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EN DIRECT - Présidentielle : Le Pen tend la main aux électeurs de Fillon et Mélenchon

Marine Le Pen mardi soir sur le plateau de TF1.
TERMINÉ

Invitée de l'émission Élysée 2017 sur TF1, Marine Le Pen, qui s'est mise en «congé» lundi soir de la présidence du FN, a déclaré se présenter comme «la candidate du peuple». Suivez en direct la campagne pour le second tour de l'élection présidentielle.

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Ce qu'il faut retenir de la journée

Marine Le Pen à l'offensive
La candidate, qui ne se présente plus comme appartenant au Front national, s'en est ouvertement pris à son adversaire sur TF1 dont elle juge qu'il est "entre les mains" de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF). Le fondateur d'En Marche! "nous a expliqué qu'il avait dans son entourage un islamiste radical mais que c'était un brave type, un type bien", a-t-elle accusé. Une allusion à Mohammed Saou, un responsable départemental d'En Marche!, dont des textes postés sur les réseaux sociaux, dont certains conspirationnistes, ont récemment été exhumés. Il s'est mis depuis en retrait du mouvement. "Moi, je pense qu'il n'y a pas de type bien chez les islamistes radicaux", a conclu Marine Le Pen. Dénonçant le "programme fratricide" de son adversaire, elle a également appelé les électeurs de François Fillon à la soutenir.

Emmanuel Macron reconnaît que "rien n'est gagné"
Le candidat centriste a admis au 20 heures de France 2 que "rien n'est gagné" pour le second tour de la présidentielle française face à la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen, qui veut "rassembler les patriotes (...) de droite ou de gauche". Il s'est également dit "triste" pour "les électeurs de (Jean-Luc) Mélenchon" qui "valent beaucoup mieux" alors que le candidat de La France insoumise n'a pas à ce stade donné de consigne de vote pour le second tour. Enfin, il a dit "ne pas regretter" d'avoir célébrer dimanche soir sa première place à la brasserie La Rotonde, dénonçant le "diktat de la bien-pensance triste".

Christian Estrosi demande l'exclusion des élus LR qui votent FN
Dans une lettre ouverte à Laurent Wauquiez, François Baroin et Christian Jacob, tous trois pressentis pour mener la campagne de LR pour les élections législatives, le président de Provence-Alpes-Côte d'Azur souligne qu'"aucune voix républicaine" ne doit manquer à Emmanuel Macron, qui affrontera la candidate du Front national. Il déplore un deux poids deux mesures au sein de LR envers les élus qui s'engageraient pour le chef de file d'En Marche! dans la campagne de l'entre-deux-tours et ceux qui refusent le front républicain contre l'extrême droite. Christine Boutin, présidente d'honneur du Parti démocrate-chrétien (PDC), associé aux Républicains, et l'ex-députée LR du Nord François Hostalier, ont annoncé qu'elles voteraient pour Marine Le Pen pour "faire battre Macron". Ce soir, La Manif pour tous a appelé à s'opposer à Emmanuel Macron. Sens commun, de son côté, avait indiqué dimanche soir qu'il refusait de choisir entre les deux candidats.

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François Hollande met en garde contre l'extrême droite
"Je pense qu'il convient d'être extrêmement sérieux et mobilisé, de penser que rien n'est fait parce qu'un vote ça se mérite, ça se conquiert, ça se justifie, ça se porte", a affirmé François Hollande, en marge d'un déplacement dans l'ouest de la France. Le président, qui a annoncé lundi qu'il voterait au second tour pour son ancien ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, a regretté qu'il n'y ait "pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche". "Ce n'est pas rien que l'extrême droite soit au deuxième tour d'une élection présidentielle", a-t-il relevé.

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Les deux candidats réunis le temps d'un hommage
À l'invitation du président socialiste François Hollande, Emmanuel Macron et Marine Le Pen étaient tous deux dans la matinée dans la cour de la préfecture de police à Paris pour l'hommage national au policier tué dans l'attentat djihadiste sur l'avenue des Champs-Élysées jeudi. Le président en a profité pour appeler les deux candidats à "accorder les ressources budgétaires nécessaires" aux forces de l'ordre.

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Valls: «Personne ne peut nous exclure du PS» à cause du soutien à Macron

"Personne" ne peut "exclure du PS" ceux qui ont appelé à voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour et souhaitent participer à sa majorité présidentielle en cas d'élection, a affirmé mardi l'ex-Premier ministre Manuel Valls devant ses proches.

"Il serait étonnant que ceux qui ont amené le candidat du PS à un tel niveau nous dise qui est au PS ou pas", a lancé l'ancien chef du gouvernement, selon des participants, en réitérant sa volonté de "participer à la majorité présidentielle" si M. Macron parvenait à l'Elysée le 7 mai.

Marine Le Pen à propos d'Emmanuel Macron : «Il veut une France soumise»

La dernière question porte sur la vision de son rival. À la question : Avez-vous de l'admiration pour M. Macron ?", elle a répondu sèchement : "Je n'ai pas d'admiration pour quelqu'un qui veut déconstruire la France. Il a une vision utilitaire des Français. Il a une vision très radicale de l'Union européenne. Il veut une France soumise. Il est poussé par une ambition inouïe".

Marine Le Pen ne quittera pas la politique en cas de défaite au second tour

Interrogée sur une possible reconversion en cas de défaite le 7 mai prochain, la candidate du FN n'entend pas ranger les gants. "Est-ce qu'on peut abandonner le combat pour la France ? Ce qui m'importe est de rassembler l'ensemble des patriotes de France. Croyez-vous que j'abandonnerai cette mission ? Jacques Chirac s'est présenté combien de fois avant d'être élu ? Ce sont les électeurs qui décident". 

Marine Le Pen sur la Russie : «Je ne serai soumise absolument à personne»

Interrogée par Melissa Bell, correspondante pour CNN en France, sur sa proximité supposée avec Moscou, la candidate l'assure : "Je ne serai soumise absolument à personne. La seule personne que je me poserai est de savoir si c'est bon pour la France et les Français". "Ce qui est insupportable aujourd'hui est qu'on a eu le sentiment que les Etats-Unis décidaient, et que la France suivait. Tout le monde a été heureux et fier lorsque Jacques Chirac a dit 'non' à la guerre en Irak", a-t-elle déclaré. 

Quant aux soupçons d'intrusions de la Russie dans la campagne présidentielle américaine et française, elle les balaie d'un revers de main. "Avec quelles preuves ?, a-t-elle répondu. J'ai entendu des thèses complotistes pendant toute la première partie de la campagne présidentielle. C'en était presque dérisoire. J'ai été interrogé par une journaliste de CNN, je lui parle alors des viols de Cologne. Elle me dit alors que c'est un fake fabriqué par les Russes. Or, c'est un fait qui s'est déroulé, ça n'a rien à voir avec la Russie".

» Lire aussi - Elysée 2017 : avec Melissa Bell, CNN s'invite à TF1

Marine Le Pen :«Le peuple va réserver une grande surprise à l'oligarchie»

Sur l'issue du second tour de l'élection présidentielle le 7 mai, Marine Le Pen a estimé que "l'élection n'est pas faite. L'oligarchie a déjà installé Emmanuel Macron dans le fauteuil du président. Le peuple va réserver une très grande surprise à l'oligarchie". "Il y a une révolte des peuples contre l'oligarchie", a-t-elle analysé. "Les élites ont œuvré pour elles-mêmes. Les peuples veulent reprendre le pouvoir, pour être souverains à nouveau", a-t-elle analysé pour expliquer l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis ou le Brexit. "Cette vague (de populisme, NDLR) traverse toute l'Europe", a-t-elle estimé.

Marine Le Pen : «Le projet de M. Macron est fratricide»

Marine Le Pen s'est ensuite attaqué de nouveau à son adversaire. "Le projet de M. Macron est un projet fratricide car il vise à jeter les communautés les unes contre les autres, à jeter les salariés les uns contre les autres, mais aussi parce qu'il veut lancer les entreprises les unes contres les autres. La négociation sur les 35 heures doit avoir lieu par branche, comme je le propose, et pas par entreprise parce que cela fausserait la concurrence. C'est le plus dur qui gagnera avec M. Macron, ce n'est pas ma vision". 

Enfin, elle s'est adressé aux électeurs de François Fillon, dont elle a dit "partagé la déception", notamment lorsqu'il a appelé à voter pour Emmanuel Macron. "Je me mets à la place de ces électeurs et de ces militants fidèles parce que la pire des trahisons est celle du chef", a-t-elle déclaré.

Marine Le Pen : «Le choix est clair : la France ou la dissolution de la France»

Comment convaincre 10 millions de Français supplémentaires pour gagner l'élection présidentielle ? À cette question, la candidate a répondu : "Je vais leur expliquer quel est l'enjeu de cette élection. Je vais leur dire que c'est la France qu'il faut choisir. Car il est là le choix : la France ou la dissolution de la France qu'ils ont déjà touché du doigt. Je suis allé en Afrique pour dire que ma première priorité internationale était l'Afrique. Je pense qu'il faut mettre en place un Erasmus francophone. Je pense qu'il faut faciliter l'accès des Africains aux universités françaises, à condition qu'ils reviennent chez eux mettre en pratique leurs acquis. Il en va de notre développement économique en commun, mais il en va aussi de notre sécurité commune". 

Marine Le Pen : "Je veux rendre les Français prioritaires"

"On n'arrive pas au second tour avec un vote de protestation", a déclaré Marine le Pen, qui voit dans son résultat au premier tour de la présidentielle la confirmation que les Français "ont très bien compris ce que je souhaite leur proposer." "Je veux rendre les Français prioritaires dans leur propre pays", notamment sur l'accès au logement et à l'emploi, a-telle déclaré, mettant le pouvoir d'achat au coeur de son programme. Elle a jugé que les Français sont "majoritairement pour des mesures de priorité nationale", qualifiant le projet d'Emmanuel Macron d'"ultra-minoritaire".

