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CanadaAccueilli en héros, Obama livre un message d'espoir

Dans un monde aux prises avec la pauvreté, les inégalités sociales, le terrorisme et des migrations de masse, la montée en puissance de nationalismes est «compréhensible», a déclaré l'ancien président américain à Montréal. (Mardi 6 juin 2017)

L'ancien président américain Barack Obama a livré mardi un message d'espoir dans un monde tenté par le repli sur soi en appelant à Montréal à lutter contre les excès du capitalisme et à redoubler d'efforts pour contrer le réchauffement de la planète.

«Il est clair depuis un certain temps que le monde a atteint un point de bascule», a dit l'ex-président démocrate dans un discours au Palais des congrès de Montréal, son premier au Canada depuis qu'il a quitté son poste en janvier.

«A l'âge de l'information instantanée, où la télé et Twitter peuvent nous alimenter avec un flot continu de mauvaises nouvelles -- et parfois de fausses nouvelles -- il peut sembler que l'ordre international que nous avons construit est constamment testé et que le centre pourrait ne pas tenir», a-t-il dit, chaudement applaudi par une foule de plus de 6000 personnes.

Dans un monde aux prises avec la pauvreté, les inégalités sociales, le terrorisme et des migrations de masse, la montée en puissance «d'hommes forts», de nationalismes ou du protectionnisme économique sont «compréhensibles».

«Le progrès pour tout le monde»

«Lorsque le 1% des plus riches accapare une part toujours plus grande de la richesse, la crainte de la part de beaucoup, dans nos pays, est que les dés sont pipés contre eux», a-t-il dit en appelant à «la modernisation des filets de protection sociale», notamment aux Etats-Unis.

«Nous ne pouvons arrêter le progrès» a-t-il poursuivi en référence à la révolution technologique en cours. Mais «nous devons élaborer de nouveaux contrats sociaux pour que le progrès fonctionne pour tout le monde. Lorsque nous montrons l'exemple par l'espoir et non la peur, nous sommes capables de faire des choses que d'autres pays ne peuvent pas ou ne voudraient pas».

Revenant sur la décision de son successeur Donald Trump -- qu'il n'a pas nommé --, de retirer son pays de l'accord de Paris sur le climat, l'ancien locataire de la Maison Blanche a reconnu avoir été «réconforté» la semaine dernière en voyant «des Etats américains, des villes, des universités et de grandes entreprises signifier clairement leur intention de poursuivre le combat pour le sort des futures générations».

Le 44e président des Etats-Unis a déridé son public lors de sa première visite dans la métropole québécoise en lançant: «une chose que j'aime à Montréal, c'est qu'il y a un pourcentage élevé de Michelle», allusion au prénom de sa femme.

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AFP