Le montant total des redressements imposés par les Urssaf pour " travail dissimulé " s'est élevé à 401 millions d'euros en 2014, contre 320 millions l'année précédente, une hausse de 25 %, affirment mardi Les Echos 

Le montant total des redressements imposés par les Urssaf pour " travail dissimulé " s'est élevé à 555 millions d'euros en 2016.

afp.com/Eric Piermont

La lutte contre la fraude sociale porte ses fruits. Selon Les Echos, les Urssaf ont mené des redressements record au titre du travail dissimulé en 2016, pour un montant total et record de 555 millions d'euros. Un chiffre en hausse de 20 % en 2016.

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Selon le quotidien économique, deux raisons principales expliquent cette hausse des redressements menés par l'organisme collecteur des cotisations de Sécurité sociale (Acoss). Tout d'abord, une meilleure efficacité des opérations menées par l'administration, qui vise désormais en priorité les secteurs considérés comme à risque, aux importants enjeux financiers.

Preuve de ce meilleur ciblage, alors que les redressements sont en hausse, le nombre de contrôles est en baisse (-4% en 2016), mais ceux-ci sont plus efficaces. 89% de ces contrôles ont donné suite à un redressement.

Le BTP, mauvais élève du travail dissimulé

Le renforcement des pénalités par le Parlement (entre 25 et 40% des montants selon Les Echos) a également permis cette hausse.

Les chiffres révélés par Les Echos donnent à voir quels secteurs sont les plus touchés par le travail dissimulé. Le quotidien précise que "la moitié (51%) du travail dissimulé est détectée dans le secteur du BTP - une part encore plus grande qu'en 2015". "Viennent ensuite les services administratifs (11%), puis l'hôtellerie-restauration (4 %), à égalité avec l'industrie", écrit-il sans citer de source.

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