Marine Le Pen : «La dissuasion est ce qui a amené la paix en Europe»

Interrogée sur sa volonté de construire un autre porte-avion, elle justifie ce choix par une volonté de "dissuasion". "La dissuasion est ce qui a amené la paix en Europe, en réalité. Les dirigeants français se comportent très mal avec l'armée. Nos militaires sont avec des matériels soit obsolètes, soit de bric et de broc. C'est indigne de notre pays, et c'est dangereux pour la sécurité des Français et pour nos militaires. Je veux immédiatement, dès 2018, augmenter à 2% du PIB le budget de l'armée avec un objectif de 3% à la fin du quinquennat". 

Marine Le Pen pour un moratoire sur l'immigration

Sur l'immigration, Marine le Pen a rappelé qu'elle allait demander "un moratoire de quelques semaines sur les visas de longue durée", pour "faire un bilan de cette immigration". La candidate du Front national propose de limiter le solde migratoire de la France "à 10.000 par an", estimant qu'une France multiculturelle devient multiconflictuelle". "A chaque problème les dirigeants français ont répondu en disant qu'on allait régler le problème avec l'immigration. C'est une politique qui a eu des conséquences très graves", a-t-elle estimé. Sur les déserts médicaux, elle a proposé de demander aux médecins "de rester plus longtemps grâce à une incitation", plutôt que de recourir à des médecins venus de l'étranger. "Le numerus clausus nous empêche de former des médecins français et oblige la France à aller chercher des médecins à l'étranger", a-t-elle ironisé.

Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron d'être «entre les mains» de l'Union des organisations islamiques de France

La candidate FN s'en est ensuite pris violemment à son adversaire, Emmanuel Macron, qu'elle accuse d'être "entre les mains de l'Union des organisations islamiques de France" (UOIF), dont elle promet la dissolution si elle est élue. "Il a expliqué qu'il y avait dans son entourage un islamiste radical, mais que c'était un type bien. Moi, je pense qu'il n'y a pas d'hommes biens parmi les islamistes radicaux", a-t-elle déclaré.

Et d'ajouter : "Quand on est dans le communautarisme, qu’on s’adresse aux communautés, on est dans la division. Vous pouvez prendre l’intégralité des sujets, on voit ce qui se dessine derrière un monde exclusivement marchand où tout a un prix, où tout peut s’acheter et sse vendre ce n’est pas ma conception de la France. Je ne veux pas d’un candidat qui me dit que ceux qui ne sont plus productifs ne valent plus rien, les chômeurs, les retraités. Ce sont vraiment des visions radicalement différentes".

Marine Le Pen : «Je réclame la fin du collège unique»

Interrogée par un entrepreneur qui a monté une start-up sur sa difficulté à trouver de bon employés, elle développe ainsi sa vision de l'école. "Les jeunes doivent avoir acquis les fondamentaux à l'école, notamment la maîtrise de la langue française. C'est pour cela que je veux que 50% du temps du primaire soit réservé à l'apprentissage du français. Et je réclame aussi la fin du collège unique". 

"J'ai vu beaucoup de jeunes qui cherchent un emploi et qui reviennent dépités parce qu'on leur demande une première expérience. Je propose donc une exonération totale des charges sur un premier emploi", a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen pour un référendum sur le maintien dans l'euro

"C'est aux français de décider, il y a 12 ans qu''il n'y a pas eu de référendum. Je me tournerai vers eux de la manière a plus démocratique qui soit", a estimé Marine Le Pen, laissant entendre qu'elle aurait recours au référendum pour appeler les Français à décider du maintien ou non dans la monnaie unique.

Pour Marine Le Pen , la grande distribution «met un couteau sous la gorge» aux agriculteurs

Interrogée par un producteur laitier sur la "spoliation" de la grande distribution, la candidate FN s'en est pris aux "abus" de la grande distribution. "Les agriculteurs ont des prix inférieurs aux coûts de production. Et des distributeurs ne jouent pas le jeu. Ils leur mettent le couteau sous la gorge. C'est un exemple précis où l'Etat doit jouer son rôle". Selon elle, "il y a une partie qui abuse de sa position et qui met en danger des milliers de producteurs qui risquent de mettre la clé sous la porte". Elle propose donc d'organiser une réunion tripartite entre les producteurs, la grande distribution et l'Etat. "L'Etat doit être le garant de la loyauté de cette discussion. Et c'est ce que je vais mettre en oeuvre". 

Marine Le Pen a ensuite élargi son propos à la concurrence déloyale. "Il faut surtout protéger nos agriculteurs de la concurrence internationale déloyale. Nos agrivulteurs doivent respecter des normes, mais ils doivent aussi faire face à la concurrence de producteurs qui n'ont pas à respecter les mêmes normes. Les barrières douanières en matière d’agriculture sont dérisoires. 

Marine Le Pen : «L'euro a été un boulet»

Interrogée sur l'euro, Marine Le Pen a estimé que "tous les français on constaté que les prix ont explosé depuis le passage à l'euro", "estimant que les chiffres de l'Insee "mentent". Elle a articulé ses propositions pour le pouvoir d'achat, à savoir : l'octroi d'une "prime de 1.000 par mois pour ceux qui gagnent moins de 1.500 euros par mois", la "baisse des prix du gaz et de l'électricité", "une augmentation de 25% des aides aux logement pour les jeunes", "une augmentation du minimum vieillesse qui ne doit pas être en dessous du seuil de pauvreté." Elle estime que la monnaie unique a été un "boulet", et qu'il "a ruiné la compétitivité de la France".

Marine Le Pen : «Le choix est entre la mondialisation sauvage et la Nation»

Interrogée sur sa vision de l'Union européenne, la candidate en a profiter pour critiquer le projet défendu par son adversaire : "Le choix est entre la mondialisation sauvage et la Nation. La mondialisation sauvage est l'idée que le marché doit être le patron, et rien ne doit être mis comme obstacle à ce marché. Ca, c'est le projet de M. Macron. On se moque complètement des racines et de la famille, cela n'a plus d'importance. On ne dirige plus un pays mais un territoire. Je crois que la Nation est la structure la plus performante pour défendre les intérêts d'un peuple. L'Etat ne crée pas d'emplois, mais il est là pour protéger et pour permettre aux entreprises d'embaucher".

Marine Le Pen s'est ensuite adressée aux citoyens : "Les Français ne doivent plus se sentir dépossédés. Ils se sentent dépossédés du fruit de leur travail. Ils se sentent dépossédés de la démocratie, c'est pour cela que je propose un référendum d'initiative populaire. Mais il y a beaucoup de Français à qui on a raconté des cracks. Les agriculteurs, par exemple, à qui on a dit qu'ils auraient dû se prosterner devant l'Europe. Or, la moitié des agriculteurs doivent vivre avec moins de 350 euros par mois. Je leur propose de se détourner de cela". 

Et d'ajouter : "Vous souffrez, ça n'est pas une fatalité. C'est le résultat d'une série de mesures politiques. Je propose donc une autre politique".

Marine Le Pen : «Je suis la candidate du peuple»

Interrogée sur la réaction de son père, Jean-Marie Le Pen, qui a jugé sa campagne "pas assez agressive", Marine Le Pen a répondu : "C'est son opinion." La candidate du Front national a dit n'avoir "aucun regret dans cette campagne, je suis allée à la rencontre des Français". "Mon adversaire a une vision qui est assez désincarnée, il ne voit que les centre-villes, c'est à eux qu'ils parlent essentiellement, à ceux qu'il pense être les gagnants de la mondialisation", a-t-elle poursuivi, précisant qu'elle avait tenu à se rendre dans "les petits villages" durant sa campagne."Je suis allée dans les petits villages à la rencontre de la ruralité, mes adversaires ne sont allés que dans les villes", a-t-elle déclaré. Emmanuel Macron "est le candidat de l'oligarchie, je suis la candidate du peuple", a-t-elle dit. Elle n'a concédé qu' "un seul regret : "J'aurais du en faire plus de ces réunions dans ces touts petits villages."

Marine Le Pen : «Je ne suis pas la candidate du Front national»

La candidate du Front national est l'invitée de l'émission Elysée 2017 sur TF1. Arrivée en deuxième position au premier tour, elle assure ne pas être déçue de ce score. "Je ne suis pas déçu de ce résultat. Je suis très heureuse parce que les Français ont pour la première fois depuis longtemps deux visions politiques très différentes l'une de l'autre. Le choix que je porte est le choix de la Nation, le choix de la protection des Français, le choix de la régulation, le choix de la maîtrise de nos frontières, le choix de la régulation", a-t-elle déclaré.

Et d'ajouter, lorsqu'on la présente en tant que candidate FN : "Je ne suis pas la candidate du Front national. Je suis la candidate soutenue par le Front national. Cette élection est la rencontre d'une personnalité avec le peuple, en dehors d'une considération partisane".

Le déroulé de l'émission

Le programme sera articulé autour de quatre séquences. La première sera consacrée à des reportages en immersion qui répondront aux échos des préoccupations des Français. Puis, elle répondra aux interpellations des téléspectateurs. La troisième partie sera consacrée à une enquête sur l'image de la candidate FN. Enfin, elle sera interrogée par Melissa Bell, correspondante de la chaîne américaine CNN en France, pour apporter un regard de la presse internationale sur la campagne présidentielle. 

Suivez en direct son intervention sur ce live.

Marine Le Pen invitée de l'émission «Elysée 2017» sur TF1

La candidate du Front national poursuit son marathon médiatique en étant l'invitée de l'émission Elysée 2017 sur TF1, à suivre à partir de 21 heures. Marine Le Pen sera interrogée pendant plus d'une heure par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray.

Emmanuel Macron, son adversaire, y participera jeudi soir.

Emmanuel Macron : «Ma candidature, c'est un choix d'espoir, un choix d'avenir»

Le candidat d'En marche! est interrogé sur sa prochaine majorité. Et si des personnes de droite ou de gauche sont amenées à rejoindre son mouvement pour les législatives, ils devront quitter leur parti initial, explique Emmanuel Macron. "Qu'ils soient députés socialistes ou Républicains, ils peuvent tout à fait être investis demain. Nous refondons la vie politique française. Beaucoup de femmes et d'hommes venus du PS m'ont rejoint car ils ne suivent plus le cœur du projet du PS. De l'autre côté, à droite, c'est pareil", affirme le candidat.

