Because I am mad about women : épisode • 2/4 du podcast William Butler Yeats, un ego folk

. - TNP de Villeubannes
. - TNP de Villeubannes
. - TNP de Villeubannes
Publicité

Ne pas chercher une fausse beauté, ne pas créer une fausse foi, telle est la volonté des derniers poèmes.

Avec

Échappant au système symbolique parfois codifié qui caractérisait son style depuis le poème des "Cygnes Sauvages" de 1916, Yeats part d’un sursaut de vitalité, marqué d’ironie et d’emprunts populaires. Ici, la complainte du vieil enragé populaires.

Yeats but Why ? Est-ce encore un retour à Bonnefoy, son traducteur passionné ? Non, c’est plutôt la lecture des « Derniers poèmes" traduits par Jean Yves Masson, aux éditions Verdier, qui nous y mène, leur verdeur résonnante. On peut y ajouter la prime du moment : l’ardent Yeats fut une des admirations ostensible du jeune Nobel Dylan, avec cette nuance peut-être que l'Irlandais nous semble proche ou qu’il est traduisible. En tous cas, on dispose de plusieurs traductions, riches et fouillées. Et les notes qui les accompagnent nous emmènent loin, au delà de la lande. Poèmes pétris de réflexions, et parfois d’objections aux combats pour l’indépendance, poèmes à mille clés où planent le souvenir de Maud Gonne, militante de la cause irlandaise. Lui, son prix Nobel,Yeats, il l'obtint 1929 pour sa "poésie toujours inspirée » ( yeap !) on peut aussi rappeler le dramaturge qu’il fut.

Publicité

Le TNP de Villeubannes présentera "Ombres" du 7 au 11 février, alliant Synge et Yeats traduits par jean Pierre Siméon dans une mise en scène de Clara Simpson.

Extraits de:

- Quarante-cinq poèmes traduction de Yves Bonnefoy chez Gallimard

- derniers poèmes traduction. JY Masson - éditions Verdier

L'équipe