Sur les images fournies à CNN par la famille, le petit garçon apparaît avec des bleus sur les genous et dans le dos. (Capture d'écran)

Sur les images fournies à CNN par la famille, le petit garçon apparaît avec des bleus sur les genous et dans le dos. (Capture d'écran)

CNN

Les violences policières n'épargnent-elles personne? C'est en tout cas ce que semble démontrer le cas de Yosio Lopez, 7 ans, qui souffre de troubles du déficit de l'attention et d'hyperactivité. Mardi 9 mai, en pleine crise, la police locale de Dallas, au Texas, n'a pas hésité à faire usage d'un pistolet à impulsion électrique et à lui passer les menottes "pour le contenir", alors qu'il se frappait la tête contre un mur de la salle de classe.

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Selon CNN, la condition médicale et mentale du petit garçon requiert des besoins spécifiques dans le milieu scolaire. Cependant, contrairement aux crises précédentes, son auxiliaire de vie n'était pas présente pour le calmer et lui offrir l'"espace sûr" dont il a besoin. L'école a donc fait appel à la police locale, qui l'a "tasé", menotté et blessé afin "de le contenir", comme le raconte l'avocat de la famille Lopez, Me David Ramirez.

Placé en hôpital psychiatrique, sans consultation des parents

Selon l'avocat, Yosio a raconté à sa mère que les policiers l'ont conduit dans le bureau du principal, les bras menottés dans le dos, tandis que le directeur de l'école appuyait sur son cou avec le coude afin de retenir ses mouvements [sur les photos fournies à CNN par la famille, l'enfant apparaît avec des bleus sur les genoux et dans le dos]". Des gestes que la famille qualifie de "violence excessive" contre un enfant "qui a des besoins particuliers".

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Le garçon a ensuite été conduit dans un établissement psychiatrique, sans consultation préalable de ses parents, sous prétexte qu'il est "un danger pour lui-même et ceux qui l'entourent". Yosio, qui y est resté une semaine, n'a pu voir ses parents qu'après deux jours d'internement.

De son côté, l'école dit ne pas comprendre l'emballement médiatique autour de cette affaire et ne souhaite pas s'étendre sur le sujet. "En raison des lois de confidentialité, protégeant la vie privée de tous les élèves et leurs familles, nous ne sommes pas en mesure de confirmer ou d'infirmer publiquement les faits," a écrit l'établissement dans un communiqué.

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