"Je veux pouvoir convaincre qu'on peut, avec apaisement, embrasser l'avenir. Ma candidature, c'est un choix d'espoir, un choix d'avenir. Dans le même temps, il faut pouvoir construire une majorité cohérente", ajoute-t-il.

Emmanuel Macron : «Le message de Mme Le Pen n'est pas dans l'intérêt de la République»

Interrogé sur sa rivale frontiste, le candidat a jugé que la classe politique a "normalisé le Front national" depuis des années. "Or, le message de Mme Le Pen n'est pas dans l'intérêt de la République. Ce sera ça mon message". 

Et d'ajouter : "Quand j'entends Mme Le Pen, dans ses formules, dans son ton, je vois beaucoup plus de brutalité que de mon côté. Je ne porte pas un projet de mondialisation naïve. Je dis juste Nous sommes dans le monde. Nos agriculteurs, nos éleveurs, tous me l'ont dit. Ils travaillent dans l'Europe. Il faut réguler les choses. Leur promettre que l'on va sortir du monde, ça n'a pas de sens. Nos producteurs vendent aussi à l'étranger. Puis, la France et ses valeurs sont universelles. Nous sommes tout sauf le rétrécissement. Si nous savons nous réformer et protéger les plus faibles, nous pouvons avoir une société qui est plus équitable et plus juste".

Emmanuel Macron : «La mission qui est la mienne est de rassembler»

Interrogé sur son programme des prochains jours, et la stratégie choisie face à Marine Le Pen, le candidat d'En marche! s'est voulu très clair : il ne fera pas d'ajustement pour convaincre les électeurs de Jean-Luc Mélenchon ou de François Fillon. "J'ai un programme et un projet qui est clair. Maintenant, je veux convaincre. La mission qui est la mienne est de rassembler. Et je veux considérer parce que nos citoyens ont besoin de reconnaissance et de temps", a-t-il déclaré. 

Quant à son début de campagne pour le second tour plutôt discret, Emmanuel Macron a martelé : "On ne construit pas l'avenir du pays en commentant les dernières 24 heures. Je serai le maître de mes horloges. Je ne vais pas aller devant les caméras parce que Mme Le Pen va devant les caméras". 

Absence de consigne de vote : Macron «triste» pour les électeurs de Mélenchon

Le candidat d'En marche! s'est dit "triste" pour "les électeurs de Jean-Luc Mélenchon" qui "valent beaucoup mieux" alors que le candidat de La France insoumise n'a pas à ce stade donné de consigne de vote pour le second tour. "Je le regrette. Je suis triste pour ses électeurs. Je pense qu'ils valent beaucoup mieux que ce qu'il leur a dit dimanche soir", a-t-il déclaré. 

"Il y a des femmes et des hommes engagés que je respecte, j'ai toujours respecté les électeurs de tous les bords, qui croient dans le progrès, l'écologie, la question démocratique, qui croient dans un responsable politique qui il y a quinze ans n'avait pas hésité à appeler à faire rempart au FN" et à appeler à voter Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen, a-t-il dit.
 "On a la classe politique que l'on mérite", a-t-il ajouté.

Il a également critiqué la position de LR qui n'est "pas claire", a-t-il dit. "Hier, les Républicains n'ont pas souhaité apporter un soutien massif à ma candidature", a-t-il relevé. "Il y a eu de longs débats même pour savoir s'il fallait mettre mon nom dans le communiqué de presse", a-t-il observé.

Emmanuel Macron «assume totalement» son dîner à la Rotonde

Interrogé sur son dîner contesté dans une brasserie parisienne, Emmanuel Macron répond : "C'était sincère et je l'assume totalement. Car il y a un an, nous n'existions pas. La grande majorité des personnes qui étaient là étaient des femmes et des hommes qui, depuis des mois, travaillent pour que cela advienne. Ce sont des gens qui œuvrent chaque jour, des gens simples. Moi j'ai invité les gens avec qui je travaille dans une brasserie parisienne. Ce n'est pas le diktat d'une bien-pensante triste qui me dira là où je dois aller". 

Quant à la présence du Front national, elle est "grave", selon le leader d'En marche! "Je ne peux pas m'en réjouir mais je suis devant Marine Le Pen et je veux consolider cette avance. Les Français ont décidé de tourner la page des trente dernières années. Ils ont décidé de tourner la page des deux partis de gouvernement. Face à Marine Le Pen, il y a le camp des progressistes, qui portent un même projet, celui de faire réussir la France avec exigence. Les choses sont claire", explique-t-il. 

Emmanuel Macron : «Dimanche soir, nous nous sommes réjouis. Et c'est normal»

Invité du 20 heures de France 2, le candidat d'En marche ! a commenté les propos du chef de l'Etat aujourd'hui, appelant Emmanuel Macron a lutter pour l'emporter au second tour, et a répondu aux critiques sur sa soirée passée à la brasserie La Rotonde alors que le FN était en deuxième position. "Il y a deux à trois mois, personne ne pensait que j'avais ma chance d'être présent au second tour. Donc, dimanche soir, nous nous sommes réjouis. Et c'est normal. J'étais heureux d'être en tête au premier tour. Ce qui me semble honnête et sincère. 

"J'ai suffisamment combattu le FN pour aujourd'hui ne pas avoir de leçons à recevoir. C'est le vieux système politique qui a nourri l'extrême droite durant des années", a-t-il ajouté.

Estrosi réclame l'exclusion de Sens Commun et de Christine Boutin des Républicains

L'ex-maire de Nice, Christian Estrosi, réclame "l'exclusion définitive" des Républicains de Christine Boutin et Françoise Hostalier. La présidente d'honneur du Parti chrétien démocrate (PCD) et l'ancienne secrétaire d'État ont annoncé leur vote Front national au second tour face à Emmanuel Macron. "Je vous demande de bien vouloir prononcer une exclusion définitive de notre parti de Madame Hostalier et d'indiquer à Jean-Frédérique Poisson que le PCD ne pourra rester parti associé des Républicains si Madame Boutin demeure sa présidente d'honneur", précise-t-il.

Dans une lettre ouverte à Laurent Wauquiez, François Baroin et Christian Jacob, Christian Estrosi demande également "d'engager une procédure d'exclusion" des membres de Sens Commun. Le collectif, proche de la Manif pour tous, a refusé de choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour. 

Cette annonce fait suite à la réunion des sarkozystes ce matin, qui ont assuré que les Républicains qui feront publiquement campagne pour Emmanuel Macron seront exclus du parti. "J'ai dit au cours de cette réunion que je trouvais cette position emprunte de sectarisme et en totale rupture avec la tradition gaulliste de combat contre l'extrême droite", explique Estrosi. Ce dernier a également réaffirmé son soutien à l'équipe du leader d'En marche!, précisant qu'il fera tout de même campagne pour Les Républicains aux législatives.

Emmanuel Macron est l'invité du 20 heures de France 2

À douze jours du second tour, le candidat d'En marche ! est l'invité du 20 heures de France 2 ce soir. Suivez en direct son intervention.

Bayrou «stupéfait» de l'absence de consigne de vote de Mélenchon

Le président du MoDem, soutien d'Emmanuel Macron, s'est dit "stupéfait" de l'absence de consigne de vote de Jean-Luc Mélenchon pour le deuxième tour, estimant que le leader de la France insoumise avait "heurté" un grand nombre d'électeurs. "J'ai été stupéfait qu'il ne se prononce pas dimanche soir. J'aurais parié tout ce que j'avais que ce ne serait pas le cas", a déclaré M. Bayrou lors de l'émission "L'Épreuve de vérité" diffusée sur Public Sénat, en partenariat avec l'AFP, Les Échos et Radio Classique.

"Je pense que Jean-Luc Mélenchon a dimanche soir heurté en profondeur un grand nombre de ceux qui lui ont fait confiance", a poursuivi le maire de Pau. "Il y a eu là quelque chose de très blessant pour un grand nombre de gens. Des millions d'électeurs qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon ne comprennent pas" la décision de ne pas donner de consigne de vote dans le duel Macron-Le Pen.

» Les mélenchonistes s'organisent pour contester le premier tour
» Le refus de Mélenchon de soutenir le «front républicain» décrié

Les juppéistes se réunissent dans un bar

Inquiets de la mobilisation des sarkozystes, qui veulent s’imposer à la tête du parti et à la tête de la campagne des législatives, les juppéistes ont mis en scène leur unité mardi soir en se retrouvant au "café des initiés", un bar du 1er arrondissement de Paris. Aux côtés d’Alain Juppé, étaient présents Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, la chef de l’opposition à Paris Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

«Nous avons porté un projet, une sensibilité, cela a toute sa place pour l’avenir de la France. Ce qui motive profondément Alain Juppé c’est de participer au redressement. Son seul objectif c’est de donner une nouvelle perspective à la France », explique la sénatrice Fabienne Keller.

Pierre-Yves Bournazel, l’ancien porte-parole du candidat lors de la primaire, a fait le vœu que LR axe sa ligne politique sur celle d’une « droite humaniste, européenne et libérale ». Quant à l'ex-ministre Dominique Bussereau, il a fustigé ceux, qui dans son camp, refusent de soutenir Emmanuel Macron avec clarté : « L’idée qui consisterait à dire qu’on s’abstient, qu’on vote blanc, qu'on se fiche de la présidentielle et qu'on se concentre sur les législatives, c’est apporter des voix à Marine Le Pen et c’est prendre le risque d’une Assemblée nationale où le FN serait majoritaire ».

Tristan Quinault-Maupoil

Ségolène Royal appelle à voter pour Emmanuel Macron

La ministre de l'Environnement a tranché ce soir en appelant sur CNews à voter pour Emmanuel Macron, estimant que "les Français ont fait le choix d'une France tournée vers le futur".

Elle estime que le vote Macron est "une chance" et a rendu hommage "aux leaders de la droite qui ont appelé sans ambiguïté à voter pour Emmanuel Macron".

