Members of French special police forces of Research and Intervention Brigade (BRI) are seen during a raid after a hostage-taking in the church in Saint-Etienne-du-Rouvray near Rouen in Normandy, France, July 26, 2016. A priest was killed with a knife and another hostage seriously wounded in an attack on a church that was carried out by assailants linked to Islamic State.  -

Le visage de l'homme n'était pas connu des policiers car les membres de la BRI évoluent toujours encagoulés.

REUTERS/Pascal Rossignol

La scène n'a duré que quelques minutes. Jeudi après-midi, un homme qui porte une arme à la ceinture déambule sur le boulevard de la Bastille, dans le 12e arrondissement de Paris, relate Le Parisien. Un témoin pense avoir à faire à un dangereux homme armé et appelle les policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité).

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Ces derniers arrivent très rapidement et se jettent sur l'homme pour le ceinturer et le désarmer. Fait troublant: le promeneur n'oppose aucune résistance. Et pour cause: lorsqu'il décline son identité, les fonctionnaires se rendent comptent qu'ils viennent d'immobiliser l'un de leurs collègues.

"On ne pouvait pas savoir, son visage est inconnu"

L'assaillant présumé n'est autre que le médecin en chef de la BRI, la Brigade de recherche et d'intervention, un service d'élite du quai des Orfèvres. L'homme était notamment l'un des premiers à intervenir, avec d'autres médecins, le soir des attentats du 13 novembre au Bataclan.

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Il est donc tout à fait habilité à porter une arme. "La boulette", s'amuse un policier auprès du Parisien. "En même temps, on ne pouvait pas savoir, son visage est inconnu", ajoute-t-il. Ils se sont probablement déjà croisés, mais la dernière fois, le médecin portait sûrement une cagoule, comme tous les membres de la BRI.

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