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Hillary Clinton met en cause le FBI et WikiLeaks dans sa défaite à la présidentielle de 2016

« J’étais sur le chemin de la victoire », a-t-elle affirmé. Donald Trump a répliqué sur Twitter : « Peut-être que Trump a tout simplement fait une super campagne ? »

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 03 mai 2017 à 00h52, modifié le 03 mai 2017 à 07h19

Temps de Lecture 2 min.

L’ancienne candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, mardi 2 mai à New York.

Hillary Clinton a estimé, mardi 2 mai, qu’elle aurait remporté l’élection présidentielle du 8 novembre 2016 aux Etats-Unis sans l’intervention tardive du directeur du FBI James Comey dans la campagne et la publication par WikiLeaks de courriels du président de son équipe de campagne John Podesta. « Si l’élection avait eu lieu le 27 octobre, je serais votre présidente », a-t-elle assuré.

« J’étais sur le chemin de la victoire jusqu’à ce que la lettre de Jim Comey le 28 octobre et le WikiLeaks russe créent le doute dans la tête des gens qui penchaient en ma faveur, et qui ont fini par prendre peur », a déclaré l’ancienne candidate à New York, interrogée par une journaliste lors d’un événement de l’ONG Women for Women International.

Le vainqueur de l’élection, Donald Trump, a rapidement réagi sur Twitter :

« Le directeur du FBI Comey est la meilleure chose qui soit arrivée à Hillary Clinton, car il a laissé faire pour beaucoup de [ses] méfaits ! L’affaire bidon Trump-Russie était une excuse utilisée par les démocrates pour justifier la perte de l’élection. Peut-être que Trump a tout simplement fait une super campagne ? »

Le 28 octobre 2016, à quelques jours de l’élection, le directeur du FBI avait annoncé dans une lettre au Congrès la réouverture d’une enquête sur l’utilisation par Hillary Clinton d’un serveur privé lorsqu’elle était secrétaire d’Etat. Dans le même temps paraissaient des e-mails de John Podesta que les hackers russes se seraient procurés, selon les services de renseignement américains.

« Ai-je fait des erreurs ? Mon Dieu, oui », a tout de même reconnu Mme Clinton, promettant une « confession » et une « demande d’absolution » dans un livre à l’automne : « J’assume absolument ma responsabilité personnelle. La candidate, c’était moi. »

« Trois millions de voix de plus que mon adversaire »

« Mais la raison pour laquelle nous avons perdu se trouve dans les événements des dix derniers jours » de la campagne, a-t-elle poursuivi, martelant que le vote anticipé, les sondages et les remontées de terrain la montraient gagnante jusqu’à la fin octobre.

Reprenant les conclusions de l’administration Obama, elle a accusé le président russe Vladimir Poutine, supposé entretenir une haine tenace à son égard depuis qu’elle a critiqué le déroulement d’élections russes en 2011. « Il a certainement interféré dans notre élection, clairement pour me nuire et aider notre adversaire », a-t-elle déclaré.

« Quand vous regardez mon adversaire et les déclarations de sa campagne, ils se sont assez coordonnés avec les objectifs du leader dont je tairai le nom », a-t-elle dit, sans aller jusqu’à directement accuser MM. Trump et Poutine de collusion.

La démocrate a également mis en cause la misogynie, comme elle l’avait déjà fait en avril.

« J’ai gagné trois millions de voix de plus que mon adversaire », s’est vantée la démocrate. M. Trump a perdu au suffrage populaire, mais remporté l’élection au suffrage indirect.

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Les déclarations de Mme Clinton risquent de renforcer son image de mauvaise perdante, alors qu’une partie des démocrates estime que c’est bien sa stratégie électorale, peu focalisée sur les classes populaires blanches, qui est en cause.

Mais Mme Clinton n’a aucune intention de s’effacer. « Je suis de nouveau une citoyenne active, membre de la résistance », a-t-elle lancé.

Le Monde avec AFP et Reuters

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