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VENEZUELA

Au Venezuela, le président Maduro prolonge l’état d’urgence en pleine contestation

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a prolongé pour la septième fois l'état d'urgence économique en vigueur depuis janvier 2016. Lundi et mardi, trois nouveaux décès sont venus porter le bilan des manifestations sanglantes à 42 morts.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro s'exprime à la télévision, mardi 16 mai 2017.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro s'exprime à la télévision, mardi 16 mai 2017. Présidence vénézuélienne/AFP
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Alors que la vague de protestations qui dure depuis six semaines a fait 42 morts, le président du Venezuela Nicolas Maduro a une nouvelle fois prolongé l'état d'urgence économique en vigueur depuis janvier 2016, selon un décret publié mardi 16 mai.

>> À voir : Venezuela : les visages de l'opposition

Cette mesure, renouvelée pour la septième fois, pour une durée de 60 jours, permet au chef d’État socialiste de restreindre les "garanties" constitutionnelles et de prendre des mesures spéciales d'"ordre social, économique, politique et juridique".

Nicolas Maduro peut ainsi "concevoir et mettre en œuvre des plans spéciaux de sécurité nationale pour faire face aux actions déstabilisatrices qui portent atteinte à la paix de la Nation, à la sécurité personnelle et à la protection des installations et biens publics et privés", selon le texte.

Nicolas Maduro est confronté depuis le 1er avril à une vague de manifestations hostiles quasi quotidiennes dans un pays en proie à une profonde crise économique. Trois manifestants blessés par balle sont décédés lundi et mardi, portant le bilan à 42 morts en six semaines de protestations. Au moins 155 civils ont été emprisonnés sur ordre de tribunaux militaires, a dénoncé l'ONG Foro Penal.

Le Conseil de sécurité va discuter du Venezuela

L'opposition exige des élections générales anticipées et rejette la décision du chef de l'État de convoquer une assemblée constituante pour réformer la Constitution datant de 1999, estimant qu'il s'agit d'une manœuvre pour repousser le scrutin présidentiel prévu fin 2018 et s'accrocher au pouvoir.

Le président vénézuélien a également décrété au printemps 2016 l'état d'exception, qui attribue des pouvoirs spéciaux aux militaires et autres forces de sécurité, y compris des groupes civils, afin de maintenir l'ordre et défendre le pays d'une agression extérieure.

À New York, le Conseil de sécurité de l'ONU va discuter mercredi à huis clos de la crise au Venezuela à la demande de Washington.

Avec AFP

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