Les forces armées irakiennes poursuivent leur avancée dans le Vieux Mossoul, le 25 juin 2017

Les forces armées irakiennes poursuivent leur avancée dans le Vieux Mossoul, le 25 juin 2017

afp.com/MOHAMED EL-SHAHED

"65 à 70 % de la vieille ville a été libérée, il reste moins d'un kilomètre carré à reprendre", a déclaré le lieutenant-colonel Salam al-Obeidi, des services d'élite du contre-terrorisme. Il mène l'assaut contre le dernier carré de Daech dans la vieille ville de Mossoul. Une opération démarrée il y a une semaine.

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Ce haut responsable militaire s'exprime depuis l'intérieur de la vieille ville dévastée, à environ 50 mètres de ce qu'il reste du minaret penché surnommé "Hadba" ("la bossue"), détruit mercredi par l'organisation terroriste. Il ne reste que "quelques centaines de combattants de Daech" à Mossoul, assure-t-il, au milieu des décombres qui jonchent les rues étroites de la vieille ville.

Des civils pour boucliers humains

Encerclés, les djihadistes opposent une résistance féroce, en ayant recours à des engins piégés, des tirs au mortier, des attaques suicides ou des tireurs d'élite. Les combats dans la vieille ville ont été parmi les plus intenses depuis le début de la guerre contre le groupe.

Des civils qui ont fui les combats dans la Vieille ville de Mossoul, sont pris en charge par les forces armées irakiennes, le 23 juin 2017

Des civils qui ont fui les combats dans la vieille ville de Mossoul, sont pris en charge par les forces armées irakiennes, le 23 juin 2017

© / afp.com/MOHAMED EL-SHAHED

Les militaires estiment à 100 000 le nombre de civils encore pris au piège dans la vieille ville, et qui sont utilisés comme boucliers humains par les djihadistes.

Les journalistes présents sur place ont constaté des dégâts considérables dans le vieux Mossoul. Parmi eux figuraient Stephan Villeneuve et Véronique Robert, qui effectuaient un reportage pour Envoyé Spécial, morts après l'explosion d'une mine, au côté de leur fixeur également décédé, Bakhtiyar Haddad.

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