FO ne défilera pas avec la CFDT le 1er mai

Force ouvrière ne défilera pas avec la CFDT le 1er mai et le syndicat annoncera mercredi s'il manifeste "avec la CGT ou tout seul", a indiqué le secrétaire général du syndicat Jean-Claude Mailly. "On a une conception du rôle du syndicat différente de la CFDT, ce n'est pas un scoop. On le voit sur toute une série de dossiers", donc "on ne sera pas avec la CFDT, c'est clair. On sera avec la CGT ou on sera tout seul", a déclaré M. Mailly sur BFM business. La décision de Force ouvrière sera connue "mercredi", "on verra si on arrive avec la CGT ou d'autres" à "se mettre d'accord", a-t-il ajouté.

En désaccord sur le mot d'ordre de la mobilisation, qu'elle entend voir centrée sur un appel clair à faire barrage au FN, la CFDT a décidé mardi qu'elle ne défilerait pas avec la CGT. Comme la CGT, FO entend inscrire cette journée dans une série plus large de revendications.

Emmanuel Macron : «Je n'ai jamais suivi le diktat des médias»

L'ex-ministre de l'Économie s'est également montré assez virulent envers les journalistes. "Je serai le maître de mes propres horloges. Je n'ai jamais suivi le diktat des médias. Les Français se sont exprimés dimanche, à 20 heures. Nous sommes mardi après-midi. Que ça n'aille pas assez vite pour vous, grand bien vous fasse. Moi je veux construire sur cinq ans et même au-delà. Je suivrai le rythme que j'ai décidé".

Emmanuel Macron : «Je n'ai jamais considéré que quoi que ce soit était gagné»

Après la visite d'un hôpital des Hauts-de-Seine, le candidat d'En marche ! a répondu aux questions des journalistes. "Je suis très fier d'une chose : être devant Marine Le Pen", a-t-il déclaré, tout en affirmant que "rien n'est jamais gagné". "Je n'ai jamais considéré que quoi que ce soit était gagné. Je suis l'exemple vivant que les pronostiqueurs ont tort. Il faut se battre, vouloir, expliquer, porter. C'est ce que je vais faire", a poursuivi le candidat. "Je vais pendant quinze jours continuer à me battre" et "je défendrai le camp des progressistes jusqu'au bout", a-t-il ajouté. 

La consultation proposée par Jean-Luc Mélenchon ne propose pas de choisir Marine Le Pen

La consultation proposée par Jean-Luc Mélenchon aux adhérents de son mouvement La France insoumise a débuté. Elle concerne environ 440.000 personnes, selon Le Monde. La consultation commence par le texte suivant : "Comme chacun le sait, le mouvement de la France insoumise est, par définition, lié aux principes de notre devise républicaine “Liberté, égalité, fraternité”. Le vote pour la candidate d'extrême droite ne saurait donc représenter une option".

Les trois options proposées sont :
- Je vote blanc ou nul
- Je vote Emmanuel Macron
- Je m'abstiens

Le recueil des réponses, anonymes, sera clos mardi 2 mai à 12 heures et les résultats officiellement annoncés le même jour, l'après-midi.

Darmanin : «Imagine-t-on le Général de Gaulle s'abstenir face à Pétain ?»

Le maire Les Républicains de Tourcoing s'est fendu d'un tweet ravageur à l'encontre de Marine Le Pen. Face à l'hésitation des élus de droite et du centre, l'édile a écrit : "Imagine-t-on le Général de Gaulle s'abstenir face à Pétain ?".

Bayrou estime que ce n'est «pas le moment d'annoncer des investitures aux législatives»

Le président du MoDem a estimé que ce n'était "pas le moment d'annoncer des investitures" d'En Marche! "aux législatives" alors qu'Emmanuel Macron a promis qu'il en annoncerait "beaucoup" entre les deux tours de la présidentielle.

"L'idée que l'on polluerait, ou que l'on troublerait, ou que l'on pèserait sur l'élection présidentielle, par la distribution d'investitures pour les élections législatives qui vont venir plusieurs semaines après, est une idée baroque", a estimé le maire de Pau dans l'émission "L'Épreuve de vérité" diffusée sur Public Sénat, en partenariat avec l'AFP, les Echos et Radio Classique. "En tout cas, moi je considère que c'est une idée qui n'est pas cohérente", a-t-il insisté.

"Tout le monde sait que quand il y a des investitures, ça provoque des sentiments mitigés chez les uns et les autres, chez ceux qui souhaitent avoir ces investitures. Ce n'est donc pas le moment, entre les deux tours d'une élection présidentielle, d'annoncer des investitures aux législatives. Tel est mon sentiment", a encore souligné François Bayrou, en contradiction donc avec Emmanuel Macron.

Estrosi réclame l'exclusion des Républicains qui refusent d'appeler à voter Macron

Le président Les Républicains de la région PACA ne peut être plus clair. Dans une interview accordée au Monde, il déclare : "Tous ceux qui ne feront pas le choix très clair de ne pas faire barrage à Marine Le Pen doivent être exclus (du parti)". Hier, Christian Estrosi avait déjà appelé en son nom à voter Macron, mais Les Républicains, qui s'étaient réunis en fin de journée, n'avaient pas réussi à s'accorder sur une position commune.

"Jacques Chirac a défini en 1988 une ligne infranchissable : les accords avec le Front national. Madame Boutin a dit qu’elle soutiendrait Mme Le Pen, qu’en est-il du Parti chrétien-démocrate qui appartient à la famille des Républicains ? François Baroin reste dans le flou alors que François Fillon lui-même, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et désormais Nicolas Sarkozy [qui doit s’exprimer prochainement dans une tribune] appellent à voter pour Emmanuel Macron ?", a-t-il ajouté dans les colonnes du quotidien. 

Il appelle également à ne pas "laisser s'installer la moindre porosité avec le Front national" à la veille des législatives. "Nous risquons d’avoir un second tour difficile aux législatives, les risques de triangulaire sont importants. Il est important que nous soyons très clairs pendant la présidentielle pour que des retraits républicains puissent s’opérer", ajoute-t-il.

Quand Sarkozy est appelé à la rescousse

Et si c'était encore lui? Deux jours après la claque électorale pour la droite, Nicolas Sarkozy a réuni ses fidèles pour un petit-déjeuner. Avant de se rendre au repas le député LR Daniel Fasquelle a, dans un tweet, souligné son envie de voir l'ancien président revenir à la tête du parti. Le député du Pas-de-Calais juge que seul Nicolas Sarkozy peut ressouder la famille politique LR menacée de division après cette défaite. Acculé, François Fillon s'est retiré, faisant état de son manque de légitimité et la droite se cherche un nouveau mentor autour duquel se rassembler.

» En savoir plus - Quand Sarkozy est appelé à la rescousse

Culture: le combat Le Pen contre Macron

Les deux candidats à la présidentielle ont peu parlé de culture pendant la campagne, même si leur programme comporte des propositions. Le thème est perçu comme une manière de voir le monde, resserrée sur la France pour le Pen, ouverte sur le monde pour Macron. Notre article à lire en cliquant ici

» Culture: le combat Le Pen contre Macron

Sondage : Macron l'emporterait avec 61% des voix

Emmanuel Macron serait élu président de la République le 7 mai avec 61% des voix contre 39% pour Marine Le Pen, selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié mardi.

Selon l'Ifop, 83% des électeurs de Benoît Hamon (Parti socialiste) au premier tour voteraient pour Emmanuel Macron le 7 mai, 48% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et 47% des électeurs de François Fillon (Les Républicains). A l'inverse, 26% des électeurs de François Fillon voteraient pour Marine Le Pen, 19% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et 7% des électeurs de Benoît Hamon.

Le sondage a été réalisé en ligne du 23 au 25 avril auprès d'un échantillon de 1.416 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Le porte-parole de l’UDI fait un geste vers Macron

Daniel Leca, conseiller régional des Hauts-de-France et porte-parole de l’UDI demande à son parti de ne pas se contenter d’un front républicain à l’égard d’Emmanuel Macron. « Par-delà les quelques différences programmatiques, il est de notre devoir d’accompagner cette alternance profonde qui doit tourner la page de plus de 30 ans d’alternances stériles », écrit-il dans un communiqué qui exprime « sa position personnelle ». « Cette recomposition politique doit intervenir rapidement pour faire gagner Emmanuel Macron et lui donner, demain, une majorité politique stable et solide à même de réformer la France », ajoute-t-il.

Pour Daniel Leca, le rôle de l’UDI est « de porter dans cette future majorité présidentielle que nous appelons de nos vœux, avec d’autres, les valeurs républicaines, écologistes et sociales au cœur de notre engagement ». « Cette position est la seule à même de permettre à l’UDI de demeurer fidèle à sa raison d’être », assure-t-il alors que les Républicains et l’UDI ont conclu un accord électorat et se sont fixés comme objectif de remporter ensemble les prochaines élections législatives afin de cohabiter avec le futur vainqueur de l’élection présidentielle.

Sarkozy va annoncer qu'il votera Macron au second tour

L'ancien président va annoncer qu'il votera en faveur d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, ont indiqué des sources LR concordantes mardi à l'AFP.

Aucune des sources n'a été toutefois en mesure de préciser si l'ex-chef de l'Etat allait voter pour le candidat d'En marche! "à titre personnel" ou s'il allait appeller son camp à voter en sa faveur. L'une des sources a ajouté que l'ancien président devrait également dire qu'il "respecte les autres choix de sa famille politique".

"M. Sarkozy s'exprimera d'ici quelques jours", a-t-on affirmé, sans plus de précisions.

Emmanuel Macron en visite dans un hôpital des Hauts-de-Seine

Le candidat d'En marche ! est actuellement en visite à l'hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, où il rencontre le personnel de l'établissement.

Le siège de la fédération PS tagué à Carcassonne

La façade de la fédération du Parti socialiste (PS) à Carcassonne a été taguée dans la nuit de lundi à mardi et trois personnes ont été interpellées, a indiqué le responsable local du parti et de la police.

