POLITIQUE - Si le camp Macron avait déjà répondu au surnom "Emmanuel Hollande" en convoquant le général De Gaulle, le candidat d'En Marche! en a remis une couche avec une formule choc ce dimanche 9 avril.
Sur le plateau de "Dimanche en politique" sur France 3, l'ex-locataire de Bercy a répété qu'il ne se sentait pas "l'héritier de ce quinquennat ou d'un système". "C'est amusant d'entendre de la part de François Fillon qui a été cinq ans le Premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui a conduit la politique du gouvernement, et qui maintenant voudrait s'en laver les mains", a-t-il déclaré.
"Je ne l'appellerai pas 'François Balkany' mais il ressemble plus à ça qu'à autre chose aujourd'hui", a affirmé l'ancien ministre. Un parallèle lourd de sens, à l'heure où François Fillon est mis en examen pour détournement de fonds publics, alors que Patrick Balkany est cité dans de nombreux dossiers politico-financiers. Ce dernier est notamment soupçonné d'avoir caché au fisc une propriété à Marrakech et une autre aux Antilles françaises.
Cette "punchline" a moyennement été appréciée dans le camp Fillon. Invité à réagir sur le plateau de BFMTV, le porte-parole du candidat de la droite, Bruno Retailleau a considéré que ce surnom était une "insulte".
Comme le rappelle un journaliste du Monde, le sénateur de la Vendée semble avoir la mémoire courte concernant Patrick Balkany. Au mois de mars, alors que la campagne de François Fillon semblait dans l'impasse, le député-maire de Levallois était présent au meeting de Courbevoie.
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