
[Après la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis des accords de Paris sur le réchauffement climatique, jeudi 1er juin, Mark Hertsgaard, journaliste et spécialiste des questions environnementales tire un signal d’alarme. Son analyse l’amène à prédire que des « milliers » voire des « millions » risquent de le payer de leur vie.]
TRIBUNE. Jeudi 1er juin, Donald Trump a confirmé qu’il était bien le climatosceptique en chef et s’est ainsi assuré d’entrer dans l’histoire tant comme un ennemi de la science que de l’humanité. Le président des Etats-Unis a également tenu à dénigrer par deux fois la ville de Paris parce que la capitale française avait eu l’audace d’accueillir, en 2015, la conférence internationale sur le climat. Cent quatre-vingt-quinze pays avaient alors accepté d’abandonner le pétrole, le gaz ainsi que d’autres gaz à effet de serre d’ici à 2050, afin de limiter la montée des températures « bien en deçà » des 2 oC et de préférence sous 1,5 oC.
« J’ai été élu pour représenter les citoyens de Pittsburgh, pas de Paris », a-t-il déclaré. Et, pour s’assurer que l’on avait bien compris, il a répété cette attaque : « Il est temps de mettre Youngstown dans l’Ohio, Detroit dans le Michigan et Pittsburgh en Pennsylvanie avant… Paris en France. »
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