Quand Washington perd le Nord en Corée

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L’administration Trump est-elle en train de découvrir l’(Extrême) Orient compliqué ? Le nouveau président américain pensait peut-être qu’après un entretien téléphonique avec la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, l’annonce tonitruante du retrait du Traité transpacifique (TPP), une poignée de main ferme (et douloureuse) au Premier ministre japonais Abe Shinzo et une chanson traditionnelle chinoise interprétée par sa petite-fille devant un Xi Jinping visiblement peu impressionné, un discours musclé face à la Corée du Nord suffirait à faire de lui un dirigeant fort et résolument engagé en Asie-Pacifique. Mais la diplomatie asiatique est un jeu subtil et difficile, les déconvenues américaines s’y sont multipliées ces dernières années, et l’administration Trump ne semble pas bien armée pour faire face à la complexité des dossiers.

Nous assistons pourtant depuis quelques semaines à une hausse des tensions entre Washington et Pyongyang, sur fond de rhétorique très agressive, et de visites à répétition de hauts responsables américains en Corée du Sud. D’abord le secrétaire à la Défense James Mattis, puis le Secrétaire d’État Rex Tillerson, et enfin le vice-président Mike Pence, Donald Trump n’ayant pour sa part pas encore effectué de visite à l’étranger depuis son arrivée au pouvoir. A chaque fois, le ton est monté d’un cran. « L’ère de la patience stratégique est révolue », a ainsi annoncé depuis Séoul Mike Pence, comme pour signifier que la politique nord-coréenne de Washington va devoir changer. Mais que révèle ce soudain intérêt pour le dossier nord-coréen, sinon d’importantes carences dans l’appareil décisionnel de la politique étrangère américaine ?

Une inquiétante et coupable méconnaissance du dossier coréen

La Corée du Nord est le plus ancien ennemi des États-Unis encore debout. Bien avant que Castro ne prenne le pouvoir à La Havane, que l’Iran n’expérimente sa révolution islamique, que Saddam Hussein ne montre des crocs, ou que l’état-major américain découvre l’Afghanistan sur une carte du monde, la dynastie des Kim contrôlait déjà la moitié nord de la péninsule coréenne, avec un anti-américanisme à la mesure de ce régime totalitaire, et une guerre d’une rare violence entre 1950 et 1953. En clair, les membres de l’administration Trump ont toujours connu la Corée du Nord comme l’un des principaux ennemis des États-Unis, sorte de résilience de la Guerre froide, de résidu d’un monde que certains crurent révolu après la disparition de l’Union soviétique. Autant dire qu’il s’agit là d’un dossier connu, et pour lequel de multiples stratégies ont été envisagées, avec les résultats médiocres que l’on sait, et que la survie du régime de Pyongyang ne fait que rappeler à ceux qui l’oublieraient. Pourtant, la gestion du dossier nord-coréen par l’administration Trump met en relief une étonnante méconnaissance de la réalité de la péninsule. A moins que ce ne soit une « tactique », visant à modifier les rapports de force en jetant un pavé dans la mare. On peut en douter, tant il y a peu de suivi au-delà des déclarations.

 Dans ces conditions, pourquoi cet intérêt soudain pour la dynastie des Kim ? Qui est le personnage qui a eu l’idée soudaine de hausser le ton face à Pyongyang ? Quel est ce Docteur Folamour au sein d’une administration qui ne semble pas très experte des questions asiatiques ? Parmi les conseillers au National Security Council (NSC) supposés apporter leur expertise sur le dossier nord-coréen et placés sous la direction du général McMaster, se trouve le général Joseph Dunford, surtout connu pour avoir servi en Afghanistan ; l’ancien sénateur d’Indiana Dan Coats qui n’a aucun antécédent sur l’Asie ; Christopher Ford, assistant-spécial sur les questions de non-prolifération nucléaire, qui a publié quelques travaux sur la Chine (mais pas sur la Corée) ; Matthew Pottinger, assistant-spécial sur l’Asie, ancien journaliste couvrant la Chine et Marine ayant servi en Afghanistan ; ou Victoria Coates, assistante-spéciale sur les questions stratégiques, ancienne consultante et conseillère de campagne de Ted Cruz. Parmi les autres membres du NSC légèrement plus expérimentés, mentionnons Kathleen McFarland (qui va devenir ambassadrice à Singapour) ou Dina Powell (plus connue pour ses antécédents économiques chez Goldman Sachs). Si on ajoute à cette liste les secrétaires (ministres) qui participent aux réunions du NSC, Mattis, Tillerson, et le Secrétaire à l’Énergie Rick Perry, en plus de Mike Pence et du clan Trump, force est de constater qu’il ne se dégage dans l’entourage du président américain pas un expert pointu de la Corée du Nord, ni même d’ailleurs des questions de prolifération et de contrôle des armements. C’est peut-être justement là le problème : après avoir essayé la fermeté sous l’administration Bush, puis le dialogue sous l’administration Obama, mais à chaque fois en imaginant des scénarii et en cherchant à percer les mystères de la Corée du Nord, la Maison-Blanche se risque au jeu du hasard. Si une telle approche des relations internationales peut, au détour d’un coup du sort, fonctionner dans certains cas, elle est très déplacée face à un adversaire qui a fait la démonstration de ses capacités de négociation et de chantage. Mais gageons que l’administration Trump va très vite faire l’apprentissage de ce qu’est l’énigme nord-coréenne. Mieux vaudrait en tout cas.

