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C'est la petite séquence humoristique qui devrait ravir les nostalgiques de Jacques Chirac. Samedi 27 mai, à l'occasion de la dernière journée du sommet du G7 italien, Emmanuel Macron traverse à pied le village sicilien de Taormina, qui accueillait les réunions des dirigeants des pays les plus puissants au monde. Visiblement détendu, le nouveau président veut en profiter pour s'offrir un petit bain de foule. Mais les services de sécurité forment autour de lui un rempart impénétrable. Prenant la situation avec humour, il lance alors en souriant : « Do you want me to take my plane ? », reprenant, en la déformant légèrement, la célèbre phrase prononcée par Jacques Chirac à l'époque où il était président.
"Do you want me to take my plane ?" : Macron imite Chirac en marge du G7
En 1996, alors en visite en Israël, Jacques Chirac traverse à pied la vieille ville de Jérusalem. La foule est nombreuse, pressante, et les gardes du corps qui l'escortent sont nerveux. Leur comportement musclé excède le locataire de l'Élysée. Il s'énerve et lance en anglais : « What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? Is that what you want ? This is not a method, this is provocation ! »
« Si vous écoutez les mecs de la sécurité, vous finissez comme Hollande »
Emmanuel Macron a donc bien révisé ses classiques, mais cette référence montre une fois de plus la volonté du chef de l'État de continuer d'aller à la rencontre de la foule. Dans le documentaire qui lui était consacré diffusé par TF1 au lendemain du second tour, on avait pu voir l'ancien candidat expliquer à ses équipes au moment de sa rencontre avec les salariés de Whirlpool : « C'est pas les mecs de la sécurité qu'il faut écouter. Je ne serai jamais en sécurité parce que le pays, il est comme ça aujourd'hui. Il faut prendre le risque. Il faut aller au cœur à chaque fois. Si vous écoutez les mecs de la sécurité, vous finissez comme Hollande. Peut-être que vous êtes en sécurité, mais vous êtes mort. »
... Il sait d'instinct que, par exemple, mourir à Taormina victime des balles d'un anarchiste, est moins probable, que de mourir en vieil amoureux, un jour lointain à Venise, et que même si cela devait advenir il en deviendrait automatiquement et pour toujours l'éternel James Dean de la politique française !
Attendons voir !
Il prend tout ce qu'il y a eu de bien en politique. Chirac avec sa répartie a amusé la France, donc il copie. Et il ne fait pas ni le genre Hollande ni le genre Sarko. Il est jeune, il apprend des autres surtout se méfie - maintenant- des médias ce qu'ont pas fait ces derniers. Comme disent les médias, un sans faute. En somme, tout est téléguidé.