Les mots: "Ces choix ne sont pas les nôtres. Révolte" ont été inscrit à la peinture rouge sur le mur du bâtiment, situé dans le centre de Carcassonne, a indiqué le premier secrétaire fédéral de l'Aude, Jean Brunel. Des tags similaires ont été relevés sur d'autres bâtiments et panneaux publicitaires du centre-ville, et trois personnes d'une vingtaine d'années ont été interpellées vers 1h30 du matin. Ils étaient toujours en garde à vue en milieu de journée, selon la police.

Des dégâts ont aussi été constatés à l'intérieur de la fédération - plafond abîmé, meubles bousculés - mais il s'agirait d'une tentative de vol distincte par un ou plusieurs autres individus, selon la même source. Aucun objet n'a disparu et aucune effraction n'a été constatée. Un représentant de la fédération a porté plainte au commissariat mardi matin.

Le photographe de presse violemment interpellé à Hénin-Beaumont dimanche revient sur cet incident

Le photographe Jacob Khrist, violemment arrêté dimanche matin alors qu'il couvrait une action des Femen près du bureau de vote de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, s'est exprimé aujourd'hui sur Facebook, en relatant le déroulé des faits. Il dénonce une interpellation abusive qui a conduit à lui retirer sa "liberté" et "le droit de vote".

"Dimanche matin, depuis une petite heure, je me trouve sur le site de l’école communale d’Hénin-Beaumont à couvrir les élections présidentielles avec des dizaines d’autres reporters. Je me suis senti repérer par des agents en civil avec oreillette et/ou talkie (service de sécurité, police…), mais n’ayant rien à me reprocher et désireux de faire mon travail je n’y prête pas attention. (...) À 10h20, je suis en train de réaliser une rafale de clichés (des Femen présentes) quand je sens qu’on me saisit violemment sur le côté et par derrière. Deux individus en civil (qui s’avéreront être des policiers) m’intiment l’ordre de ne pas bouger et cherchent à me traîner en retrait. J’ai mon appareil dans les mains, un gros sac de 10kg sur le dos, je pense immédiatement à une intimidation ou à un lynchage. Je leur demande qui ils sont, ils ne répondent pas. J’appelle à l’aide mes collègues, puis la Police, mais rien ne semble bouger. J’entends mes agresseurs parler de me mettre à l’abri derrière un véhicule vers lequel ils tentent de m’entraîner. Je résiste, sans user de violences, ni physiques ni verbales. Je me contente d’appeler à l’aide. Ils me mettent face contre terre quand deux policiers en uniforme débarquent. Soudain, je suis soulagé. Mais ils me menottent et m’emmènent dans un véhicule de police avec une militante Femen", écrit-il.

L'homme assure ensuite ne pas avoir été maltraité durant sa garde à vue où il se voit d'abord notifier qu'il est accusé de "complicité d'exhibition sexuelle". "C'est là que je commence à flipper", indique-t-il. "Si l’on accuse de complicité les journalistes qui prennent des images d’actions punies par la loi, c’est que la presse n’est pas libre". Il est ensuite accusé de rébellion lors de son interpellation par des policiers en civil. "Oui, j’ai bien résisté comme précisé plus haut mais sans aucune violence, mes mains étaient agrippées à mon matériel photo, j’ai cru qu’ils allaient me lyncher", confie-t-il.

Il sera finalement libéré lundi vers 20h30, soit 36 heures après son arrestation. "Les policiers à qui j’ai à faire sont visiblement désolés, me disent que j’ai été arrêté sur la base d’informations qui tendaient à pouvoir m’inculper pour complicité d’exhibition sexuelle", indique-t-il encore.

Sur le web, les mélenchonistes s'organisent pour contester le premier tour

De nombreux soutiens de Jean-Luc Mélenchon ont déjà annoncé leur refus de s'engager en faveur d'Emmanuel Macron. D'autres espèrent du candidat qu'il dépose avant ce soir un recours pour obtenir l'invalidation du scrutin.

» Tous les détails dans notre article sur le sujet en cliquant ici
CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MAXPPP

Hollande: "Il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche"

Pour le président de la République, "il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche" avec l'accession du Front national au second tour.

"Tout le monde a regardé le résultat avec un ordre d'arrivée. Et on a oublié que c'était quand même Marine Le Pen qui était au deuxième tour. Ce n'est pas rien que l'extrême droite soit au deuxième tour d'une élection présidentielle", a déclaré François Hollande dans un aparté avec la presse lors d'un déplacement à Laval.

 "Rien n'est fait", estime par ailleurs le chef de l'État, pour qui "l'enjeu, c'est que le FN soit le plus faible possible".

REVUE DE PRESSE - Dans l'une des 56 communes qui n'ont donné aucune voix au FN

"Désormais, on en arrive à être surpris quand une commune n'a pas du tout voté Front national." Ce résumé, c'est une habitante de Samaran, dans le Gers, qui le livre. Franceinfo s'est rendu dans cette commune, l'une des 56 en France n'ayant donné aucun suffrage à Marine Le Pen.

"L'insécurité, ici, on ne connaît pas. La moindre voiture qui rôde est tout de suite repérée. Même un vélo ne nous échapperait pas", sourit une électrice pour expliquer cette absence de vote. Il y a cinq ans, le FN avait récolté 4 bulletins à Samaran. Cette fois, le maire se satisfait de voir que "les habitants ont gardé la tête froide, malgré tout ce qu'on entend dans les médias". Il aurait même envie de se "comparer au petit village gaulois qui résiste au FN."

Robert Ménard condamné pour provocation à la haine

Le maire de Béziers Robert Ménard, membre du Rassemblement bleu marine et soutien du FN, a été condamné aujourd'hui à 2000 euros d'amende pour "provocation à la haine et la discrimination" pour avoir déclaré qu'il y avait trop d'enfants musulmans dans les écoles de sa ville.

Le tribunal correctionnel a également accordé entre un euro symbolique et mille euros de dommages et intérêts et mille euros de frais de justice à sept associations antiracistes parties civiles, dont la LICRA, le MRAP, la Ligue des droits de l'Homme, SOS racisme et la Maison des potes.

» Les coups d'éclats de Robert Ménard

Pour la CGT, "pas une voix" ne doit aller à Marine Le Pen

Le syndicat appelle dans un communiqué à "faire barrage à l’extrême droite et lutter pour le progrès social et la démocratie". Sans appeler clairement à voter pour Emmanuel Macron au second tour, la CGT estime que le FN est "un danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail" et que "pas une voix ne doit se porter sur sa candidate".

Voyant dans l'accession de Marine Le Pen au deuxième tour "les résultats des politiques libérales, des lois régressives, des remises en cause des droits" et ne croyant pas à "l'Homme providentiel", le syndicat appelle à se mobiliser le 1er mai, traditionnelle journée de manifestation.
Ce défilé de la CGT ne devrait pas se faire conjointement avec la CFDT, faute d'accord sur les revendications à formuler et sur le mot d'ordre vis-à-vis du deuxième tour. La CFDT a clairement appelé à voter pour Emmanuel Macron. Tous les détails sur cette journée de mobilisation et les désaccords qu'elle suscite sont à retrouver dans notre article.

Les pro-Macron ripostent au hashtag #JamaisMacron

Sur Twitter, des opposants à Emmanuel macron ont lancé le mot-clé #JamaisMacron. Certains sont partisans de Marine Le Pen, d'autres prônent le vote blanc ou l'abstention.
Mais depuis quelques heures, les soutiens du candidat d'En Marche! répliquent sur le même hashtag et tentent de renverser son sens : ils soulignent ce qu'Emmanuel Macron n'a pas fait ou ne propose pas, opposant notamment les propos le programme du candidat à ceux de Marine Le Pen.

Le choix de bulletins de François Hollande suscite l'interrogation

Au moment de voter, François Hollande a-t-il hésité à prendre le bulletin de Benoît Hamon, le candidat du PS, famille politique dont le président est lui-même issu ? C'est ce que croit avoir découvert l'émission "Il en pense quoi Camille ?" de C8.

Les chroniqueurs de la chaîne ont tenté de savoir quels étaient les bulletins choisis ou écartés par le chef de l'État lorsqu'il a voté, dimanche, en Corrèze. Ils se sont appuyés sur l'ordre dans lequel les bulletins doivent être présentés dans un bureau de vote. Cette disposition est en effet tirée au sort et doit être respectée dans chaque lieu de vote. Selon ce tirage, le premier bulletin à être présenté devait être celui de Nicolas Dupont-Aignan, le dernier celui de François Fillon, comme l'indique l'émission :
Capture d'écran C8 / Dailymotion

Sur les images, il apparaît que François Hollande choisit d'abord le 9e bulletin en partant de la gauche, puis le 8e, le 3e, le 1er et enfin, après une hésitation, le 4e. Si l'on tient compte de l'ordre présenté par l'émissions, il semblerait donc que François Hollande ait hésité à prendre le bulletin de... Benoît Hamon.

Problème : l'émission ne précise pas que la disposition des bulletins peut en réalité être inversée. En effet, les consignes concernant l'organisation des bureaux de vote précisent que "les bulletins de vote sont installés, selon l’ordre arrêté par le Conseil Constitutionnel, à partir de l’entrée du Bureau, vers l’intérieur". En d'autres termes plus clairs, l'ordre n'est pas défini de droite à gauche, mais selon le premier bulletin qu'un électeur trouvera devant lui : si en entrant dans le bureau de vote, la table où sont déposés les bulletins se situait sur la droite, le bulletin le plus à gauche était celui de François Fillon.

Sur les images, il est impossible de savoir de quel côté est arrivé le président de la République. Mais en imaginant que l'ordre des bulletins soit inversé par rapport à celui présenté par l'émission, cela signifierait que les deux premiers bulletins choisis par le chef de l'État étaient ceux d'Emmanuel Macron et de Benoît Hamon. Le dernier sur lequel il a hésite serait, quant à lui, celui de... Jean Lassalle.

On peut noter, pour conclure, qu'au moins deux journalistes de notre rédaction se souviennent d'avoir effectivement voté dans un bureau où les bulletins étaient disposés de sorte que François Fillon était tout à gauche et Nicolas Dupont-Aignan, tout à droite.

