Marseille : un milliard de fleurs semées pour les abeilles

Le président, la vice-présidente et d'autres agents d'Aix-Marseille Université ont semé des fleurs mellifères.

Le président, la vice-présidente et d'autres agents d'Aix-Marseille Université ont semé des fleurs mellifères.

Photo Oriane Bault

Marseille

Sans les abeilles nous n'aurions ni fruits ni légumes ni fleurs. L'Observatoire français d'apidologie (OFA) a donc lancé hier l'opération "Des Fleurs pour les Abeilles". L'objectif était de planter un milliard de fleurs mellifères dans toute la France en une journée pour renforcer l'alimentation des abeilles et tenter de sauver l'espèce. À ce jour et partout dans le monde, des colonies d'abeilles s'effondrent dans des proportions alarmantes à cause de l'utilisation des pesticides, des parasites et de diverses pathologies. Un tiers des récoltes mondiales dépend de la pollinisation et des conséquences redoutables sont à craindre. Le personnel d'Aix-Marseille Université (Amu) fait partie des 100 000 ambassadeurs partenaires de cette opération. Hier matin au Pharo (7e), le président Yvon Berland, la vice-présidente du conseil d'administration Marie Masclet-De Barbarin, les doyens et les directeurs des composantes ont semé des graines dans la jardinière construite pour l'occasion. Dix-huit sites d'Amu ont également participé à cet acte écologique et quatre sites ont créé à l'occasion des jardins partagés. L'OFA a distribué 100 000 sachets contenant chacun 3 000 graines de fleurs mellifères, chacune des graines donnant environ quatre fleurs.

"Symboliquement cela représente un ruban fleuri d'un mètre de large qui traversera toute la France sur les 1 000 kilomètres du territoire", a expliqué la vice-présidente du conseil d'administration d'Amu. "C'est un vrai enjeu pour nous, dans notre politique de développement durable", a-t-elle ajouté.

Il s'agit là d'une des plus vastes mobilisations entreprises en une journée en faveur d'une espèce menacée d'extinction. L'opération se poursuit toute la semaine, ainsi que sur les réseaux sociaux avec le hashtag #onsème.