Trump: la lutte antiterroriste n'est "pas une bataille entre religions"

"Une bataille entre le bien et le mal". C'est la formule employée par Donald Trump ce dimanche après-midi à Riyad, en Arabie Saoudite, dans son discours où il appelle à lutter contre le terrorisme islamiste.

"C'est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d'anéantir la vie humaine et des gens biens de toutes religions qui cherchent à la protéger", a-t-il lancé devant une cinquantaine de dirigeants du monde musulman, dont 37 chefs d'Etat ou de gouvernement. 

Donald Trump veut "tendre la main" au monde musulman

Le président américain emploie donc un ton beaucoup plus modéré que lors de sa campagne présidentielle. Il revendique même "transmettre un message d'amitié, de paix et d'amour". Il poursuit:

"C'est pourquoi j'ai choisi de faire mon premier déplacement au coeur du monde musulman. Et je m'engage à renforcer les amitiés du peuple américain, et d'oeuvrer pour la paix. Je m'engage à ce que les Etats-Unis ne cherchent pas à imposer leur vision à d'autres, mais de tendre la main". 

La "coalition des peuples pour éradiquer le terrorisme"

En outre, Donald Trump souhaite s'allier avec les pays du monde musulman pour vaincre l'extrémisme.

"Les pays musulmans doivent prendre leur part du fardeau pour que nous puissions vaincre l'extrémisme. Les terroristes ne doivent trouver de sanctuaire dans aucun de vos pays. Vous êtes des partenaires essentiels contre Daesh", a-t-il affirmé.

Le président américain prône ainsi une "coalition de peuples qui se liguent" contre le terrorisme, qu'il qualifie de "tragédie énorme":

"Peu de pays ont pu échapper à cette terreur. Les Etats-Unis ont été victimes d'attaques barbares depuis le 11 Septembre, à Boston, à San Bernardino. Les pays européens, africains, la Russie, la Chine, l'Australie, tous ces pays ont subi des attaques. Et les principales victimes de ces attentats étaient la population civile des pays du Moyen-Orient qui ont subi de plein fouet les conséquences du terrorisme. Selon des estimations, plus de 95% des victimes du terrorisme sont musulmans".

Après Riyad, le milliardaire, en difficulté dans son pays, doit se rendre en Israël, dans les Territoires palestiniens, au Vatican, à Bruxelles et en Sicile pour les sommets de l'Otan et du G7.