L'extrait en question de l'émission de C8 :

CLIN D'OEIL - Du côté de Chirac, on a voté Mélenchon

Le clin d'oeil est inévitable : à Chirac, en Charente, la droite a peu bénéficié du nom de la commune. Les Chiracoises et Chiracois sont plutôt partisans de Jean-Luc Mélenchon : le candidat de La France insoumise y est arrivé en tête avec 28,54% des voix, devant Emmanuel Macron (24,13%) et Marine Le Pen (22,51%).

» Consultez les résultats à Chirac et dans les autres communes

Un tract du FN destiné aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon

Un document circule sur Twitter à destination des électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Intitulé "L'avenir en commun [le nom du programme de La France insoumise], c'est aussi avec Marine", il présente des mesures qui seraient défendues par les deux candidats, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Et suscite l'agacement des militants de La France insoumise.
Plusieurs internautes rappellent à cette occasion que Marine Le Pen a été poursuivie en justice pour la diffusion d'un faux tract attribué à Mélenchon lors de la campagne des législatives de 2012. Elle avait été relaxée en appel.

Le PCF appelle à une alliance avec La France insoumise pour les législatives

Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, estime lors d'une conférence de presse que "le second tour de l'élection présidentielle ouvre la porte à de très graves dangers pour notre pays". "Notre appel à battre Marine Le Pen en utilisant le seul bulletin qui lui sera malheureusement opposé est net et sans détour", annonce-t-il, ajoutant que ce choix "n'est en aucun cas un soutien à la politique d'Emmanuel Macron".

Pour le chef de file du PCF, le prochain combat se mène désormais aux législatives "pour combattre Emmanuel Macron et l'extrême droite", souhaite-t-il. Évoquant les "212 circonscriptions" où les scores recueillis par Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon devancent celui d'Emmanuel Macron, Pierre Laurent mentionne également "2010 circonscriptions" dans lesquelles "il y a une menace FN" et dans lesquelles il faut "empêcher" le parti de Marine Le Pen de l'emporter.
"Je lance un appel notamment à La France insoumise, dont je ne comprends pas le silence à nos appels depuis dimanche, mais aussi à toute la gauche", affirme Pierre Laurent. "Nous sommes pour une entente qui respecte chacun et qui fasse gagner tout le monde. Ne perdons plus de temps", conclut-il.

INFOGRAPHIE - La capitale fractionnée

À Paris, le fractionnement entre arrondissements est nettement visibles. François Fillon a conquis l'ouest parisien tandis qu'Emmanuel Macron est en tête dans le centre et l'est de la capitale. Excepté dans les XIXe et XXe arrondissements, où l'électorat de Jean-Luc Mélenchon est majoritaire.

Le détail des scores par arrondissement :

Juppé va réunir ses proches

L'ancien candidat à la primaire de la droite va réunir ses proches mardi à 18h45 au "Café des initiés", un bar du 1er arrondissement de Paris. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, la sénatrice Fabienne Keller, le conseiller régional -et ancien porte-parole- Pierre-Yves Bournazel ou encore son ancien conseiller Gilles Boyer seront autour de la table alors que les sarkozystes se sont, eux aussi, réunis mardi matin dans un restaurant du 7e arrondissement de la capitale, proche de l'Assemblée nationale. Dans l'entourage d'un juppéiste, on dénonce "le putsch" que les sarkozystes sont en train d'opérer sur le parti et sur la future campagne des élections législatives.

Chevènement appelle à un "vote résolu" pour Macron

"Dans l'immédiat, il faut que nos concitoyens se mobilisent pour écarter Marine Le Pen au second tour", souhaite Jean-Pierre Chevènement, qui "appelle à un vote résolu pour Emmanuel Macron au second tour".

Le "score sans précédent" de Marine Le Pen "doit obliger les forces républicaines à réviser enfin leur politique, comme elles ne l'ont pas fait après 2002 pour répondre au besoin de protection qu'exprime le pays", écrit-il dans un communiqué. Pour l'ancien candidat à la présidentielle, "une période est close. La percée d'Emmanuel Macron a fait turbuler le système. Les forces qui ont gouverné la France depuis un demi-siècle ont dévissé."

Le point à 13 heures

• La classe politique réunie à la préfecture de police de Paris pour l'homme à Xavier Jugelé, policier tué jeudi dernier sur les Champs-Élysées. L'ensemble du gouvernement était présent, tout comme de nombreuses personnalités politiques et les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle. 

• Le président François Hollande a lancé un message politique lors de son hommage au policier, demandant aux futurs dirigeants politiques «d'accorder les ressources budgétaires nécessaires pour recruter les personnels indispensables à la protection de nos concitoyens».

Emmanuel Macron visé par les hackers. Une société de cybersécurité japonaise atteste que des campagnes d'attaques informatiques, similaires à celles qui ont plombé la campagne d'Hillary Clinton en faveur de Donald Trump, visent aujourd'hui le site d'En Marche.

• Marine Le Pen etait au marché de Rungis. La candidate d'extrême droite a critiqué la décision de François Hollande de soutenir publiquement Emmanuel Macron. Elle a été quelque peu bousculé par des personnes hostiles à son programme.

• Deux ténors des Républicains, Éric Woerth et Brice Hortefeux expliquent que François Baroin ferait un très bon premier ministre de cohabitation. Pour eux l'objectif est clair, après la défaite de la présidentielle, il faut gagner les législatives.

La Ligue des droits de l'homme invite à voter contre l'extrême droite

«Pour la deuxième fois de ce siècle, l’extrême droite est présente au second tour de l’élection présidentielle, écrit la LDH dans un communiqué. La battre relève d’une urgence démocratique. Son accession à la plus haute responsabilité de la République serait une hypothèque sur nos vies et un empêchement pour l’avenir. Sa haine remplacerait la fraternité, son pouvoir tuerait nos libertés et sa domination interdirait toute égalité. Nous ne l’acceptons pas et nous appelons nos concitoyens à voter en conséquence», conclue la Ligue des droits de l'homme.

Le camp Macron tient désormais à rester «humble»

Le secrétaire général d'En Marche!, Richard Ferrand, a affirmé qu'il continuerait à «mener le combat». Il a également souligné qu'une élection n'était «jamais jouée à l'avance» malgré le sentiment donné par le discours d'Emmanuel Macron, dimanche soir.

» Tous les détails dans notre article

LE POINT SONDAGE - Macron devance Le Pen

L'écart est stable par rapport à hier. Selon un sondage OpinionWay-Orpi pour Les Echos et Radio Classique, le candidat d'En Marche, Emmanuel Macron battrait la candidate du Front national, Marine Le Pen. Il récolterait 61% des voix contre 39% à son adversaire.

Prison ferme pour un manifestant du premier tour

Un manifestant, arrêté lors de rassemblements à Paris qui ont donné lieu à des échauffourées avec les policiers après le premier tour de la présidentielle, a été condamné lundi à quatre mois de prison. Deux autres manifestants doivent également être jugés mardi en comparution immédiate. Tous trois sont accusés d'avoir commis des «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique».

Hommage: le message politique de François Hollande

Au cours de son discours d'hommage à Xavier Jugelé, policier tué sur les Champs-Élysées, le président de la République a glissé un message politique à l'intention des deux candidats du second tour, présent dans la cour de la préfecture pour cet cérémonie.



À ceux «qui auront à décider pour demain, je leur demande d'accorder les ressources budgétaires nécessaires pour recruter les personnels indispensables à la protection de nos concitoyens. Et pour leur fournir les moyens qui leur permettront d'agir encore plus efficacement. C'est ce que j'ai fait depuis cinq ans avec les gouvernements que j'ai constitués, avec l'embauche de 9000 postes et un plan de modernisation pour la police et la gendarmerie. Ce qui est attendu, c'est de la constance, de la persévérance, de la cohérence dans l'effort, plutôt que des surenchères et des ruptures.»

La cérémonie, qui a duré un peu moins d'une heure, est maintenant terminée.

AFP PHOTO / bertrand GUAY

Philippot pas enthousiasmé par le ralliement de Boutin à Le Pen

Le vice-président du Front national relativise le soutien de l'ancienne ministre : «Elle n'est pas dans la campagne de Marine Le Pen».

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Baumel estime qu'il faudra dépasser le PS pour reconstruire la gauche

Le député PS frondeur Laurent Baumel estime «qu'il n'y a pas d'évidence à ce qu'il y ait une majorité pour Emmanuel Macron, si demain il arrive à battre Marine Le Pen». «Pour les législatives, les Françaises et les Français vont devoir se poser la question du sens. Ce débat de fond qui n'a pas eu lieu pendant la présidentielle, je pense qu'il va avoir lieu pendant les législatives. Nous verrons à ce moment si nous sommes encore capable, ce que je crois, d'incarner des valeurs.»

Pour Baumel, «c'est évident qu'il faudra aller au-delà du PS» lors de la reconstruction de la gauche. «Il est clair que le choix qu'a fait Manuel Valls et d'autres dirigeants de soutenir Macron au premier tour créé une sorte de scission de fait.»

La campagne de Macron est bien visée par des hackers russes

Une société de cybersécurité japonaise atteste que des campagnes d'attaques informatiques, similaires à celles qui ont plombé la campagne d'Hillary Clinton en faveur de Donald Trump, visent aujourd'hui le site d'En Marche !

» Retrouvez tous les détails dans notre article

Guaino ne votera ni pour Macron, ni pour Le Pen

«Je ne suis pas favorable aux consignes de vote, dit Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy. Mais si j'avais à en donner une ce serait non à Mme Le Pen mais pas une voix pour M. Macron. Pour ce qui me concerne ce sera l'abstention, j'irai à la pêche ou je voterai blanc, je ne sais pas, mais je ne voterai ni pour l'un ni pour l'autre.»

Début de l'hommage à Xavier Jugelé

Le président de la République, François Hollande, accompagné du premier ministre Bernard Cazeneuve, est arrivé à la préfecture de Police de Paris où se déroule la cérémonie en hommage au policier tué vendredi dernier sur les Champs-Élysées.

