Patch connecté transpiration

Un patch connecté pour remplacer la prise de sang ?

Et si l’analyse de la transpiration pouvait remplacer la prise de sang ? Aux États-Unis, des chercheurs ont mis au point un patch connecté qui dresse un bilan de notre état de santé via l’analyse de la sudation.

La découverte pourrait nous permettre d’obtenir un diagnostic plus rapide sur notre état de santé, sans lever le petit doigt et nous éviter la douloureuse contrainte de la prise de sang.

Composé de plusieurs micro-capteurs, ce patch circulaire – mis au point par des scientifiques de l’université de Northwestern – est capable de tracker et de compiler diverses informations relatives à nos spécificités biologiques et à nos carences, du taux d’hydratation à la quantité d’électrolytes (sels minéraux) présents dans notre sang, le tout sans l’analyse d’une seule goutte de sang ! Molécules, ions, protéines, minéraux… notre transpiration recèle d’informations toutes aussi précieuses et indicatrices de notre état de santé.

« Nous avons développé différentes solutions fines, souples et adhésives pour créer un support wearable nouvelle génération. Aujourd’hui, nous développons ce type de wearable pour recueillir et analyser la transpiration. », explique le directeur de l’étude John Rogers à Science Translational Medicine.

C’est donc au contact de la sudation et par le biais d’une réaction chimique que le patch est capable de révéler certaines données en changeant de couleur. Un code couleur a préalablement été établi pour indiquer au patient les carences dont il fait l’objet. Intégrée au patch, une puce NFC (Near Field Communication) envoie directement ces informations au périphérique auquel elle est connectée sur une application dédiée.

Sur le long terme, ce type de dispositif pourrait éventuellement remplacer les analyses de sang. Peut-être de manière moins poussée, à première vue, puisque le wearable en question permet de délivrer une réponse instantanée et de réajuster son mode de vie (alimentation, boisson...) en fonction de variables certes importantes, mais moins parlantes quant à la détection de certaines anomalies ou maladies plus graves.

 

Margaux Dussert

Diplômée en marketing et publicité à l’ISCOM après une Hypokhâgne, Margaux Dussert a rejoint L’ADN en 2017. Elle est en charge des sujets liés à la culture et la créativité.
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