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Rennes. Un Grand prix du patrimoine pour le Fouga-Magister restauré

À l’aéroport de Rennes Saint-Jacques, le Musée aéronautique de Bretagne a reçu le Grand prix du patrimoine pour la restauration complète d’un Fouga Magister. Un avion mythique, longtemps utilisé par la Patrouille de France.

De gauche à droite : Noël Barange, Cédric Malhaire et Hugues Duval. Trois passionnés qui ont été aux avant-postes pour restaurer ce Fouga Magister.
De gauche à droite : Noël Barange, Cédric Malhaire et Hugues Duval. Trois passionnés qui ont été aux avant-postes pour restaurer ce Fouga Magister. | DR
  • De gauche à droite : Noël Barange, Cédric Malhaire et Hugues Duval. Trois passionnés qui ont été aux avant-postes pour restaurer ce Fouga Magister.
    De gauche à droite : Noël Barange, Cédric Malhaire et Hugues Duval. Trois passionnés qui ont été aux avant-postes pour restaurer ce Fouga Magister. | DR

C’est à Paris, dans les prestigieux locaux de l’Aéro-Club de France, le seul habilité à décerner prix et récompenses depuis la création de l’aviation, que le Musée aéronautique de Bretagne, implanté à Rennes, a reçu ce Grand prix du patrimoine. Un motif de fierté pour toute l’équipe de bénévoles.

L’avion, lors de sa restauration dans les hangars de Saint-Jacques-de-la-lande, près de Rennes. | DR
L’avion, lors de sa restauration dans les hangars de Saint-Jacques-de-la-lande, près de Rennes. | DR

Un peu d’histoire

Le Fouga Magister a été rendu célèbre par la Patrouille de France, qui l’a utilisé de 1956 à 1980, avant de le remplacer par des Alphajets. Avion biréacteur destiné à l’entraînement des pilotes militaires et utilisé en appui tactique, c’est un avion 100 % français.

715 km/h en vitesse de pointe

Facilement reconnaissable grâce à son empennage (sa queue, à l’arrière) en « V », dit papillon, Le Fouga Magister est équipé deux réacteurs qui peuvent le propulser à 715 km/h (ou mach 0,82). Fabriqué à près d’un millier d’exemplaires, il a servi dans une multitude d’unités à travers le monde.

Le 19 mai dernier, avec Hugues Duval aux commandes, l'avion a pu reprendre son envol. | DR
Le 19 mai dernier, avec Hugues Duval aux commandes, l'avion a pu reprendre son envol. | DR

Celui qui a été restauré à Rennes, le numéro 482, est entré en service actif le 2 novembre 1965. « L’essentiel de sa carrière s’est fait à l’École de l’air de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), pour l’entraînement des pilotes des unités de combat », expliquent les responsables.

Figurant dans le film d’Eric et Ramzy !

En 2009, définitivement à la retraite, l’avion est alors convoyé par la route et remonté à Rennes, où il intègre la collection d’avions anciens du Musée. En 2015, il a même servi au tournage du film La tour de contrôle infernale d’Eric et Ramzy, qui met en scène des avions de l’armée de l’air des années 70. 

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Un morceau d'Histoire à conserver pour toujours

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