Les deux candidats au second tour à la présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont présents.

AFP PHOTO / bertrand GUAY
AFP PHOTO / bertrand GUAY

De nombreux autres politiques sont présents, tels que Nicolas Sarkozy, en tant qu'ancien président de la République ou Jean-Pierre Raffarin, comme ancien premier ministre.
AFP PHOTO / bertrand GUAY

INFOGRAPHIE - Comment le vote des Français a évolué entre 2012 et 2017

Enracinement du Front national, percée du vote Macron, éparpillement de l'électorat socialiste... À travers cinq cartes, Le Figaro fait le point sur l'évolution du vote des Français par rapport à l'élection présidentielle de 2012.

» Retrouvez notre article et ses infographies

Le point sur la matinée de campagne

Marine Le Pen est au marché de Rungis. La candidate d'extrême droite a critiqué la décision de François Hollande de soutenir publiquement Emmanuel Macron. Elle a été quelque peu bousculé par des personnes hostiles à son programme.

Emmanuel Macron fixe son premier meeting d'entre-deux-tours à Arras, mercredi soir

• Deux ténors des Républicains, Éric Wœrth et Brice Hortefeux expliquent que François Baroin ferait un très bon premier ministre de cohabitation. Pour eux l'objectif est clair, après la défaite de la présidentielle, il faut gagner les législatives.

Jean-Marie Le Pen ne peut s'empêcher de critiquer sa fille. Il estime ainsi qu'elle a mené une campagne «trop cool». «J’aurais fait une campagne à la Trump, très agressive.»

Bruno Le Maire se voit potentiellement travailler avec Emmanuel Macron. À la condition que ce soit le message envoyé par les Français aux législatives.

Pour Larcher, «l'implosion» a été «évitée»

«Les lendemains de défaite, défaite historique car il s'agit d'une élection présidentielle, sont douloureux, et hier on a évité  l'implosion de notre mouvement par un esprit de responsabilité», a expliqué le président du Sénat, Gérard Larcher, à propos du Bureau national du parti Les Républicains réuni hier. «Mettre d'accord 120 personnes sur un positionnement n'est pas chose simple.»

Il estime que «l'immense majorité des cadres des Républicains voteront Emmanuel Macron». Lui-même votera pour le candidat d'En Marche!

Législatives : la date limite du dépôt des candidatures fixée au 19 mai

Le décret fixant les modalité des élections législatives a été publié ce matin au Journal officiel. Les deux tours sont fixés les 11 et 18 juin. Les candidats pourront déposer leurs candidatures pendant la semaine du 15 au 19 mai. 

Hommage : Macron et Le Pen à 20 mètres l'un de l'autre

Pour l'hommage rendu à Xavier Jugelé, policier tué sur les Champs-Élysées, les deux candidats du second tour de la présidentielle devraient être situés à 20 mètres l'un de l'autre, avec le gouvernement entre eux.
AFP PHOTO / bertrand GUAY

» Comment va se dérouler l'hommage ?

Le Maire n'exclut pas de travailler avec Macron


Bruno Le Maire, candidat malheureux à la primaire de la droite, a expliquait qu'il pourrait éventuellement travailler avec Emmanuel Macron, s'il était élu. «Je ne fais pas de la politique pour mon parti, je fais de la politique pour la France, pour mon pays, c’est le cœur de mon engagement. S’il n’y a pas de majorité claire, cela veut dire quoi ? Que les Français nous ont dit : “travaillez ensemble, débrouillez-vous”. Dans ce cas-là, je ne me déroberait pas à mes responsabilités [...] Evidemment que je pourrais travailler avec le prochain président de la République [si c’est Emmanuel Macron], sous réserve que les Français le décident, dans la clarté, avec situation politique clarifiée au lendemain des législatives du 18 juin et avant les débauchages individuels.»

Le Pen: «Hollande ne se comporte pas comme un président»

À Rungis, mardi matin, répondant à une question sur l'engagement du chef de l'État pour Emmanuel Macron, Marine Le Pen l'a remercié avant d'ajouter: «Merci François Hollande, je ne peux plus l'appeler “Monsieur le Président” parce qu'il ne se comporte pas comme un président. Il n'est pas le président de tous les Français dans cette séquence. Merci de donner la preuve que c'est bien la continuation de la politique que vous avez menée. Cette politique catastrophique, dramatique dont les Français ne veulent plus.»

Dimanche, un homme est décédé en sortant de l'isoloir

Un homme de 87 est décédé dimanche en sortant de l'isoloir, avant d'avoir pu mettre son bulletin dans l'urne, révèle L'Indépendant. L'histoire s'est déroulé à Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales.Victime d'un malaise cardiaque, il n'a pu être réanimé. 

"Personne n’est propriétaire des voix" des Français, selon Nicolas Bay

Nicolas Bay, secrétaire général du Front national (FN), explique sur LCP que «l’objectif du deuxième tour c’est de rassembler autour d’un projet de redressement national» contre «le représentant de la caste», comme il qualifie Emmanuel Macron. Pour gagner, le FN va selon lui chercher des voix «chez les abstentionnistes», mais aussi «chez les nombreux électeurs de Nicolas Dupont-Aignan» qui ont des aspirations «proches» de son parti -assure-t-il - et chez «ceux qui ont voté François Fillon dans un espoir d’alternance».

«Personne n’est propriétaire des voix» des Français, assure Nicolas Bay interrogé sur les appels à voter contre sa candidate. Commentant le choix de Jean-Luc Mélenchon de ne pas donner de consigne, il réagit sur LCP: «Il a compris que ceux qui ont porté leur voix sur sa candidature n’ont pas forcément envie de se tourner vers un banquier de chez Rothschild».

Pour Cambadélis, Macron a manqué de «gravité»

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a jugé mardi qu'Emmanuel Macron avait manqué de «gravité» dans son discours le soir du premier tour et qui a considéré «à tort que c'était fait». Ce soir là, «il a mis à côté de la plaque», a-t-il estimé. «Il était satisfait, il pensait à tort que c'était fait, ce n'est pas fait. Y compris pour Emmanuel Macron, que Marine Le Pen soit en-deçà ou au-delà de 40%, c'est un élément d'importance pour l'ensemble de son quinquennat.» 

Concernant la candidate d'extrême droite, Cambadélis a estimé qu'on «sous-estimait» le résultat de Marine Le Pen, qui construit «brique par brique». «Je trouve qu'on sous-estime le résultat de Marine Le Pen. Malgré une campagne pas terrible, elle est au second tour. Dans les sondages, on nous l'annonce à 40%. C'est quand même une progression d'un million de votants, elle est en marche, Marine Le Pen, si je puis dire.»

Certains partisans de Sarkozy espèrent un retour

Emmanuel Macron en meeting à Arras demain

Appel de 160 élus PS à voter Macron

Dans cette tribune publiée dans le journal Le Monde, on trouve notamment les signatures de ministres, parlementaires, élus locaux. Parmi eux, Stéphane Le Foll, Francois Rebsamen, Michel Sapin, Marisol Touraine, Myriam El Khomri, ou encore Harlem Desir. Tout ces proches de François Hollande invite à voter «sans aucune ambiguïté» pour Emmanuel Macron. 

«Il est de notre devoir d’éviter ce cauchemar à notre pays, en votant pour Emmanuel Macron, qui peut préserver les chances de la France, dans un combat majeur, écrivent-ils. Nous avons pris acte du résultat de la primaire. Benoît Hamon a mené une campagne courageuse et notre responsabilité est aujourd’hui de nous rassembler au nom de l’urgence de la situation, des valeurs que nous portons, de l’action menée depuis des décennies au service des Français.»

S’il regardent vers l’avenir, ils n’oublient en revanche pas de revendiquer leur action passée : «Nous revendiquons le travail mené pendant cinq ans au service de la France et des Français, y compris l’effort indispensable de redressement compte tenu de la gravité de la situation héritée en 2012.» Pas certain que cet appel face entièrement plaisir au candidat d’En Marche, qui cherche à s'affranchir de l'héritage d'Hollande. 

Selon Hortefeux, Sarkozy va s'exprimer sur le second tour

Brice Hortefeux a confié ce matin sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy s'exprimerait bientôt. «Il a une légitimité particulière. Il est le dernier chef de l’État à avoir été élu portant nos valeurs. Nicolas Sarkozy ne fera pas les choses à moitié, son choix sera clair.»

VIDÉO - Brice Hortefeux: «La primaire, première et dernière»

Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy a fustigé ce matin le système des primaires. «François Fillon a dit que cette défaite était la sienne, qu’il la prenait sur ses épaules. François Fillon, fort de la légitimité de sa primaire, a décidé de persévérer. La primaire, première et dernière. Comment persévérer dans un système dans lequel les deux candidats qui en sont issu ont été éliminés dès le premier tour, que les deux grands partis qui ont structuré la Ve République ont été balayés, alors que les deux candidats qui s'en sont affranchis sont, eux, au deuxième tour ?»

Pour les législatives, comme Éric Wœrth (voir ci-dessous à 7 heures 50), son regard se tourne vers François Baroin. «Il faut un nouveau projet collectif, estime-t-il. Il y a une chance réelle d’appliquer nos idées. Il faut s’appuyer sur ceux dont la voie porte. François Baroin, qui s’est préparé à être premier ministre et Laurent Wauquiez qui a dit qu’il était prêt [à prendre la tête du parti]».

La visite de Marine Le Pen perturbée à Rungis

L’accession de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle n’a pas calmé les esprits, au contraire. La candidate était en visite ce mardi matin à Rungis, pour rencontrer les producteurs de viande et de fromages, et affirmer sa volonté de réguler davantage les échanges actuellement en vigueur au sein de l’Union européenne. Une visite matinale qui s’est déroulée dans le calme jusqu’à ce qu’un homme, semble-t-il un employé, prenne à parti la fille de Jean-Marie Le Pen en scandant notamment le nom de l’ancien candidat du NPA, Philippe Poutou.

