Lagarde, Hulot, Bruni… : l’appel de personnalités à voter dans le JDD

Ils sont de gauche, de droite ou d’ailleurs. Certains ont, au cours de la campagne présidentielle , affiché leur préférence pour un candidat, d’autres non. Mais dans le JDD, il n’ont qu’un seul message : votez! Sans évidemment dire pour qui. Ainsi de Christine Lagarde, la directrice générale du FMI qui dit, entre autres propos veut faire prendre conscience de notre chance d’avoir la parole : "Notre bulletin de vote est un des remparts qui protège la démocratie, et celle-ci mérite bien que nous lui consacrions quelques minutes ce dimanche, non?"

Nicolas Hulot est encore plus dur : "À ceux qui prônent l’abstention, j’ai envie de dire : si la démocratie vous ennuie à ce point, essayez la dictature". Celui dont la propre candidature avait un temps été évoqué et qui a beaucoup voyagé précise : le vote est "un privilège qu’on ne doit pas injurier".

Nicolas Hulot au siège de sa fondation à Boulogne (Eric Dessons/JDD)

"Aller voter même si on a peur, aller voter parce que l’on a peur"

Certes beaucoup de nos personnalités reconnaissent, voire comprennent, le désenchantement ou le ras-le bol des Français vis-à-vis de la politique et de ceux qui l’incarnent. L’académicien Jean d’Ormesson parle d’une élection "extraordinaire", "tordue", "romanesque", "déchirante" mais prévient : "Votez pour qui vous voulez, mais votez, sinon il ne faudra pas se plaindre." Pour Nicolas Canteloup, il ne faut "surtout ne pas dire : 'tous pourris' ou 'ces candidats ne sont pas assez bien pour moi'." L’imitateur inviter à voter et à "ne pas faire les difficiles".

Nicolas Canteloup à son domicile (Eric Dessons/JDD)

Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, complète : "Les Français doivent avoir à l’esprit qu’on peut être dévoré par le remords de ne pas être allé voter aujourd’hui. Et le remords est une souffrance pas comme les autres." Avant d’inviter les électeurs à "démontrer [après l’attentat des Champs-Elysées ] que la France ne se laisse pas intimider en allant voter". "Aller voter même si on a peur, aller voter parce que l’on a peur, aller voter en traînant la patte, en grommelant, en bougonnant mais aller voter" : voici le message de Carla Bruni-Sarkozy qui termine le texte qu’elle a écrit pour le JDD par un clin d’œil à son mari, Nicolas Sarkozy : "Aller voter même si ce n’est pas pour son mec… Bref : allez voter!"

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