Les États-Unis déterminés, mais à quoi ?

« Toutes les options sont sur la table », « une action militaire n’est pas exclue », « le régime nord-coréen est sous étroite surveillance »… A plusieurs reprises au cours des dernières semaines, les responsables américains ont claironné leur détermination face à la Corée du Nord. Certes, la détermination est une vertu, à condition toutefois de savoir pourquoi elle est invoquée, ce qui n’est pas le cas ici. Ainsi, à quoi sont donc déterminés les membres de l’administration Trump ? A empêcher que la Corée du Nord ne se dote de l’arme nucléaire, alors que ce pays a procédé à cinq essais depuis 2006, narguant ainsi deux administrations américaines successives ? A éviter une guerre, alors que celle-ci n’est pas plus imminente aujourd’hui qu’hier, et que personne ne semble la souhaiter ? A renverser le régime, perpétuant ainsi les prophéties d’un autre âge des « experts » de la Corée du Nord à Washington qui, depuis 1991, nous en annoncent l’effondrement imminent et ne craignent pas le ridicule en revenant systématiquement à la charge ? Ou alors à éviter que Pyongyang ne se serve de son chantage nucléaire pour marchander sa survie, ce que le régime parvient à faire depuis plus de vingt ans (les accords de la KEDO remontent à 1994) ? Il y a lieu de s’interroger.

 Dans tous les cas, il semble y avoir un grand écart entre la détermination et la capacité à la confirmer par des actes. Et cet écart traduit la difficulté de plus en plus grande qu’éprouvent les États-Unis à imposer leurs objectifs stratégiques dans le monde, et tout particulièrement en Asie. Les rapports de force ont évolué, et si Washington était il y a deux décennies au centre de toutes les attentions, et donc du règlement de tous les nœuds politico-stratégiques, l’émergence de la Chine s’est traduite par un retrait progressif. De quels leviers dispose ainsi désormais l’administration Trump face à la Corée du Nord ? Le régime des sanctions est un échec, la recherche du dialogue n’a jamais fonctionné, et l’option multilatérale est désormais (depuis 2003) entre les mains de Pékin. Dans ce contexte, peut-être faut-il dès lors entendre cette détermination comme une volonté farouche de vouloir rester présent sur un dossier qui échappe de plus en plus à Washington. Et l’histoire des relations internationales nous enseigne que quand une puissance sur le déclin, relatif mais réel, cherche à préserver ses acquis et réaffirmer son leadership, elle devient potentiellement déstabilisante. C’est le scénario auquel nous assistons actuellement.

A la recherche d’interlocuteurs légitimes

L’équipe Trump a désormais bien compris que la Corée du Sud est un allié. C’est déjà un premier pas, quand on se souvient que le candidat Trump considérait la possibilité de se désengager militairement de la péninsule (ce que les États-Unis firent une fois, en 1949, avec les conséquences qu’on connaît). Mais les conseillers du président américain ont sans doute oublié de mentionner que ce pays est confronté à une très grave crise politique, qui s’est soldée le mois dernier par la confirmation de la destitution de la présidente Park Geun-hye, qui est même désormais incarcérée en l’attente de son jugement pour corruption et confits d’intérêts. Il serait plus avisé pour James Mattis, Rex Tillerson et Mike Pence – et donc pour l’administration qu’ils représentent – d’attendre que l’élection présidentielle sud-coréenne livre son verdict que de s’afficher avec le président sud-coréen par intérim (ancien Premier ministre de Park et très hostile à la Corée du Nord) Hwang Kyo-ahn, qui n’a aucune crédibilité aux yeux de l’opinion publique sud-coréenne, et dont il convient de rappeler qu’il n’est pas élu. Et pourtant, c’est bien Hwang que les trois hommes ont rencontré successivement, comme pour lui afficher un soutien sans faille. Les Sud-Coréens vont désigner un nouveau président de la République en mai, et tourner définitivement la page de la présidence désastreuse de Park Geun-hye. D’ailleurs, le grand favori de cette élection est Moon Jae-in, candidat malheureux en 2012. Il souhaite renouer le dialogue avec Pyongyang mais aussi repenser la pertinence des missiles THAAD, que Madame Park avait choisi de déployer. Sur ces deux points, il semble peu en phase avec la ligne de l’administration Trump.

