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Le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon a lancé vendredi une charge virulente contre le pacte de responsabilité, dénonçant un "deal" entre le patron du Medef et le président François Hollande et estimant qu'"on se moque du monde", dans une interview au quotidien Libération. "Le président de la République signe son deal avec Pierre Gattaz (patron du Medef, NDLR), puis on nous demande de nous rencontrer entre organisations patronales et syndicales. Il nous siffle, et il faudrait qu'on arrive ! On a l'impression d'être utilisés, c'est assez désagréable", dénonce le responsable CGT dans le quotidien, alors que les partenaires sociaux engagent vendredi les discussions sur les "contreparties" en matière d'emploi que pourraient concéder les entreprises en échange des 30 milliards d'euros de baisse de charges promis par le gouvernement.
"C'est affligeant... On se moque du monde !"
Selon M. Lepaon, "le président de la République n'a pas choisi son moment par hasard. Il annonce ce pacte dans la précipitation à un moment où la courbe du chômage continue à augmenter". "Quand on ne veut pas parler du bilan, on parle d'autre chose", dénonce le leader CGT pour qui le Medef "a compris la faiblesse de Hollande et les entreprises en profitent pour en réclamer toujours plus". Pour M. Lepaon, baisser le coût du travail "ne sert à rien". Il dénonce des discussions qui ne sont "pas à la hauteur des enjeux" et déplore le fait que la réunion de vendredi, qui intervient deux mois après l'annonce du pacte par le président lors de ses voeux de fin d'année ne soit qu'"une réunion de calendrier et de méthode".
"C'est affligeant... On se moque du monde ! C'est une insulte à tous celles et ceux qui ont réellement à coeur d'améliorer la situation économique et sociale de notre pays", lance M. Lepaon dans cet entretien, soulignant toutefois que son syndicat participera aux discussions, ne pratiquant pas, dit-il, "la politique de la chaise vide".
Normal, devant le bilan catastrophique des dirigeants en place, le dernier recours pour ce Président c'est de baisser la tête et dire oui au patronat !
Qui l'eut cru, un Président de la république portant l'étiquette socialiste mais abdiquant pour une politique social démocrate sauvé par les patrons ! C'est un bon compromis pour ce président !
Histoire de remonter le score PCF aux municipales, il a pris du temps ce gars-là pour trouver ce que tout le monde avait déjà subodoré depuis le début : le PCF n’a plus la dégaine rapide et meurtrière qu’on lui a connue au temps du grand frère soviétique : manque d’entraînement sans doute... En a-t-il référé au dernier communiste vivant Kim-Jon-un ? On sait tout de même que Hollande après avoir matraqué les entreprises a été prié par Solferino de mettre du gras dans les rouages, c'est la volte-face que n'attendait pas le PCF de son allié : Hollande capable de tout trahir pour rester président, ça on savait aussi...