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Venezuela : des journalistes agressés et volés par les militaires

Au total, depuis le début de la vague de manifestations contre le président Maduro le 1er avril, le Syndicat des travailleurs de la presse a recensé « 254 agressions ».

Le Monde avec AFP

Publié le 06 juin 2017 à 05h58, modifié le 06 juin 2017 à 06h07

Temps de Lecture 1 min.

Un manifestant à Caracas, lundi 5 juin.

Le Syndicat des travailleurs de la presse (SNTP) du Venezuela a protesté lundi 5 juin contre les « agressions » dont ont été victimes selon lui plusieurs reporters de la part de militaires lors de la couverture de manifestations contre le président Nicolas Maduro à Caracas.

« Il s’agit de quatorze salariés de la presse agressés, treize à Caracas et un dans l’Etat de Mérida. A l’exception de deux cas, les agressions ont été le fait d’organes de la sécurité d’Etat, principalement la Garde nationale », un corps militarisé, a déclaré à l’Agence France-presse (AFP) Marco Ruiz, le secrétaire général du SNTP.

Selon lui, les reporters se sont fait également volés lundi leurs équipements – téléphones portables, masques de protection contre les gaz lacrymogènes ou autres – par les forces de l’ordre.

Soixante-cinq morts

Au total, depuis le début de la vague de manifestations contre le président Maduro le 1er avril, le syndicaliste a recensé « 254 agressions en comptant celles de lundi ». Il a demandé que le responsable du maintien de l’ordre au ministère de l’intérieur « remette au parquet les fonctionnaires qui ont commis ces délits ».

Les manifestations, organisées pour demander le départ du président socialiste, se sont soldées par soixante-cinq morts, plus d’un millier de blessés et des centaines d’emprisonnements.

Plusieurs reporters, dont le photographe de l’AFP, avaient été agressés par les militaires lors de la manifestation du 31 mai. L’opposition a souligné de son côté que la « répression » a frappé non seulement la presse mais aussi les manifestants et leurs dirigeants qui ont été lundi « frappés et volés ». Le gouvernement accuse le syndicat de la presse de soutenir l’opposition et rend celle-ci responsable de la violence dans le pays.

Le Monde avec AFP

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