Législatives 2017 : Jean-Christophe Cambadélis balayé dès le premier tour à Paris

Dans la 16e circonscription de Paris, ce premier tour voyait notamment s’affronter Jean-Christophe Cambadélis (PS) et Mounir Mahjoubi (LREM).

Le premier secrétaire du PS ne s'est pas qualifié pour le second tour.
Le premier secrétaire du PS ne s'est pas qualifié pour le second tour. (AFP/Geoffroy Van der Hasselt)

    Il n'y aura pas de duel entre Mounir Mahjoubi et Jean-Christophe Cambadélis. Le candidat sortant de la 16 circonscription de Paris et premier secrétaire du Parti socialiste a été éliminé dès le premier tour des élections législatives.

    Selon des résultats encore provisoires, Cambadélis ne se classerait qu'en quatrième position avec moins de 10% des voix, très loin derrière le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi (La République en marche), largement en tête avec environ 37%, et la candidate de La France insoumise, Sarah Legrain (environ 20%), tous deux qualifiés pour le second tour.

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    Dès 21h20, Mounir Mahjoubi avait annoncé, sur le plateau de France 2, l'élimination du député socialiste, qui détenait le siège depuis le 12 juin 1997. Une tendance qui s'est confirmée dans les résultats définitifs. Avant cela, le secrétaire d'Etat de 33 ans avait souligné la très forte abstention, déclarant qu'il va falloir «convaincre ceux qui ne sont pas venus voter» dans l'entre-deux tour.

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    «Une Assemblée nationale sans véritable pouvoir de contrôle»

    Pour Jean-Christophe Cambadélis et le PS, le coup est très dur. «Le premier tour des législatives est marqué par le recul sans précédent de la gauche, a-t-il souligné dès les premières estimations nationales. (…) Ce soir, tout indique que la majorité absolue est d'ores et déjà acquise pour La République en Marche».

    «Si cette majorité absolue est encore amplifiée, elle sera quasiment sans opposition réelle et nous aurons une Assemblée nationale sans véritable pouvoir de contrôle, a-t-il prévenu. Le second tour de dimanche prochain sera soit celui de l'amplification, soit celui du pluralisme.»

    «La candidature écologiste me prend ce qu'il faudrait pour être au second tour»

    «Malgré une très belle bataille, un très beau combat mené par les socialistes, au niveau local on voit bien que l'éparpillement de la gauche a été préjudiciable à notre combat, a-t-il encore souligné un peu plus tard. La candidature écologiste me prend ce qu'il faudrait pour être au second tour. C'était fait pour cela et ça a marché. Me voilà éliminé de ce deuxième tour.»

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