
L’agence de renseignement américaine NSA a annoncé, vendredi 28 avril, qu’elle mettait un terme à sa pratique controversée de passer au crible les e-mails et les SMS envoyés par les Américains à l’étranger qui feraient référence à une personne sous sa surveillance. Soulignant qu’elle pourrait toujours le faire en toute légalité, l’Agence de sécurité nationale a affirmé qu’elle prenait cette initiative pour protéger la vie privée des citoyens.
La NSA a l’autorisation de collecter les communications des cibles étrangères, mais pas celles de citoyens américains, sauf dans des situations précises ou si elle obtient auprès de la justice un mandat le lui permettant. Elle a ainsi légalement le droit d’examiner les correspondances électroniques envoyées hors des Etats-Unis, si elles mentionnent spécifiquement une personne faisant l’objet d’une surveillance par ses services.
Cette pratique a soulevé d’importantes critiques du côté des défenseurs des droits civils, qui estiment que cela enfreint les principes de la Constitution. La NSA a rapporté qu’elle mettait volontairement fin à cette collecte, tout en soulignant qu’elle le faisait même si cela signifiait qu’elle n’aurait plus accès à d’importantes informations en matière de lutte contre les piratages informatiques et contre le terrorisme.
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