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Quand l’homme d’affaires Trump déconseillait au président Obama de bombarder la Syrie

Le président américain Trump a bombardé, dans la nuit de jeudi à vendredi, une base de l’armée syrienne, contrairement à ce qu’il conseillait à Barack Obama en 2013.

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Publié le 07 avril 2017 à 11h34, modifié le 07 avril 2017 à 13h19

Temps de Lecture 1 min.

Donald Trump, le 6 avril, à Palm Beach (Floride), après l’annonce de la frappe américaine en Syrie.

« Le président doit obtenir l’assentiment du Congrès avant d’attaquer la Syrie – grosse erreur s’il ne l’obtient pas », écrivait en 2013 Donald Trump, alors chef d’entreprise et animateur du jeu de téléréalité The Apprentice. Le président Trump en 2017 semble ne pas écouter ses propres conseils d’août 2013, après la révélation d’utilisation par Damas d’armes chimiques contre son peuple. Le nouveau dirigeant des Etats-Unis a unilatéralement décidé de mener une frappe « punitive » contre les forces syriennes dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 avril, après une nouvelle attaque à l’arme chimique, en Syrie, imputée au régime syrienqui dément.

Le Trump de l’époque analysait que « la seule raison pour laquelle le président Obama veut bombarder la Syrie est pour sauver la face après ses déclarations idiotes sur la “ligne rouge” ». Cette « ligne rouge » tracée par Barack Obama était l’utilisation d’armes chimiques. A l’époque, la Maison Blanche avait finalement renoncé à répliquer militairement contre Damas, tout comme les Européens.

Fidèle à ce qui allait être son axe de campagne isolationniste trois ans plus tard, Donald Trump tweetait encore début septembre 2013 : « N’attaquez pas la Syrie, “réparez” les Etats-Unis. » Et aussi, deux heures après, en lettres capitales : « A notre chef insensé, n’attaquez pas la Syrie – si vous le faites, beaucoup de mauvaises choses arriveront et les Etats-Unis ne retireront rien de ces combats. »

Il existe néanmoins une différence entre les trois ans et demi qui séparent ses tweets et sa décision de bombarde : Donald Trump, désormais président, est bien mieux informé que le Donald Trump animateur de télévision et chef d’entreprise.

Il avait fait campagne en 2016 sur une ligne plus isolationniste, accusant son adversaire Hillary Clinton de mener les Etats-Unis dans une nouvelle guerre mondiale si elle devait s’en prendre à Damas et à Al-Assad. En novembre, quelques jours avant son élection, il accusait : la candidate démocrate de vouloir « démarrer une guerre en Syrie… qui pourrait bel et bien mener à la troisième guerre mondiale », rapportait Fox News.

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