Dans les derniers sondages, c'est la percée des petits partis qui a marqué les esprits. Le PTB-Go est crédité de près de 7% et le Parti Populaire (PP) de près de 6%. Pour le président du PP, Mischaël Modrikamen, c'est la raison pour laquelle il ne faut plus les qualifier de "petits partis". Il préfère les termes de "partis émergents".
Ces partis sont unanimes quant à la nécessité de bouleverser le système démocratique, de le "réformer en profondeur", selon lui.
Pour une démocratie plus participative
Pour Marco Van Hees, membre du PTB-Go, son parti trouve sa légitimité dans les idées qu'il défend, mais aussi dans une démarche de proximité: "La différence est que nous allons sur le terrain, dit-il en ajoutant "rapporter les idées" qui y sont rencontrées.
Côté Vega, le parti de Vincent Decroly, son fondateur le qualifie de parti "pour l'action": "Nous voulons sortir des logiques de communication des partis traditionnels", dit-il en ajoutant que notre système a "besoin de radicalisme" quand les problèmes du chômage ou de l'environnement menacent.
Marouan El Moussaoui, l’un des fondateurs du Parti Pirate, parle quant à lui d'une nécessaire "mise à jour de la démocratie représentative": à l'image de développements participatifs comme "Wikipédia" ou le "crowdfunding", il plaide pour "une nouvelle façon de faire plus participative, incluante, et horizontale".