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Syrie

Syrie: des rebelles quittent Damas pour la première fois depuis 2011

En Syrie, la première évacuation de rebelles d'un quartier de Damas depuis le début du conflit en 2011 a commencé lundi : 40 bus sont arrivés dans le quartier de Barzé, à l’est de la capitale, pour transporter près d’un millier de personnes, dont 500 combattants, vers la province d’Idleb, contrôlée par des rebelles et des jihadistes, dans le nord-ouest du pays.

40 bus sont arrivés dans le quartier de Barzé, à l’est de la capitale, pour transporter près d’un millier de personnes, dont 500 combattants, vers la province d’Idleb.
40 bus sont arrivés dans le quartier de Barzé, à l’est de la capitale, pour transporter près d’un millier de personnes, dont 500 combattants, vers la province d’Idleb. SANA/Handout via REUTERS
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Avec notre correspondant à Beyrouth,  Paul Khalifeh

Le quartier de Barzé, situé à la périphérie est de Damas, était contrôlé par les rebelles depuis 2012. Début février, l’armée syrienne a lancé une vaste offensive qui lui a permis d’encercler complètement le secteur et d’avancer dans le quartier voisin de Qaboun. Après 80 jours de combat, les rebelles ont accepté d’évacuer cette région stratégique, d’où ils pouvaient atteindre avec des canons et des roquettes le centre de la capitale.

L’évacuation commencée lundi 8 mai doit s’achever jeudi 11. Selon la télévision du Hezbollah libanais Al-Manar, 7 500 personnes, dont 1 500 combattants, doivent quitter Barzé pour Idleb. Quelques dizaines d’insurgés ont décidé de rester sur place pour profiter d’une loi d’amnistie décrétée par le président Bachar el-Assad.

Des négociations sont en cours pour conclure un accord similaire à Qaboun, où un calme précaire a régné ces dernières 48 heures après des combats acharnés qui ont duré des semaines.

Avec l’évacuation de Barzé, le régime contrôle désormais 80% des quartiers périphériques de la capitale, qui était sur le point d’être totalement encerclée par les rebelles il y a quatre ans.

Ces accords d’évacuation sont critiqués par l’Observatoire syrien des droits de l’homme et certains milieux de l’opposition, qui dénoncent des transferts de populations sur des bases confessionnelles.

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