Publicité

L'Amérique bluffée par la victoire de Macron

+VIDEO. Le président des Etats-Unis Donald Trump a félicité Emmanuel Macron pour sa "large victoire" lors de l'élection présidentielle française.

Par Elsa Conesa

Publié le 7 mai 2017 à 23:15

Fin avril, Donald Trump , tout en jurant ne pas lui apporter son soutien. Mais il n'a guère attendu dimanche pour féliciter le vainqueur, Emmanuel Macron, saluant - dans un tweet - son "big win" (large victoire), et son souhait de travailler avec lui rapidement.

L'ancienne candidate Hillary Clinton a de son côté souligné la "défaite de ceux qui tentent d'interférer avec la démocratie" et parlé de victoire pour "la France, l'Europe et le monde".

D'après les chiffres communiqués par l'ambassade, les Français vivant aux Etats-Unis ont massivement voté pour le candidat d'En Marche (92,26 %), contre 7,74 % pour Marine Le Pen.

Publicité

Fascinés par la progression de l'extrême droite, les médias américains avaient joué à se faire peur jusqu'à la dernière minute. L'attaque informatique dont ont été victimes les équipes d'"En Marche" révélée vendredi, et qui semble avoir été menée par le groupe qui a piraté le serveur du parti démocrate pendant la campagne américaine, a reçu aux Etats-Unis un écho particulier. Plusieurs enquêtes sont toujours en cours outre-Atlantique, au sujet des tentatives d'ingérence attribuées à la Russie.

VIDEO - Dominique Seux : « Pourquoi la France peut, et va, s’en sortir »

Une "défaite du populisme" pour le Washington Post

La victoire d'Emmanuel Macron n'en a pas moins été largement saluée comme une "défaite du populisme" (Washington Post), "un coup d'arrêt à la vague nationaliste en Europe" (Wall Street Journal). « Les électeurs français n’ont pas été séduits par des illusions ’nativistes’ et ont choisi un président jeune et optimiste, qui croît que la France doit rester ouverte, progressiste, tolérante et européenne », écrit le « New York Times » dans l’éditorial de son édition de lundi. « C’est embêtant, mais dimanche, les Français ont conservé leur droit de se prétendre intellectuellement supérieurs aux Américains », écrit le chroniqueur satirique du « New Yorker », Andy Borowitz. Même la chaîne conservatrice Fox News, soutien indéfectible du président américain, titrait dimanche sur la "déroute" de Marine Le Pen.

Côté politiques, l'ex-candidat démocrate "socialiste" Bernie Sanders a été le premier à saluer le "rejet du racisme et de la xénophobie", tandis que l'ancien candidat aux primaires républicaines Marco Rubio, surnommé "little Marco" par Donald Trump pendant la campagne du fait de son âge (45 ans), a rappelé les "valeurs communes" aux deux pays, "alliés et amis". Un peu plus tôt, l'ancien président Bill Clinton avait lui aussi félicité le vainqueur dans un tweet.

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité