D'après les chiffres du ministère de l'Intérieur, la participation au second tour des élections législatives s'élève à 35,33% à 17 heures, en baisse par rapport au premier tour. La semaine passée, à la même heure, la participation s'élevait à 40,75%.

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A midi déjà, la participation était faible. Elle atteignait 17,75%, contre 19,24% il y a une semaine, et contre 21,06% à cette même heure en 2012 et 22,56% en 2007. L'institut de sondage Elabe table sur une participation finale à 42%, ce qui en ferait un record pour des élections législatives. L'abstention au 1er tour, à 51,3%, qui constituait déjà un record, monterait donc à 58%.

21% en Seine-Saint-Denis contre 47% en Corrèze

La Seine-Saint-Denis fait à nouveau figure de plus mauvais élève, avec une participation de 21,11% à 17 heures, selon le ministère de l'Intérieur. Au palmarès des plus faibles participations à 17 heuires, ce département de la région parisienne est suivi de deux autres départements franciliens, le Val-d'Oise (25,59%) et la Seine-et-Marne (28,51%), puis de la Savoie 28,99% et de la Moselle (29,34%).

Paris enregistrait une participation de 30,49% à 17 heures. La Corrèze pointe en tête des départements ayant le plus voté à cette heure-ci (47,49%), suivie de la Lozère (46,72%), du Gers (45,67%), du Cantal (44,44%), puis de la Haute-Vienne (43,70%).

Vers un record d'abstention?

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, la participation ne pourrait atteindre que 42% à 20 heures. Si la tendance se confirme, on se dirige vers le taux de participation le plus bas pour des législatives sous la Ve République. Au second tour de la présidentielle, le 7 mai, la participation avait atteint 74,56%.

Au premier tour, l'abstention a atteint 51,29% à la clôture des bureaux de vote, en hausse de près de 9% par rapport au premier tour des législatives de 2012. L'abstention de ce dimanche pourrait encore dépasser les chiffres de 2012. Elle avait atteint 44,59% au second tour des législatives précédentes.

La désaffection est également notable devant des bureaux de vote des Français de l'étranger, qui s'intéressent moins à ces élections qu'à la présidentielle, comme le note le correspondant du Monde à Berlin.

Globalement, l'abstention aux législatives n'a cessé d'augmenter, surtout depuis l'inversion du calendrier électoral, qui a placé les législatives après la présidentielle dès 2002.

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