Ce dernier avait épinglé l’ancienne présidente du FN au sujet des affaires, en rappelant que lui-même ne disposait pas de «l’immunité ouvrière», contrairement à l’eurodéputée, protégée par son mandat. Selon notre journaliste sur place, il s’en est suivi des huées contre la candidate ainsi qu’un bref mouvement de foule. Si ce genre d’action n’est pas une surprise, nombre des sorties publiques de la candidate ont été ciblées par des protestations politiques tout au long de la campagne, cet épisode témoigne également d’une certaine inquiétude sécuritaire, dans un contexte tendu du moment.

Quand une télévision du ministère russe de la Défense dit : "Je vote Marine"

Repéré par une consœur d'Europe 1 sur son compte Twitter, ce tweet de la chaîne de télévision russe Zvezda (contrôlée par le ministère de la Défense russe) date du dimanche 23 avril. Il y est écrit:  "#JeVoteMarine"


Jean-Marie Le Pen : Marine Le Pen aurait dû «faire une campagne à la Trump»

Jean-Marie Le Pen, en froid depuis plusieurs années avec sa fille Marine Le Pen, a salué le résultat de cette dernière au premier tour, tout en jugeant qu'il était «l'aboutissement de 45 ans de bataille politique». «J’ai voté pour elle et je revoterai pour elle au second tour», explique l'ancien président du FN.

Le vieux leader d'extrême droite adresse tout de même quelques critiques à sa benjamine, expliquant que sa campagne a été «trop cool». «J’aurais fait une campagne à la Trump, très agressive», confie-t-il. «Je pensais qu’il y avait des problèmes plus clivants comme l’immigration massive, la sécurité ou le chômage que le problème européen [sur lequel elle s'est focalisée]. Je pense qu’elle a fait une bonne campagne, je regrette qu’il n’y ait pas eu autour d’elle une activité militante suffisante.» 

Éric Wœrth : «On peut arriver à une cohabitation»

Chargé par Les Républicains d'établir le projet pour les législatives, Éric Wœrth explique mardi matin qu'il faut «retrouver les catégories populaires qui n'ont pas voté pour nous. On n'a pas su parler aux jeunes. Il y a eu un projet LR et puis il y a eu le projet de François Fillon. On peut prendre le meilleur des deux.»

Pour faire quoi ? «On peut tout à fait arriver à une cohabitation», explique-t-il. Reste à trouver celui ou celle qui «pourrait être premier ministre de cohabitation». François Baroin ?  «Pourquoi pas ? François a beaucoup travaillé.»

L'agenda du jour

En ce moment à Rungis. Marine Le Pen est en campagne au marché de Rungis. Une semaine après son adversaire du second tour, Emmanuel Macron.

Ce matin à Paris.
 Le président François Hollande doit s'entretenir avec Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international. Il recevra ensuite Antoni Marti Petit, chef du gouvernement de la Principauté d'Andorre, et Vicenç Mateu Zamora, président du Parlement.

11 heures, à Paris. François Hollande présidera l'hommage national à Xavier Jugelé, le policier tué jeudi lors d'un attentat sur les Champs-Élysées, en présence de Marine Le Pen et Emmanuel Macron. La cérémonie aura lieu à la préfecture de police.

13 heures 30. Le président de la République se rend en Mayenne. 

15 heures 45. Les élus parisiens rendent à leur tour hommage à Xavier Jugelé et à ses deux collègues blessés, en présence d'Anne Hidalgo, à l'Hotel de Ville.

17 heures, Paris. François Hollande doit s'entertenir avec Michel Sapin, ministre de l'Économie et des Finances.

20 heures, France 2. Emmanuel Macron est l'invité du 20 heures. 

21 heures, TF1. Marine Le Pen invitée de TF1 dans “Élysée 2017”

Dans la soirée, Paris. Manuel Valls doit réunir ses soutiens à la Maison de la chimie, mardi soir, après un déjeuner avec son cercle rapproché.

Les invités politiques des matinales

France Inter
- 06H20 - Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate
- 7H50 - Jean-Marie Le Pen, ancien président du FN
- 08H20 - Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche!, député du Finistère

Radio Classique
- 07h15 - Thibault Lanxade, vice-président du Medef
- 07h50 - Bernard Sananès, directeur de l'Institut Elabe
- 08H15 - Louis Aliot, vice-président du FN

Public Sénat/Sud Radio
- 07H30 - David Rachline, sénateur-maire FN de Fréjus (Var) et directeur de campagne de Marine Le Pen
- 10H45 - Bruno Cautrès, politologue et chercheur au Cevipof

France 2
- 07H38 - Éric Woerth, ancien ministre et maire LR de Chantilly

RMC
- 07H40 - Nadine Morano, députée européenne LR

RTL
- 07H40 - Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS
- 08H20 - Gérard Larcher (LR), président du Sénat

Cnews
- 07H45 - Bruno Cautres, chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po

RFI
- 7H50 - Axelle Tessandier, déléguée nationale En Marche, fondatrice d'Axl Agency

EUROPE 1
- 8H15 - Brice Hortefeux, ancien ministre et député européen

FRANCE INFO
- 8H30 - Florian Philippot, vice-président du FN

LCP
- 8H30 - Philippe Vigier, député d'Eure-et-Loir, président du groupe UDI à l'Assemblée nationale
- 9H00 - Nicolas Bay, député européen, secrétaire général du FN

RMC/BFMTV
- 08H35 - Bruno Le Maire, député LR de l'Eure
- 09H00 - Raquel Garrido, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon

Marine Le Pen à Rungis

La candidate qui a annoncé hier sa mise en congé du Front national visite ce matin le marché international de Rungis. Emmanuel Macron y était venu avant le premier tour. 

Aujourd'hui, l'hommage national à Xavier Jugelé

François Hollande rend aujourd'hui un hommage national à Xavier Jugelé, le policier tué jeudi lors de l'attentat sur les Champs-Elysées. L'hommage sera rendu dans la cour de la préfecture de police à partir de 11 heures en présence notamment d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui ont répondu favorablement à l'invitation de François Hollande.

Ça s'est passé hier

Vous pouvez retrouver l'intégralité de notre suivi en direct de la journée de lundi : c'est ici.

Pour ceux qui n'auraient pas le temps, en voici un résumé. 

Marine Le Pen se met en congé du Front national
Confrontée à un duel difficile face à Emmanuel Macron, Marine Le Pen est repartie dès lundi en campagne, annonçant même sur France 2 sa mise en "congé" de la présidence du FN pour tenter de déjouer les pronostics la donnant perdante le 7 mai. Marine Le Pen a pilonné son rival de second tour. "Rien dans le projet d'Emmanuel Macron, ni dans son comportement, ne dénote la moindre preuve d'amour pour la France", a-t-elle lancé à la télévision, alors que le candidat "En marche!" s'était décrit dimanche soir comme candidat des "patriotes" contre les "nationalistes". Elle a également assuré avoir des "contacts en cours" avec des élus Les Républicains, et a indiqué qu'elle aimerait qu'il y ait une discussion avec Nicolas Dupont-Aignan, dont elle juge le programme "extrêmement proche" du sien.
À LIRE - Marine Le Pen «se met en congé de la présidence» du Front national

Hollande vote Macron
Le président de la République, qui a renoncé à briguer un second mandat après un exercice du pouvoir marqué par une impopularité record, a annoncé qu'il "voterait" pour Emmanuel Macron au second tour du 7 mai, face à Marine Le Pen. Cette dernière représente "un risque" pour l'avenir du pays, a estimé le chef de l'État.
À LIRE - Après l'échec de Hamon, Hollande se met en marche pour Macron

La droite «exclut» l'abstention
Au lendemain de l'élimination de son candidat François Fillon, plombé par les affaires, le parti de droite Les Républicains n'est pas parvenu à s'entendre sur un appel explicite à voter Emmanuel Macron. Ses responsables ont finalement choisi une formule de compromis, en soulignant que "l'abstention n'est pas un choix" et en appelant "à voter pour battre Marine Le Pen au second tour". François Fillon, lui, a décidé de "redevenir un militant de coeur parmi les autres" et ne conduira pas la bataille des législatives, les 11 et 18 juin prochains, estimant avoir perdu sa «légitimité» pour mener le combat.
À LIRE - Après la défaite, la droite tente d'éviter la division
À LIRE - Fillon renonce à animer la campagne des législatives

Christine Boutin votera Le Pen
L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy annonce qu'elle va se mobiliser pour que les électeurs de droite votent Front national au second tour de l'élection présidentielle.
À LIRE - Christine Boutin : «Contre Macron, je voterai Le Pen»


Macron accepte de participer au débat télévisé
Emmanuel Macron accepte de participer au débat télévisé de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle face à Marine Le Pen programmé le mercredi 3 mai, a annoncé lundi l'entourage du candidat d'En Marche!. "On sera front à front avec l'adversaire qu'on a désignée tout au long dans cette campagne", a ajouté un proche du candidat, affirmant avoir "demandé un débat avec Marine Le Pen en février, qu'elle avait refusé". "Donc maintenant, on va l'avoir", s'est-il réjoui.
À LIRE - Macron prépare sa campagne de second tour

Bonjour et bienvenue



Dans douze jours aura lieu le second tour de l'élection présidentielle entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Nous suivons aujourd'hui dans ce live toute l'actualité liée à ce scrutin. Bienvenue.

N'hésitez pas à commenter et interpeller nos journalistes sur les questions que vous vous posez. Nous tenterons de vous répondre.

EN DIRECT - Présidentielle : Le Pen tend la main aux électeurs de Fillon et Mélenchon

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1619 commentaires
  • Pauline1

    le

    Mlp veut elle faire un referendum sur la sortir de l'euro comme elle le promettait dans les six mois ou renegocier les traites en attendant les elections europeennes en 2019 ? Au RU ce ne sont pas les memes qui ont fait la campagne du non et qui ont dirige ensuite!

  • War is hell

    le

    Le Figaro pourrait filtrer les trolls russes qui soutiennent le FN

  • War is hell

    le

    Et les 1,7 millions de Français à l étranger vont revenir en France car on va leur dire les Allemands ou les belges d abord ?