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"J'aime mes enfants, mais je ne leur confierais pas les codes nucléaires", écrit le NY Times sur Trump

+ VIDEO. Depuis deux jours le New York Times multiplie les éditos attaquant frontalement le président américain Donald Trump.

Par Les Echos

Publié le 17 mai 2017 à 14:46

Par le truchement de ses éditos, le célèbre quotidien américain a déclaré la guerre au président des Etats Unis. Dans celui d'aujourd'hui, le New York Times interpelle directement les responsables du parti Républicains en affirmant qu'il est temps de considérer l'option d'une destitution de Donald Trump. Le journal reproche notamment au président son amateurisme, voir même son attitude infantile, ainsi que son penchant à l'abus de pouvoir.

"Il y a, semble-t-il, une basique immaturité de l'homme qui occupe maintenant la présidence. C'est un enfant qui balance des informations classifiéesafin d'impressionner un visiteur distingué", écrit l'éditorialiste Ross Douthat en faisant référence aux révélations du New York Times de la veille faisant état de cette éventualité suite à l'entretien avec Sergei Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe.

Vidéo : Trump risque-t-il la destitution ?

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"C'est un enfant qui a demandé au chef du FBI pourquoi la loi ne peut pas être suspendue pour l'un de ses amis et allié. C'est un enfant qui ne comprend pas les conséquences évidentes de ses actions les plus vindicatives - comme de limoger l'homme à qui tu as demandé de potentiellement faire obstacle à la justice sur ta simple demande", poursuit le journal en référence à une autre de ses révélations concernant l'existence d'un mémo rédigé par James Comey - le patron du FBI effectivement limogéla semaine dernière par le président - relatant une demande orale que lui aurait adressée Donald Trump. Et d'ajouter : "un enfant ne peut pas être président. J'aime mes enfants, mais ils ne peuvent pas avoir les codes nucléaires".

Appel solennel

Dans l'édito de la veille, le célèbre journal américain interpellait solennellement les membres du parti Républicain vis-à-vis de leur soutien au président : "Quand vont-ils décider qu’assez c’est assez ? Est-il possible qu’ils consultent au moins leur conscience, et se rappellent qu’ils ont fait le vœu de défendre la Constitution ?"

Mais au regard des dernières révélations, le quotidien va plus loin et interpelle directement mais "respectueusement" les chefs de fils du parti à la chambre des représentants et du Sénat, Paul Ryan et Mitch McConnell, ainsi que le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, à "reconsidérer leur soutien à un homme qui n'aurait jamais dû obtenir l'investiture de son parti, qui n'aurait jamais dû être élevé à ses responsabilités, n'aurait jamais dû être approuvé, soutenu et défendu par des gens qui comprennent qu'il n'est pas en adéquation avec le poste". Et de conclure : "Il est venu le temps de la rédemption".

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