 De quoi donc s’interroger sur la finalité des pressions américaines dans la péninsule, moins tournées vers Pyongyang que vers Séoul, et accessoirement vers Pékin, comme une doléance à prendre des initiatives. Si ces pressions sont assez logiques, voire légitimes, à l’égard de la Chine, elles ont de quoi surprendre dès lors qu’elles ciblent un allié historique des États-Unis. Conséquence, les manœuvres américaines ont tout pour inquiéter les Sud-Coréens, sans doute plus encore que les gesticulations de Pyongyang dont ils sont de toute façon familiers depuis que la péninsule est coupée en deux, et avec lesquelles ils ont depuis longtemps appris à vivre. Si l’administration Trump cherche des interlocuteurs légitimes et des alliés solides, elle devrait peut-être revoir sa copie dans les signaux qu’elle envoie actuellement à Séoul.

Un commandant en chef des forces armées privé de forces

Reste le problème lié aux moyens. Et une question qui blesse : mais où est donc passé l’USS Carl Vinson, ce porte-avion annoncé avec force par le président américain, et accessoirement commandant en chef des forces armées, comme faisant route vers la péninsule coréenne pour mettre la pression sur Pyongyang ? Aux dernières nouvelles, le bâtiment et la flottille l’accompagnant ont été aperçus dans le détroit de la Sonde, entre Java et Sumatra, en route vers l’Océan indien, à environ 6 000 km au sud des côtes coréennes. Erreur de navigation, tentative de prendre la Corée du Nord par derrière (…) ? Non, tout simplement un ordre de mission respecté à la lettre, avec pour destination l’est de l’Océan Indien où il doit participer à des manœuvres navales avec la marine australienne. Il aurait depuis fait demi-tour, direction la Corée…

De deux choses l’une : soit Donald Trump bluffait quand il affirmait que le bâtiment se dirigeait vers la Corée, auquel cas il devrait s’assurer d’avoir de meilleures cartes dans son jeu avant de faire une annonce aussi risquée ; soit il ne savait pas de quoi il parlait. On ose à peine croire à cette seconde hypothèse, et pourtant. La rumeur enfle à Washington : les officiels du Pentagone n’ont pas osé signaler à leur président que l’USS Carl Vinson ne se dirigeait pas vers la Corée. Pour ne pas le contrarier ? Ou alors en se disant que l’affaire passerait inaperçue ? Le commandant en chef des forces armées ne serait ainsi pas informé de l’état et de la disponibilité des forces sur lesquelles il entend s’appuyer pour rendre sa politique étrangère et de défense crédible ? Voilà qui est, au-delà de l’amateurisme dans la gestion de cette nouvelle crise nord-coréenne, extrêmement inquiétant.

 Cent jours après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, le constat est sans appel et soulève nécessairement de vives inquiétudes. Rarement la politique étrangère des États-Unis fut à ce point hésitante. Rarement la politique asiatique de Washington fut aussi peu pensée et coordonnée. Et jamais sans doute la politique coréenne d’une administration américaine ne fut à ce point marquée par un tel niveau d’incompétence, élevé au rang de doctrine. Il parait que le ridicule ne tue pas. Mais il peut en revanche être très blessant et laisser de profondes cicatrices, et c’est exactement ce que les hésitations coréennes de l’administration Trump risquent de provoquer.

 Barthélémy Courmont

Barthélémy Courmont est maître de conférences à l’Université Catholique de Lille, Directeur de recherche à l’IRIS où il est responsable du pôle Asie-Pacifique, il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur les enjeux sécuritaires et les questions politiques en Asie orientale. Son dernier livre, Mémoires d’un champignon. Penser Hiroshima, est paru chez Lemieux éditeur.

