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Etats-Unis

Etats-Unis: l'Arkansas prévoit d'exécuter sept prisonniers en dix jours

Après une interruption de 12 ans, l’Arkansas se prépare à mener une série d’exécutions. Il y en aura sept entre le 17 et le 27 avril. La raison : la date de péremption de l'une des trois drogues utilisées pour exécuter les condamnés.

Une chambre d'exécution aux Etats-Unis.
Une chambre d'exécution aux Etats-Unis. Erik S. Lesser / Getty Images
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Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

La majorité des exécutions aux Etats-Unis se fait par une injection létale de trois drogues dont l'une est un sédatif - le midazolam - qui permet en principe au condamné de ne pas sentir la douleur. Or, les stocks de cette drogue que l'Arkansas a en réserve atteindront leur date de péremption à la fin du mois.

Les autorités, ne voulant pas utiliser un médicament qui aurait perdu de son efficacité, ont donc décidé d'accélérer les exécutions avant sa date d'expiration. Sept criminels, trois blancs, quatre noirs, tous condamnés pour meurtre, doivent être exécutés au rythme de deux par jour dans les prochaines semaines.

Pas le choix

Le gouverneur, mal à l'aise, a expliqué qu'il n'avait pas le choix, car il fallait tenir compte du besoin pour les familles des victimes de s'assurer que justice soit faite. Les laboratoires européens, opposés à la peine de mort, refusent souvent de fournir le sédatif aux prisons américaines.

Plusieurs Etats envisagent le retour à la chaise électrique, à la chambre à gaz, ou au peloton d'exécution. Depuis que la peine de mort a été rétablie en 1976, il y a eu 1 448 exécutions, mais son application est devenue au fil des années de moins en moins populaire.

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