Rien ne va plus pour Marine Le Pen. Après un débat catastrophique face à Emmanuel Macron mercredi soir, un déplacement chahuté en Bretagne jeudi, la candidate d'extrême droite a de nouveau dû faire face à ses opposants ce vendredi, pour son dernier déplacement -surprise- de campagne, à Reims.

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Marine Le Pen a été accueillie par des slogans hostiles lors de sa visite à la cathédrale de la ville avec des "rends l'argent" -allusion aux affaires judiciaires sur le financement du FN- et des "Résistance!" scandés par des militants d'Emmanuel Macron et de la France insoumise rapporte Franceinfo.

Face à une foule bruyante, mais non-violente, Marine Le Pen s'est réfugiée avec son équipe ainsi que Nicolas Dupont-Aignan, dans la cathédrale de la ville, dont les portes étaient gardées par les forces de l'ordre pour assurer leur sécurité.

Marine Le Pen exfiltrée par une porte dérobée

Selon BFMTV, Florian Philippot, le numéro 2 du FN, et David Rachline, le directeur de campagne de la candidate, ont pu être exfiltré par leurs gardes du corps. Marine Le Pen, elle, ainsi que Nicolas Dupont-Aignon, ont dû quitter la cathédrale par une porte dérobée, d'ordinaire fermée au public, pour échapper aux manifestants.

En début de matinée, le maire Les Républicains de la ville Arnaud Robinet, informée de la venue de Marine Le Pen, avait posté un message hostile à la candidate du Front national: "Ne perdez pas votre temps, Reims est une ville de réconciliation!"

Sitôt exfiltrés, Florian Philippot a dénoncé sur Twitter "les excités de Macron" tandis que Nicolas Dupont-Aignan, le Premier ministre de Marine Le Pen en cas d'accession à l'Elysée, s'en est pris "aux gauchistes" qui ne respectent ni "la démocratie" ni "l'histoire de France". La candidate, elle, a déploré l'absence "de dignité".

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