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La mosquée Al-Nouri, emblème du vieux Mossoul, détruite par l’EI

Le minaret penché, symbolique de la vieille ville irakienne, a aussi été détruit. Les djihadistes dénoncent, eux, un bombardement américain.

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

Publié le 21 juin 2017 à 22h16, modifié le 22 juin 2017 à 10h02

Temps de Lecture 1 min.

La grande mosquée Al-Nouri et son minaret penché, vus depuis une position avancée des forces spéciales irakiennes, à Mossoul (Irak), le 19 juin.

C’est tout un symbole qui part en fumée. La grande mosquée Al-Nouri et le minaret penché de Mossoul auraient été détruits, mercredi 21 juin. Selon l’armée irakienne, les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI) l’ont fait sauter. C’est « une déclaration officielle de défaite » du groupe, a affirmé le premier ministre irakien, Haïder Al-Abad.

« Nos forces étaient en train d’avancer (…) dans la vieille ville. Lorsqu’elles sont arrivées à 50 m de la mosquée Al-Nouri, Daech [acronyme arabe de l’EI] a commis un nouveau crime historique », a déclaré le général Abdulamir Yarallah dans un communiqué. L’organisation djihadiste a rapidement réagi par le biais de son agence de propagande Aamaq en accusant l’aviation américaine d’avoir détruit les deux monuments lors d’un bombardement.

Proclamation du « califat »

C’est dans ce lieu que le chef de l’EI, Abou Bakr Al-Baghdadi, avait, le 5 juillet 2014, fait sa seule apparition publique connue. La mosquée tient son nom de Noureddine Al-Zinki, l’unificateur de la Syrie qui régna également un temps sur Mossoul et ordonna sa construction en 1172.

La seule apparition d’Abou Bakr Al-Baghdadi, le 5 juillet 2014, dans la mosquée Al-Nouri de Mossoul.

Ce prédécesseur de Saladin est une figure de la résistance contre les Croisades, à laquelle il associa pour la première fois la notion du djihad. Une rhétorique toujours utilisée de nos jours : les Occidentaux étant souvent qualifiés de « croisés ». La mosquée avait été détruite et reconstruite en 1942 dans le cadre d’un projet de rénovation.

Offensive de l’armée

La destruction de deux de ces monuments – les plus célèbres de la deuxième ville d’Irak – intervient au quatrième jour de l’offensive de l’armée irakienne contre l’EI. Avec le soutien d’une coalition militaire menée par les Etats-Unis, celle-ci avance dans les derniers kilomètres carrés de la vieille ville où les djihadistes sont retranchés et lui opposent une sanglante résistance.

Elle s’ajoute en outre à la longue liste des édifices historiques démolis par l’EI en Irak et en Syrie depuis la proclamation par Abou Bakr Al-Baghdadi de son « califat ».

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

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