Législatives : ces candidats PS qui font campagne pour la «majorité présidentielle»
Ils sont une dizaine. Candidats aux législatives, le plus souvent investis par le PS, ils mettent sur leurs affiches de campagne la mention «majorité présidentielle». Une position qui divise le parti.
C'est le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) lui-même qui le concède ce lundi sur France Inter. «Il y a 150 candidats partenaires, donc pour eux c'est normal qu'ils n'aient pas le logo et il y a une petite quinzaine de candidats qui s'affichent avec la formule majorité présidentielle dont deux qui n'ont pas l'investiture PS, Manuel Valls et Malek Boutih», explique Jean-Christophe Cambadélis.
Il est donc des candidats socialistes, investis par le PS, qui font ostensiblement campagne pour Emmanuel Macron et son mouvement La République en Marche (LREM). Ils ont même «zappé» le logo du parti. Les voici :
- Marisol Touraine, investie par le PS en Indre-et-Loire.
- François André, investi par le PS en Ille-et-Vilaine.
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- Eric Elkouby, investi par le PS dans le Bas-Rhin.
- Eric Vève, investi par le PS dans le Calvados.
- Erwann Binet, investi par le PS en Isère (et qui a un candidat LREM face à lui).
- Anthony Pilatier, investi par le PS en Vendée.
Christophe Rouillon (Sarthe) et Frédéric Delannoy (Nord) sont également candidats aux législatives investis par le PS. Ils n'ont pas encore d'affiches de campagne mais ont déjà fait part de leur intention de participer à la «majorité présidentielle». La plupart de tous ces candidats, comme Stéphane Le Foll (Sarthe), n'ont pas d'adversaires LREM face à eux. L'ancien porte-parole du gouvernement fait partie de ceux qui souhaitent une participation du PS à la politique d'Emmanuel Macron, même si ça ne paraît pas sur son affiche.
Ils mettent (quand même) le logo du PS
Certains se placent dans un entre-deux, s'affirmant sur les affiches de campagne candidats pour une «majorité présidentielle», tout en conservant le logo du PS. Prenons l'exemple de Myriam El Khomri. Sur son affiche, elle assure être «avec Emmanuel Macron», tout en se revendiquant du PS. Pourtant, ce lundi matin, Jean-Christophe Cambadélis a, une nouvelle fois, mis en garde ce genre d'attitude : «Nous ne serons pas dans la majorité présidentielle».
- Myriam El Khomri, investie par le PS à Paris.
- Pierre Pribetich, investi par le PS en Côte-d'Or.
- Anne Dillenseger-Sebto, investie par le PS en Côte-d'Or.
Ils n'ont pas l'investiture du PS
Enfin, il y a ceux qui ont voulu rejoindre les rangs de LREM, mais qui s'en sont vu refuser l'entrée. Résultat : le PS les a sanctionnés en leur retirant leurs investitures. Manuel Valls ou Malek Boutih se déclarent ainsi candidats de la «majorité présidentielle».
- Manuel Valls, n'a pas reçu l'investiture PS, ni celle de LREM. Candidat dans l'Essonne.
- Malek Boutih, n'a pas reçu l'investiture PS, ni celle de LREM. Candidat dans l'Essonne.
- Daniel Vaillant, n'a pas reçu l'investiture PS, ni celle de LREM. Candidat à Paris.
