Le tour du monde de deux Rémois pour lutter contre la maladie de Lyme
Parmi eux, Augustin Caccours et Charles de Bohan rentrent de Laponie où ils ont vécu dix jours à voyager avec des chiens de traîneaux et dormir à la belle étoile. D’ailleurs, Augustin a failli y laisser son nez, congelé un matin au réveil par des températures avoisinant les moins 35º. « Nous dormions dans un sac de couchage et seul le visage dépassait », racontent-ils. « Nous avions une tente pour les nuits où il neigeait mais parfois, nous nous endormions au sec et le matin, nous nous retrouvions sous la neige… On vivait au jour le jour. C’était assez sportif car parfois nous courions à côté des chiens pour ne pas trop les fatiguer dans la poudreuse. »
Hébergés et nourris au gré des rencontres
Ces deux jeunes Rémois, étudiants, n’ont peur de rien. Charles de Bohan a déjà fait le tour du Royaume-Uni avec les poches vides, se faisant héberger et nourrir au gré des rencontres. Il a aussi participé au 4L trophy, toujours au profit de l’Enfance pétillante et entrepris l’ascension du Mont-Blanc.
Il récolte de l’argent en mettant une cagnotte en ligne avec des défis. « Nous avons par exemple été chargés de construire une niche, de déneiger le camp ou de pêcher sous la glace avec une méthode traditionnelle. Les gens pouvaient nous suivre sur notre page Facebook. Nous avons réussi à remporter 2 000 euros de sponsors et 300 euros avec les défis. »
Les deux jeunes hommes évoquent une expérience dépaysante. « Nous sommes montés très au nord, si haut qu’il n’y a plus aucune végétation. La neige et le ciel se confondent. La glace s’étale à perte de vue. À cet endroit, on ne croise plus que quelques rênes. Le silence est impressionnant. On entend juste le bruit du vent. »
Prochaine aventure pour Charles, parcourir tous les pays autour de la mer Adriatique jusqu’à la Grèce avec pour seul bagage un sac à dos. Et toujours sans argent.
Son objectif est de mobiliser la jeune génération à la maladie de Lyme qui fait des ravages quand elle n’est pas détectée assez rapidement.
Il essaye de relever deux défis par an en plus de ses études. « Dès qu’on commence une aventure, il faut qu’on commence à préparer la suivante », dit-il.
Avec son groupe, il vend aussi des casquettes à l’effigie des Walking French. Il jette toutes ses forces dans la bataille contre la maladie.
Pour suivre leurs aventures sur Facebook, The walking french. Pour les contacter, charlesdebohan@hotmail.fr ou walkingfrench@gmail.com.