Photo: Le vice-président américain Mike Pence en visite au village de Panmunjon dans la zone démilitarisée (DMZ) à la frontière de la Corée du Sud avec le Nord le 17 avril 2017. (Crédits : AFP PHOTO / JUNG Yeon-Je)

source:https://asialyst.com/fr/2017/04/25/quand-washington-perd-nord-en-coree/

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7 Comments

  1. Les EU depuis la disparition de l’URSS se sont imaginés maîtres du monde et de l univers ..alors dur est le réveil à une réalité tout à fait autre…Ils ne savent pas quoi faire…et comme ils n ont jamais affronté de pays aussi puissants que ceux qui contestent leur domination…dilem. En fait le silence des russes semble indiquer qu’ ils attendent les anglo-saxons et les laissent s enfermer eux mêmes dans une inéluctable confrontation nucléaire que les russes semblent certains de remporter… Les chihuahua anglo-saxons aboient…mais pour convaincre qui ?
    1. Il ne reste aux anglo-yankees qu’a comprendre que leur heure et passée et qu’ils ne peuvent que retourner dans leurs sphéres nationales s’occuper de leurs affaires !
  2. Mais ou va lpe monde ,eh ben vous ne remarquez pas que les sionistes veulent faire affronter tout le monde contre tout le monde ils créent des tension de part et d’autre leur intention est claire ,vous peuples et gouvernements du monde vous qui veulent la paix la prospérité le bon voisinage;le progrés de l’humanité je vous le jure mille et une fois que vous essayez vainement TANT QUE CETTE VERMINE EXISTE ,TANT QU’UN SIONISTE ET EN VIE. Alors condition nécessaire et suffisante pour vivre ensemble harmonieusement c’est tout simplement ETRANGLEZ CES TUMEURS PAR LES INTESTINS DE LEURS RABBINS.
    1. Si je comprends bien les sionistes, c’est comme les Russes ou encore les Iraniens, c’est le mal, ceux qui sont à l’origine de tous nos malheurs… je te conseille la lecture de René Girard, Le Bouc-émissaire… mais c’est bien connu la séparation de la Corée c’est un coup des sionistes! Il va falloir que tu te désintoxiques de Soral et compagnie. Puis que tu comprennes que l’essentialisme est une maladie qui provoque l’idiotie.
      Enfin comme dirait Desproges, un jour j’irai vivre en théorie parce qu’en théorie tout se passe bien.
    2. Bonjour ,

      *

      Eh ben, votre courte analyse vaut son pesant d’or : Car elle est juste quant à la vraie cause du mal et que la Mafia Globale et non Pays des Nazi-Sionistes du monde USISRAËL avec ses larbins et collabos Traîtres de leurs propres Pays et Peuples, qui pousse le monde à s’entretuer les uns avec les autres, où eux sont autant les concepteurs que les arbitres et Juges, laissant faire leurs marionnettes et obligés, le sale boulot pour eux, pour en simplifier le shéma et leur “Know-How” ou “Savoir-Faire” propre de DominaSION et contrôle absolu du Pouvoir du monde…

      *

      Mais en ce moment même les augures pour eux les Nazi Sionistes de la Mafia Globale, ne sont pas bonnes et depuis l’Alliance Stratégique Chine-Russie, l’entrée de la Russie, comme allié de la Syrie, en septembre 2015 en Guerre directe en Syrie contre le Terrorisme International mercenaire Siono-Wahhabite de la Mafia Globale d’USISRAËL pour leurs sales Guerres par Procuration, eux n’en ayant pas dans le pantalon pour encore les faire eux-même,  le retournement de situation en Syrie, où leurs terroristes à la Mafia Globale se font écrabouiller et ratatiner en milliers par la Russie, la Syrie, leur aviation les bombardant 24/24/7/7, emportant probablement en “dégâts collatéraux” quelques dizaines ou plus de Conseillers et Instructeurs Oxydentaux et de leurs larbins alliés, même des Israéliens ont explosé dans le Centre Sioniste des OpéraSION-s armées Terroristes à Alep, détruits dans leur Bunker dans les montagnes par l’Aviation Russe et que c’est vraiment pas la joie en Israël et en Oxydent  des 2 Côtés de l’Atlantique…

