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Une candidate En marche ! poursuivie pour prise illégale d’intérêt

La deuxième adjointe au maire de Montpellier, visée par deux affaires, sera jugée le 18 septembre. Elle a confirmé qu’elle maintenait sa candidature aux législatives.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 juin 2017 à 12h33, modifié le 10 juin 2017 à 12h33

Temps de Lecture 1 min.

Stephanie Jannin le 13 mai 2017.

La candidate de La République en marche dans la deuxième circonscription de l’Hérault pour les législatives, Stéphanie Jannin, adjointe à la mairie de Montpellier, sera jugée par le tribunal correctionnel pour « prise illégale d’intérêt » le 18 septembre.

Le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, a indiqué avoir délivré vendredi une convocation à Mme Jannin, deuxième adjointe au maire de la ville et son compagnon, confirmant une information du quotidien Midi libre.

Contactée par Midi libre, Stéphanie Jannin a confirmé avoir reçu cette convocation à comparaître. « Je n’ai qu’une chose à dire dans ce contexte : rien n’oblige le procureur à parler à la presse à quelques heures de la fin de la campagne électorale, pour un jugement qui va avoir lieu le 18 septembre. Bien évidemment, je maintiens ma candidature. »

Cinq ans d’emprisonnement

Les faits concernent « plusieurs délibérations » qu’elle a votées, dont une portant sur « un marché de maîtrise d’œuvre de l’ordre de 70 000 euros et qui concernait une société dont Mme Jannin était salariée et avait encore un lien juridique au moment où cet avenant a été voté », a expliqué le procureur.

L’enquête, ouverte « il y a plusieurs mois », porte aussi sur des subventions accordées à une association présidée par son compagnon poursuivi pour « recel de prise illégale d’intérêt », selon M. Barret. Midi libre rapporte que les subventions votées lors des conseils municipaux des 7 mai 2015 et 25 février 2016 par l’adjointe à l’urbanisme et à l’aménagement durable, architecte de formation, s’élevaient à 20 000 euros.

La prise illégale d’intérêt (artice 432-12 du code pénal) concerne « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou par une personne investie d’un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement ». Cette infraction est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Le Monde avec AFP

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