14-Juillet : Donald Trump sera bien avec Emmanuel Macron sur les Champs-Elysées
Donald Trump a accepté l'invitation formulée par Emmanuel Macron et sera bien présent au défilé du 14 juillet, a fait savoir l'Elysée mercredi.
La réponse s'est un peu faite attendre. Fin mai, en marge du sommet de l'Otan organisé à Bruxelles et à l'occasion de leur première rencontre, Emmanuel Macro n avait proposé à Donald Trump d'assister aux cérémonies du 14-Juillet sur les Champs-Elysées. Une invitation de nouveau formulée mardi, lors d'un entretien téléphonique entre les deux hommes. La réponse est venue mercredi après-midi. Dans un communiqué, diffusé en français et en anglais, l'Elysée a en effet indiqué que le président américain avait accepté de participer au défilé du 14 juillet.
Le communiqué de l'Elysée annonçant la venue de Donald Trump à Paris le 14 juillet.
Le communiqué envoyé par l'Elysée et confirmant la présence du président américain.
Une présence confirmée côté américain également.
.@POTUS Has Accepted @EmmanuelMacron's Invitation to visit for #BastilleDay, reaffirming America's strong ties of friendship with France. pic.twitter.com/FvPt5D4HDL
— Sean Spicer (@PressSec) 28 juin 2017
Une présence évoquée depuis un an, avant même les élections américaine et française
L'Elysée précise que des soldats américains participeront également au défilé militaire. Mardi, l'Elysée avait indiqué que cette invitation visait notamment à célébrer "les 100 ans de l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés des troupes françaises pendant la Première guerre mondiale".
La présence du dirigeant américain sur les Champs-Elysées pour ce centenaire était évoquée depuis près d'un an, à en croire L'Opinion . Avant même donc l'issue des présidentielles aux Etats-Unis et en France. Emmanuel Macron avait rencontré Donald Trump fin mai pour la première fois à Bruxelles puis dans la foulée en Italie, pour une réunion du G7. Une prise de contact marquée notamment par une poignée de main virile entre les deux hommes, voulue par le Français et qui aurait agacé son homologue américain. Quelques jours plus tard, ce dernier annonçait le retrait de son pays de l'accord de Paris sur le climat, jetant un froid dans les relations entre les deux pays. Emmanuel Macron avait répliqué en lançant l'appel "Make our planet great again", parodiant ainsi le slogan de campagne du républicain.
Lire aussi : Macron, "il faut montrer qu'on ne fera pas de petites concessions"
La France veut "une réponse commune" avec Washington en cas d'attaque chimique en Syrie
Mais désormais, l'Elysée veut se rapprocher de Washington dans le dossier syrien. Au téléphone mardi, les deux dirigeants ont ainsi souligné "la nécessité de travailler à une réponse commune en cas d'attaque chimique en Syrie". Une déclaration qui intervient alors que les États-Unis ont accusé lundi soir le régime syrien de Bachar al-Assad de préparer une nouvelle attaque chimique et se sont dits prêts à riposter comme ils l'avaient fait après une attaque similaire début avril. Dans la continuité de François Hollande, Emmanuel Macron a repris le principe de la "ligne rouge" à ne pas franchir par Damas en cas d'attaque chimique avérée. Le dirigeant français en avait également fait part à Vladimir Poutine, lorsqu'il l'avait reçu à Versailles à la fin du mois de mai.
Dans ce dossier syrien, le chef de l'Etat français a toutefois fait évoluer la position diplomatique de la France en ne faisant pas du départ de Bachar el-Assad un préalable à toute discussion, faute d'avoir trouvé un "successeur légitime" au président syrien.
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