue, selon lesquels elle provoque des embouteillages.

Les études sur la circulation, le bruit, la qualité de l’air, auxquelles la Ville s’est engagée pour six mois, font l’objet d’une bataille de chiffres entre la mairie de la capitale et la région Ile-de-France.

De l’autoroute urbaine au parc piéton

La présidente de l’Ile-de-France Valérie Pécresse (LR), fer de lance de la contestation, a demandé au préfet de police, le 14 mars, de « prolonger l’expérimentation » de trois mois, une « expérimentation » jugée apparemment définitive par la maire de Paris. Le parc « Rives de Seine » associe les 2,5 km déjà piétons de la rive gauche - du musée d’Orsay au pont de l’Alma (VIIe) - à 4,5 km de la rive droite, pour former un « espace de détente » mêlant animations culturelles et sportives. Une voie de la rive droite restera néanmoins toujours dégagée d’installations fixes, pour éventuellement faire passer des véhicules de secours et autres engins prioritaires.

Dimanche, parmi une foule de promeneurs, des enfants faisaient du vélo, des curieux profitaient d’installations de gymnastique, des couples s’attablaient dans un bistrot de plein air, un orchestre swinguait.

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« Je suis Parisienne, je n’utilise pas ma voiture et cette promenade est une bonne chose », a dit à l’AFP Laure Bertrand. « C’est une excellente initiative », a ajouté Laurent Wagner, habitant de Chartres, trouvant « la polémique est un peu dépassée quand on connaît les problèmes sanitaires dus à la pollution dans Paris ».

Les animations du parc seront complétées dans les semaines qui viennent avec un restaurant employant des salariés en insertion, un café équitable, un magasin de souvenirs avec des produits issus du commerce équitable ou bio, un atelier vélo, etc. Une exposition évoque également « l’histoire des rives de la Seine, de l’autoroute urbaine créée dans les années 1970 au parc désormais rendu aux piétons et aux circulations douces », indique la Ville.

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