      *

      Puis la Route de la Soie des Chinois est en grande préparation et que c’est le Glas que la Mafia Globale d’USISRAËL & Co larbins collabos entend sonner, autant dans les Affaires, que les Finances, ainsi que dans sa puissance Militaire, qui hormis les vociferations des imbéciles comme Pence, Mattis, lui le Criminel de Guerre et le Criminel contre l’Humanité de la Guerre en Irak, où il s’est distingué par une barbarie et cruauté inhumaine et inouïe contre la Population Civile désarmée à Falludja, bombardée en continu et de concert par l’aviation et l’artillerie et qu’il a donné l’ordre de la raser de la carte, à cause de la Résistance héroïque de ses habitants…, qui préféraient mourir debout en combattant que de mourir a genoux écrasés par la botte de cet Occupant par barbare, venu le détruire et piller de ses richesses et ressources (Pétrole à l’oeil, qui ne lui appartenait d’aucun Droit, pour engranger sur le Marché mondial des milliards de cette rapine, issue du Crime suprême) etc…etc…    👿        
      *
      Et maintenant hormis leur imbécilité et arrogance, ils sont en train d’éclater comme la grenouille voulant ressembler au taureau dans la fable par leur ridicule et pathétique gonflement des muscles, les menaces Ad Nauseam sur tout ce qui les frustre et qui leur résiste, comme la Corée du Nord, la Syrie les Novo-Russiens du Donbass en Ukraine, je viens de l’écrire et décrire, la dédollarisation qui avance à grands pas dans les échanges commerciaux du monde, qui amènera à la faillite des États-Unis AIPACSÉS, car le monde ne veut plus prendre en charge le coût de la dette Américaine et de son train de vie que NOUS TOUS PAYONS à leur place en achetant et payant avec ce Dollar $ papier c*l,  qu’ils impriment 24/24/7/7 et qui n’a aucune garantie, ni contrevaleur en or, l’or noir l’ayant par la Tromperie des Banksters remplacé et de la leur inventSION pétro-dollar, une méga escroquerie mondiale…, où tout ça comme facteurs réunis est un signe annonciateur de leur fin proche et c’est pour ça qu’ils hurlent comme des loups…, sentant leur mort venir car pour eux tout part en vrille et à veau l’eau, où juste leur Méga Propagande nous débitée en continu peut encore essayer de faire illusion et masquer la réalité et la vérité brute de coffrage…

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      Bref, ce cancer ou tumeur métastasée qu’est le Nazi-Sionisme de la Mafia Globale comme vous dites, il va s’auto-détruire de l’intérieur par lui-même, avec quelques coups de pouce de la Chine, de la Russie, des Pays des BRICS, de l’OCE et des Pays du Monde Multipolaire en gestation et devenir…

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      C’est leur chant du Cygne et danse mortuaire que les Nazi-Sionistes sont en ce moment même en train d’exécuter et pas autre chose, avant d’écrire nous  tous ensemble leur épitaphe, avec de possibles dégâts collatéraux qu’ils vont causer dans leur chute et auto-destruction, mais ce sera le prix à payer pour notre liberté et un Monde de Paix à bâtir car aucune Libération dans l’Histoire, n’a été concédée, ni offerte sur un plateau d’argent par les bourreaux, assassins et esclavagistes aux victimes et enchaînés dans la soumission et servitude, mais a toujours été gagnée d’âpre lutte et au prix du sang, pour que d’autres puissent être libres et se détacher de leurs chaînes et statut d’esclaves et soumission…

      *
      Ceux qui ne le savent pas, soit sont ignorants, soit inconscients et à la mémoire historique courte ou plusieurs de ces facteurs combinés ensemble, les empêchent de réaliser l’État des Lieux de leur propre Société, in extenso celui plus large de celui du monde, les 2 étant intrinsèquement reliés…

      *
      Et ce qui vient de se passer en France avec le Premier Tour des Élections Présidentielles, la fraude, le Peuple qui vote pour son futur bourreau de l’Establishment etc…, en est une parfaite illustration avec Macron l’imposteur porté aux nues, le futur fossoyeur de la France… de l’État des Lieux de l’Oxydent, Sionisé jusqu’à la moelle et en décrépitude multiple totale…

      *

      Tempore cognoscemus / Qui vivra verra

      *
      Bien à vous et aux autres..

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      Phoenix 

  3. Le plus surprenant, je trouve, c’est que le Carl Vinson n’a pas été perturbé dans son plan de navigation. Personne ne lui a demandé de changer de route ? Ou bien une semaine après ?
    A croire que le Pentagone se fout complètement de ce que peut bien tapoter le POTUS sur tweeter…

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