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Le recyclage, ou comment la ville syrienne assiégée de Douma survit

portfolio Pour les habitants de cette ville rebelle assiégée, située au nord-est de Damas, la lutte quotidienne pour survivre implique d’obtenir des produits de base rares.

Publié le 25 mai 2017 à 14h36, modifié le 25 mai 2017 à 17h05
  • Pour Abou Fahad (deuxième à droite), l’un des fils d’Abou Kassem, le créateur de cette « raffinerie », « il n’y a pas de plaisir dans notre travail. C’est très dangereux et ça nécessite beaucoup de prudence. Quand je vois que le processus est stable, je peux me reposer un peu et fumer le narguilé ».

    Pour Abou Fahad (deuxième à droite), l’un des fils d’Abou Kassem, le créateur de cette « raffinerie », « il n’y a pas de plaisir dans notre travail. C’est très dangereux et ça nécessite beaucoup de prudence. Quand je vois que le processus est stable, je peux me reposer un peu et fumer le narguilé ». Bassam Khabieh/Reuters

  • Un garçon et un adulte trient les plastiques dans un atelier. La raffinerie fonctionne depuis trois ans et demi, depuis que les forces gouvernementales ont commencé le siège de la Ghouta, un secteur de la banlieue de Damas dans lequel se situe la ville de Douma.

    Un garçon et un adulte trient les plastiques dans un atelier. La raffinerie fonctionne depuis trois ans et demi, depuis que les forces gouvernementales ont commencé le siège de la Ghouta, un secteur de la banlieue de Damas dans lequel se situe la ville de Douma. Bassam Khabieh/Reuters

  • Un homme prépare de la matière première peu avant sa transformation, le 2 avril. Abou Kassem, en appliquant des méthodes tirées de vidéos trouvées sur Internet, a trouvé comment contourner le problème.

    Un homme prépare de la matière première peu avant sa transformation, le 2 avril. Abou Kassem, en appliquant des méthodes tirées de vidéos trouvées sur Internet, a trouvé comment contourner le problème. Bassam Khabieh/Reuters

  • Khodor, jeune homme de 20 ans, dans un atelier, le 2 avril.

    Khodor, jeune homme de 20 ans, dans un atelier, le 2 avril. Bassam Khabieh/Reuters

  • Khodor pendant la combustion du plastique à l’intérieur d’un atelier, le 1er avril. En transformant le plastique des bouteilles, décombres, ustensiles de cuisine et même des conduites d’égout, ils arrivent à produire du carburant.

    Khodor pendant la combustion du plastique à l’intérieur d’un atelier, le 1er avril. En transformant le plastique des bouteilles, décombres, ustensiles de cuisine et même des conduites d’égout, ils arrivent à produire du carburant. Bassam Khabieh/Reuters

  • Abou Fahad, dans un atelier, le 12 avril.

    Abou Fahad, dans un atelier, le 12 avril. Bassam Khabieh/Reuters

  • Khodor, dans un atelier, le 12 avril. En une journée, de 800 à 1 000 kg de plastique seront transformés et 100 kg de plastique donneront environ 85 litres de carburant.

    Khodor, dans un atelier, le 12 avril. En une journée, de 800 à 1 000 kg de plastique seront transformés et 100 kg de plastique donneront environ 85 litres de carburant. Bassam Khabieh/Reuters

  • Des hommes collectent le gaz issu du processus. « Travailler ici est très fatigant, mais nous estimons que nous fournissons un excellent service aux gens. Je travaille ici depuis peu et j’ai commencé à m’adapter à l’atmosphère », déclare Abou Ahmed, 28 ans, un autre travailleur.

    Des hommes collectent le gaz issu du processus. « Travailler ici est très fatigant, mais nous estimons que nous fournissons un excellent service aux gens. Je travaille ici depuis peu et j’ai commencé à m’adapter à l’atmosphère », déclare Abou Ahmed, 28 ans, un autre travailleur. Bassam Khabieh/Reuters

  • Khodor, pendant l’extraction du carburant, le 2 avril.

    Khodor, pendant l’extraction du carburant, le 2 avril. Bassam Khabieh/Reuters

  • Un cahier où figurent les ordres de livraison sur une table de l’atelier. « Lorsque le siège a commencé à l’est de la Ghouta à la fin de 2013, les prix des carburants se sont envolés et s’en était terminé de l’approvisionnement », déclare Abou Firas, 33 ans, un travailleur agricole du district.

    Un cahier où figurent les ordres de livraison sur une table de l’atelier. « Lorsque le siège a commencé à l’est de la Ghouta à la fin de 2013, les prix des carburants se sont envolés et s’en était terminé de l’approvisionnement », déclare Abou Firas, 33 ans, un travailleur agricole du district. Bassam Khabieh/Reuters

  • On vérifie la température d’un tuyau d’où s’écoule le carburant.

    On vérifie la température d’un tuyau d’où s’écoule le carburant. Bassam Khabieh/Reuters

  • Un jeune homme contrôle la qualité du produit.

    Un jeune homme contrôle la qualité du produit. Bassam Khabieh/Reuters

  • Le carburant s’écoule dans un récipient de l’atelier, le 4 mai. « Lorsque nous avons commencé à produire du carburant local, et que les moteurs à eau pouvaient être à nouveau alimentés par ce carburant local, la vie est revenue dans les terres agricoles ».

    Le carburant s’écoule dans un récipient de l’atelier, le 4 mai. « Lorsque nous avons commencé à produire du carburant local, et que les moteurs à eau pouvaient être à nouveau alimentés par ce carburant local, la vie est revenue dans les terres agricoles ». Bassam Khabieh/Reuters

  • A la boutique, le 12 avril. Les carburants sont ensuite vendus aux clients. Des boulangers, des agriculteurs, des automobilistes... Un litre de carburant benzène se vend 2 200 livres syriennes (4,70 dollars) et un litre de diesel 2 000 livres syriennes.

    A la boutique, le 12 avril. Les carburants sont ensuite vendus aux clients. Des boulangers, des agriculteurs, des automobilistes... Un litre de carburant benzène se vend 2 200 livres syriennes (4,70 dollars) et un litre de diesel 2 000 livres syriennes. Bassam Khabieh/Reuters

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Pour faire face à la pénurie de carburant nécessaire à l’alimentation des générateurs et des machines, Abou Kassem, ancien ouvrier du bâtiment, a construit une raffinerie artisanale qui permet d’extraire du carburant à partir de déchets plastiques. Le photographe Bassam Khabieh, de l’agence Reuters, a rencontré les ouvriers de fortune qui transforment, au prix de leur santé, des rebuts en énergie.

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