L’obésité est-elle la maladie des enfants pauvres?

En maternelle, les obèses sont quatre fois plus nombreux chez les enfants d’ouvriers (5,8 %) que chez ceux de cadres (1,3 %). C’est ce que vient de confirmer la dernière étude de la Drees.

La rédaction Publié le 01/07/2017 à 19:58, mis à jour le 01/07/2017 à 20:04
Illustration obésité enfant. Photo Patrice Lapoirie

Ce constat dramatique illustre la persistance des inégalités sociales marquées qui touchent de plein fouet les plus vulnérables: les enfants nés dans les populations défavorisées et ce, dès leur plus jeune âge.

Pour lutter contre cette "maladie des pauvres ", et répondre à cette urgence sociale et de santé publique, il existe aujourd’hui deux atouts clés:

Une forte volonté politique de renforcer la prévention santé, comme en témoigne l’annonce de la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn: "La prévention doit être marquée par des investissements significatifs et de long terme. Demain, nous investirons d’avantage pour prévenir que pour guérir".

Parallèlement, des démarches originales telles que le programme VIF, déployé dans 252 villes, montrent que des programmes efficaces peuvent être déployés à coût réduit, à l’heure où le coût social de la surcharge pondérale a été évalué par le Trésor public à 20 milliards d’euros.

L’idée fondatrice est assez simple: construire des actions après une étude très précise des modes de vie et des motivations qui conduisent certaines familles plus défavorisées à adopter des habitudes favorisant le surpoids et l’obésité.

Côté enfants: moindre consommation de légumes, faible activité physique, temps passé devant les écrans, portions plus généreuses… Côté parents: comment stimuler le choix d’une alimentation saine et variée, les liens entre plaisir et quantités servies…

Au plus proche de la réalité du terrain, ces études concluent à la nécessité d’agir au niveau de l’enfant, de ses parents et de tout son environnement. Avec des résultats qui laissent espérer que les inégalités sociales de santé ne sont pas une fatalité.

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Nice-Matin

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