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L'attentat perpétré jeudi soir sur les Champs-Élysées fait-il bouger les lignes ? Aura-t-il un impact sur le scrutin de dimanche ? Si oui, quels candidats vont bénéficier de cet ultime rebondissement ? Marine Le Pen peut-elle rattraper une partie de son retard ? La réaction en temps réel des onze candidats devant les caméras de France 2 va-t-elle en pénaliser certains et en avantager d'autres ?
L'institut Odoxa a sondé 2 500 personnes pour établir une ultime enquête à 36 heures de l'ouverture des bureaux de vote, 1 500 d'entre elles ont été sondées jeudi avant l'attentat de Paris et 1 000 autres vendredi matin, après l'attaque contre les policiers. Gael Sliman, président d'Odoxa, analyse les résultats de cette enquête exclusive.
« Voici les cinq enseignements-clés de la dernière enquête sur les intentions de vote Odoxa-Le Point post-attentat : Emmanuel Macron (1er avec 24,5 %) et Marine Le Pen (2e avec 23 %) sont toujours les deux favoris du premier tour. Le leader d'En marche ! a de bonnes chances de sortir premier du premier tour, et désormais un faible risque d'en être éliminé. François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, tous deux crédités de 19 %, sont à la lutte pour la troisième place. S'ils peuvent encore espérer se qualifier et rattraper Marine Le Pen (marges d'erreur statistique), il devient beaucoup moins probable désormais qu'ils puissent rattraper Emmanuel Macron (à l'extrême limite des marges d'erreur).
Parmi les favoris, Marine Le Pen est la seule à progresser (+ 1 point) après les événements du 20 avril, ce qui lui permet de remettre un peu de distance avec les troisièmes hommes (- 0,5 point chacun). Benoît Hamon est relégué loin derrière avec 7,5 % des intentions de vote. Dans tous les scénarios de second tour, Emmanuel Macron serait toujours largement vainqueur, et Marine Le Pen serait toujours battue. Mais face à Macron comme Melenchon, elle a progressé depuis les événements du 20 avril. »
Un "sondage" est un sondage ! (et pas autre chose)
Selon l'Inspection générale de l'administration, 500 000 personnes ont reçu deux cartes électorales, ce qui leur permettrait de voter dans deux communes différentes. C'est très grave. Je suppose que le gouvernement s'est empressé de régler ce problème ?
C'est vous qui essayez de faire croire des choses, et c'est pas bien malin, c'est la seule arme qui vous reste, comme ceux qui la semaine passée disaient que les meetings de Macron n'étaient pas complets, ou annulés alors que c'était le contraire, ils se reconnaitrons, ces électeurs de Fillon.