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Scandale en Afrique du Sud : des affiches inspirées de la propagande nazie dans une université

Sous l’apartheid, Stellenbosch était considérée comme le foyer intellectuel des Afrikaners, la minorité blanche au pouvoir.

Le Monde

Publié le 11 mai 2017 à 09h54, modifié le 11 mai 2017 à 09h54

Temps de Lecture 1 min.

L’affiche de l’université de Stellenbosh, à gauche, et l’original nazi, à droite

Des affiches inspirées d’images nazies ont provoqué un scandale dans une université sud-africaine, qui a annoncé mercredi 10 mai que trois étudiants étaient interrogés.

Ces affiches imitant des affiches de propagande nazie, apparues mardi sur des panneaux de l’université de Stellenbosch, près du Cap, appelaient à une réunion d’étudiants « anglo-afrikaner ».

« Ces affiches promouvant une polarisation et une supériorité raciale, avec des références à la propagande nazie, sont absolument inacceptables », a réagi l’université, rappelant « l’égalité naturelle des êtres humains ».

Pratiques racistes persistantes

Les affiches montraient une jeune femme et un jeune homme blonds dans des poses directement inspirées d’affiches de propagande nazie.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’Afrique du Sud malade de la xénophobie

Au temps de l’apartheid en Afrique du Sud, l’université de Stellenbosch était considérée comme un foyer intellectuel des Afrikaners, la minorité blanche au pouvoir.

Ces dernières années, des étudiants ont protesté contre la poursuite de pratiques racistes dans cette université. Certains étudiants ont fait campagne pour que la langue afrikaans ne soit plus utilisée dans l’enseignement et soit remplacée par l’anglais. Selon eux, l’afrikaans est la langue de l’oppression du régime d’apartheid et elle désavantage les étudiants noirs pour qui elle n’est pas la langue maternelle, contrairement aux étudiants blancs.

En mars dernier, un foyer pour étudiants de l’Université de Pretoria s’était défendu d’accusations de racisme pour sa politique de n’héberger que des Blancs parlant afrikaans depuis son ouverture en février. Les étudiants qui logent au De Goede Hoop Koshuis (« La résidence de bonne espérance »), doivent être chrétiens et parler la langue des descendants des immigrés hollandais, qui fut aussi le langage officiel du régime ségrégationniste de l’apartheid de 1948 à 1994.

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