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Nicolas Dupont-Aignan dévoile des SMS de pression de Serge Dassault, propriétaire du Figaro
Nicolas Dupont-Aignan affirme avoir reçu des SMS de pression de Serge Dassault, propriétaire du Figaro.

Nicolas Dupont-Aignan dévoile des SMS de pression de Serge Dassault, propriétaire du Figaro

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Le candidat de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, affirme à Marianne que les SMS de pression qu'il a lus sur France 2, dans l'émission "15 minutes pour convaincre" ce jeudi 20 avril, venaient de Serge Dassault, actionnaire du Figaro.

Il avait déjà affirmé avoir reçu des SMS de pression de soutiens de François Fillon et menacé de les dévoiler. Nicolas Dupont-Aignan est passé à l’acte. Ce jeudi 20 avril, sur le plateau de l'émission 15 minutes pour convaincre sur France 2, le candidat de Debout la France a dévoilé le contenu de ses échanges par textos avec « un grand patron de presse français, industriel, au service d’un candidat », selon ses dires à l’antenne. Interrogé par Marianne après son passage sur France 2, Nicolas Dupont-Aignan confirme qu’il s’agit de Serge Dassault, propriétaire du Figaro.

« Je veux lire pour que les Français sachent ce qu'il y a derrière les coulisses et pourquoi notre démocratie ne fonctionne plus », a lancé le député de l’Essonne sur France 2. Il a ensuite lu cet échange sur son téléphone portable :

« - Le boycott de mon journal n'est que la conséquence de ton attitude contre Fillon et ce n'est pas en restant dans ton coin que tu y arriveras mais en étant dans une équipe gouvernementale. Il vaut mieux manger une soupe que du pain rassis.

- Je suis scandalisé que tu assumes ce boycott.

- Cela n'arrivera plus quand tu cesseras de combattre Fillon.

- C'est de la censure.

- Si tu changes d'avis, il n'y aura plus de censure, je te le promets. »

Lors de son entretien sur France 2, Nicolas Dupont-Aignan a aussi dénoncé les « médias détenus par des puissances d'argent » et les « inégalités de temps de parole » entre les candidats à la présidentielle. Il s’est particulièrement attaqué à Emmanuel Macron, montrant à l’antenne des couvertures de magazines consacrées au candidat d’En Marche : « Est-ce que vous croyez que M. Macron aurait eu toutes ces couvertures de magazine pendant des mois s'il ne servait pas des intérêts ? Tous les Français ont compris qu'il y avait un candidat chouchou ! »

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne