"Fake news" : Facebook a supprimé 30 000 faux comptes en France !

Dans un rapport, Facebook confirme être la cible d'acteurs malveillants. Acteurs qui manipulent notamment l'opinion publique en période électorale.

Par 6Medias

Le réseau social explique dans son rapport que cette manipulation de l'opinion publique ne peut être conduite que par des personnes réelles.
Le réseau social explique dans son rapport que cette manipulation de l'opinion publique ne peut être conduite que par des personnes réelles. © AFP

Temps de lecture : 2 min

Depuis plusieurs mois, Facebook est au cœur de nombreuses critiques concernant la désinformation galopante qu'il est possible d'observer sur le réseau social. Tim Berners-Lee, l'un des pionniers d'Internet, encourageait en mars dernier les acteurs principaux des réseaux sociaux à mettre en place des dispositifs afin de filtrer les contenus et empêcher la propagation des « fake news ». Dans un rapport publié le 27 avril, Facebook reconnaît que plusieurs acteurs sur son réseau tentent de manipuler l'opinion publique, notamment en période électorale.

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Si le réseau créé par Mark Zuckerberg relativise grandement l'ampleur des conséquences possibles de ces tentatives de manipulations lors des élections américaines, il voit autrement l'impact sur l'élection présidentielle française qui oppose depuis le 23 avril Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Afin de contrer ces manipulations d'opinion, Facebook révèle ainsi dans son rapport « avoir pris des mesures contre 30 000 faux comptes » en France depuis le 13 avril dernier, soit dix jours avant le premier tour du scrutin.

Des méthodes identifiées

Facebook refuse cependant d'utiliser le terme « fake news » dans son rapport, trop général selon lui. Le réseau a cependant identifié certaines pratiques qui ont conduit à la suppression de ces 30 000 comptes en France. Des contenus publiés à plusieurs reprises, ou un volume disproportionné de créations de contenus, par exemple. Et il retient également plusieurs formes de manipulation de l'opinion : le « false news », désignant de faux articles prétendant être factuels, le « false amplifier », soit une action coordonnée par différents faux comptes afin de manipuler intentionnellement une discussion politique ; et la « disinformation », soit une information, un contenu généralement imprécis ou incomplet mais volontairement partagé à plusieurs reprises.

Une chose est sûre, affirme Facebook : « La plupart des opérations d'information ne sont pas pilotées par des processus automatisées, mais par un réseau de personnes coordonnées qui se consacrent à l'exploitation de faux comptes. »

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Commentaires (15)

  • FLYTOXX

    Je n’occulte rien du tout.
    Pénélope a été employée comme attachée parlementaire par son époux, pratique courante chez les élus.
    Chaque député reçoit une indemnité mensuelle de 9 561 € brut (14 341 € net) pour rémunérer ses collaborateurs qu’il organise comme il l’entend.
    Les tâches se subdivisent en travail d’assemblée (logistique, dossiers législatifs et locaux, secrétariat, questions au gouvernement, amendements, relation presse, représentation…) et travail à domicile souvent confié au conjoint (courrier, réception, gestion des appels, logistique, conseil, relecture, représentation, permanence de tous les instants surtout pendant l’absence du député). Cette seconde partie n’est pas aussi formalisée ni structurée qu’un poste de comptable mais elle est néanmoins prégnante et réelle. Bien sûr, si on vous demandait du jour au lendemain de donner le détail de votre emploi du temps sur les trente dernières années, vous auriez peut être du mal à être précis.
    Si son épouse ne l’avait pas assisté, Fillon aurait dû rémunérer une ou d’autres personnes. Globalement la dépense serait restée la même. Au demeurant, au cas ou Pénélope devrait rembourser ses salaires, elle les reverserait à…. Fillon puisqu’ils rentraient dans son enveloppe parlementaire. Le contribuable n’a donc en rien été lésé ce qui prouve bien que l’affaire a été montée non dans un esprit de justice mais pour salir le candidat Républicain.
    Le cas Le Roux est sensiblement différent. Il a engagé ses filles alors qu’elle avaient moins de 15 ans, n’a pas respecté un certain nombre de dispositions contractuelles du droit sur le travail des mineurs et surtout signé des CDD au moment où l’assemblée était fermée et alors qu’une de ses filles au moins était embauchée à temps plein à Bruxelles. Néanmoins, pas plus que pour Fillon le PNF n’a compétence pour intervenir au nom de la séparation des pouvoirs. Son cas relève de l’inspection du travail et du règlement de l’Assemblée. (A SUIVRE §2)

  • FLYTOXX

    Mes contradicteurs nient la cabale dont a été victime Fillon et se retranchent sur le fait que, d’après eux, ce qui lui arrive est bien mérité.
    Vous parlez de « indécence de cadeaux reçus soi-disant sans contre-partie » sans doute faites vous allusion aux 45 000 € de costumes de Fillon.
    Si je suis bien votre raisonnement, dès lors qu’un homme politique reçoit des présent d’une certaine valeur, il devient redevable et engagé ce qui, d’office, le rendrait inapte à la Présidence.
    Alors à cette aune, il faut que Macron retire très vite sa candidature : son épouse est habillée gracieusement par plusieurs grands couturiers, à 35 000 € pièce, prix moyen d’une robe de haute couture (mais cela peut aller beaucoup plus haut) : Fillon et ses costumes est enfoncé !
    Durant son mandat de ministre, et sur ses frais de mission, Macron est allé à la City de Londres lever des fonds pour financer sa future campagne auprès de grands banquiers. Il aurait recueilli 12 millions d’euros. Ce genre de prêts se transforment souvent en dons, c’est un secret de polichinelle.
    Mais ce n’est pas tout, puisque vous avez abordé le problème des compromissions, parlons en un peu concrètement.
    Une des premières mesure du nouveau ministre des finances Macron a été de favoriser, contre l’avis de son prédécesseur l’achat de SFR par le milliardaire Patrick Drahi.
    Dans les 6 mois qui ont suivis cette juteuse opération la valeur boursière du groupe Drahi a augmenté de 14 MILLIARDS d’euros (à rapprocher des 45 000 € des costumes de Fillon).
    C’est sans doute un hasard si BFM/TV, média propriété de Drahi, soutient à fond la campagne de Macron ! (A SUIVRE §3)

  • FLYTOXX

    Bernard Mourad, banquier de Drahi, a rejoint l’équipe de campagne de Macron (toujours les liens étroits avec la haute finance). Intervenant en tant que chargé des questions de santé d’En Marche dans une conférence où il exposait les propositions du candidat en la matière, notamment l’augmentation du remboursement de certains médicaments, Mourad fut interpellé par Formindep (Association pour une information médicale indépendante) en ces termes : « qui parle ? Le porte-parole de Macron ou le speaker de Servier ?  » à la suite de quoi il dû présenter sa démission.
    Outre ses autres fonctions, ce Monsieur est en effet grassement payé depuis 2013 par le laboratoire médical Servier pour un travail de lobbying et, coïncidence, une bonne partie des médicaments prévus pour être mieux remboursés sont commercialisés par Servier ! Encore un hasard ?

    Si on épluche sur 30 ans avec des moyens considérables la vie de n’importe quel individu, aussi honnête soit-il et que l’on présente les choses de façon spécieuse, on trouvera toujours matière à le salir, à le déconsidérer.
    C’est ce qui s’est passé pour Eric Woerth. Parce qu’il devenait gênant et pour déstabiliser Sarkozy. Woerth a été la cible d’accusations ignominieuses doublées d’une campagne médiatique qui l’a traîné dans la boue. Il a dû démissionner.
    Après plusieurs années d’instruction, la justice l’a totalement blanchi de toutes les charges portées contre lui ce qui n’a donné lieu qu’à de discrets entrefilets dans la presse et aucune excuse. L’honneur d’un homme a été bafoué, sa carrière brisé, mais la magouille a réussie.
    Le même procédé a été utilisé au décuple contre Fillon. Tolérer ce genre de pratiques c’est accepter de voir la démocratie s’étioler, c’est ouvrir la porte à l’anarchie.
    Votre marmotte a raison de se poser des questions, mais conseillez lui d’élargir son champ d’investigation, de croiser ses sources d’information et de ne pas se montrer trop crédule.
    Cordialement.