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Pacte de responsabilité : le patronat saura-t-il saisir la main tendue de la CFDT ?
Ce vendredi 28 février, les partenaires sociaux se retrouvent pour discuter du pacte de responsabilité. Certains syndicats, comme la CGT et FO y vont à reculons estimant que les baisses de charges annoncées par le Président relèvent d’un "cadeau au patronat". Ce n’est pas le cas de la CFDT qui se place dans une attitude constructive dont le Medef ferait bien de s’inspirer.
La dernière conférence de presse de Pierre Gattaz était brouillonne, revendicative et n’a pas permis de rentrer dans les propositions qu’avait pourtant élaborées le patronat quant au pacte de responsabilités. Il faut dire que le document à tiroir de 28 pages et 25 propositions n’aidait pas à la clarté. Dans le même temps, le conseil national confédéral de la CFDT, qui ne nie pas la légitimité des baisses de charges, a produit un document de 3 pages clair et synthétique. Il met noir sur blanc les attentes du syndicat.
Objectifs chiffrés d'emploi ou d'investissement au niveau des branches
Et alors que Pierre Gattaz ergotait encore mardi 18 février sur la nécessité de rebaptiser "l’observatoire des contreparties" en "comité de suivi du pacte", Laurent Berger mène une campagne d’explication médiatique franche et empreinte de réalisme. Interviewé par Les Echos.fr, le 21 février dernier, le secrétaire national de la CFDT expliquait que s’il y a des objectifs chiffrés dans les contreparties : "ils ne peuvent être identifiés qu’au niveau des branches" et "qu’ils peuvent porter sur de l’emploi ou de l’investissement". Il demande au niveau interprofessionnel une reprise de la négociation sur la modernisation du dialogue social et au niveau des branches des engagements "favorisant le maintien et le développement de l’emploi, la qualité de vie au travail, la montée en qualification et en compétences des salariés."
VOS INDICES
sourceDroit de regard sur l'utilisation des baisses de charges
Pour ce qui concerne les entreprises, la CFDT demande un droit de regard sur l’utilisation des baisses de charges et à tout le moins une discussion, charge à chaque entreprise de définir ce qui lui est le plus utile en fonction de son contexte. Si dans un premier temps, il s’agit de miser sur de l’investissement productif pour, à terme, développer des emplois, cette option ne devrait pas être écartée par des militants cédétistes.
Laurent Berger propose de mener cet exercice pratique dès le mois de mai alors que le crédit impôt compétitivité va arriver dans les entreprises. C’est d’ailleurs, une obligation dans le cadre de la loi sécurisation de l’emploi (LSE) du 14 juin 2013. Alors que le patronat oscille entre défiance frileuse et opération de communication (notamment avec ses pins "1 million d’emplois"), il ferait bien de s’inspirer de la grande maturité dont fait preuve le premier syndicat de France en terme d’adhérents.
Anne-Sophie Bellaiche
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