Kendji Girac : l'homme d'un clan
Mutilés car albinos, ces enfants ont reçu des prothèses aux Etats-Unis
Baraka, Emmanuel, Pendo et Mwigulu ont tous été victimes de mutilations en Tanzanie, leur pays d'origine, parce qu'ils étaient albinos. Aux Etats-Unis, ils ont reçu des prothèses faites sur mesure.
Baraka, 7 ans, et sa prothèse de bras.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka, 7 ans, et sa prothèse de bras.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à table dans la maison de New York où ils vivent.
© Carlo Allegri / Reuters
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Emmanuel, 15 ans, dessine.
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Mwigulu, 14 ans, surfe sur Internet.
© Carlo Allegri / Reuters
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Mwigulu (14 ans) réveille Emmanuel (15 ans) dans la maison de New York.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka, 7 ans, saute sur un trampoline.
© Carlo Allegri / Reuters
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Emmanuel et Pendo, 15 et 16 ans, jouent au air hockey.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) se détendent dans la maison de New York où ils vivent.
© Carlo Allegri / Reuters
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Pendo, 16 ans, dans la maison de New York.
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
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Préparation d'une prothèse pour les enfants à Philadelphie.
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Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
© Carlo Allegri / Reuters
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Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
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Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka, 7 ans, à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
© Carlo Allegri / Reuters
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Baraka, 7 ans, à l'aéroport avant son retour vers la Tanzanie.
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Baraka, 7 ans, et sa prothèse de bras.
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Baraka, 7 ans, et sa prothèse de bras.
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à table dans la maison de New York où ils vivent.
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Emmanuel, 15 ans, dessine.
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Mwigulu, 14 ans, surfe sur Internet.
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Mwigulu (14 ans) réveille Emmanuel (15 ans) dans la maison de New York.
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Baraka, 7 ans, saute sur un trampoline.
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Emmanuel et Pendo, 15 et 16 ans, jouent au air hockey.
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) se détendent dans la maison de New York où ils vivent.
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Pendo, 16 ans, dans la maison de New York.
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
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Baraka (7 ans), Pendo (16 ans), Emmanuel (15 ans) et Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où ils essaient leurs prothèses.
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Préparation d'une prothèse pour les enfants à Philadelphie.
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Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
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Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
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Mwigulu (14 ans) à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
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Baraka, 7 ans, à l'hôpital de Philadelphie où il essaie sa prothèse.
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Baraka, 7 ans, à l'aéroport avant son retour vers la Tanzanie.
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Après avoir vécu l'horreur, ces enfants redémarrent une nouvelle vie. Baraka, Emmanuel, Pendo et Mwigulu ont entre 7 et 16 ans et ont tous été sauvagement agressés et mutilés car albinos : pour certains en Tanzanie, leur pays d'origine, toute partie de leur corps est considérée comme magique, pouvant apporter la chance. Les dents arrachées, la main ou le bras coupé à ces enfants a nourri un trafic terrible pour être revendus à prix d'or : un corps entier peut être revendu jusqu'à 75 000 dollars.
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Cela fait deux ans que les quatre Tanzaniens vivent à New York, et multiplient les rendez-vous pour faire ajuster leurs prothèses. «Quand ils arrivent ici, ils ont déjà tant perdu. Ils ont perdu une partie de leur jeunesse et de leur dignité», a expliqué à l'agence Reuters Elissa Montanti, qui dirige l’organisation Global Medical Relief Fund et qui a contribué à les faire venir. «Quand ils repartent, ils se sentent renforcés». Faute de visa, certains adolescents issus du même programme sont ainsi déjà repartis vers Dar-es-Salam, avec une prothèse leur permettant de se débrouiller seul au quotidien.
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