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Économie

Le Medef reste la première organisation patronale en France

Le Medef reste la première organisation patronale en France, suivi par la CPME puis l'U2P, selon les chiffres communiqués par la Direction générale du travail, qui prennent en compte les nouvelles règles de calcul de la représentativité.

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Bâtiment du Medef à Paris en 2013

En ce qui concerne le nombre de salariés, le Medef est nettement en tête, avec 8,52 millions de salariés.

JACQUES DEMARTHON / AFP

Le Medef reste la première organisation patronale en France, suivi par la CPME puis l'U2P, selon les chiffres communiqués mercredi 26 juillet par la Direction générale du travail (DGT), qui prennent en compte les nouvelles règles de calcul de la représentativité. L'organisation dirigée par Pierre Gattaz arrive en tête aussi bien en ce qui concerne la répartition des crédits du fonds paritaire national que celle des voix au sein du conseil d'administration de ce fonds, selon le communiqué de la DGT.

Dans le détail, en nombre d'entreprises, le Mouvement des entreprises de France (Medef) passe toutefois en troisième position, avec 123.387 entreprises adhérentes, derrière la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), qui en compte 144.939, et l'Union des entreprises de proximité (U2P) avec 150.605 entreprises syndiquées.

Jusqu'à présent, le Medef revendiquait 750.000 entreprises adhérentes, la CPME entre 400.000 et 500.000. L'U2P (Union des entreprises de proximité), née récemment du rapprochement entre les artisans et les professions libérales, assurait pour sa part que son champ de représentation couvrait 2,3 millions d'entreprises, soit deux entreprises françaises sur trois.

Le Medef en tête en nombre de salariés

En ce qui concerne le nombre de salariés, le Medef est nettement en tête, avec 8,52 millions de salariés, devant la CPME (3 millions) et l'U2P (507.000), selon les chiffres de la DGT. Jamais auparavant l'audience patronale n'avait été mesurée selon des critères précis et les organisations professionnelles s'appuyaient sur le nombre total d'entreprises raccrochées à une convention collective, qu'elles soient syndiquées ou non, pour témoigner de leur importance.

Mais la loi du 5 mars 2015, puis la loi Travail, ont instauré un cadre juridique pour déterminer la représentativité de chaque syndicat d'employeurs, mesurée à partir du seul nombre d'entreprises versant une cotisation. Ce cadre permet ensuite la répartition des sièges dans les instances paritaires, comme l'Unedic ou l'Agirc-Arrco, mais aussi celle des subventions du fonds paritaire national.

Selon les nouvelles règles, pour les mandats dans le fonds paritaire national, le nombre d'entreprises adhérentes est pris en compte à hauteur de 30% et celui du nombre de salariés à 70%; pour les crédits alloués, les deux critères sont pondérés à hauteur de 50%.

(Avec AFP)

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