CSDHI – Le jour du grand rassemblement pour un Iran Libre en banlieue nord de Paris, le régime des mollahs a exécuté trois détenus dont une femme et son mari le 1er juillet 2017 à la prison centrale de Racht en Iran. Leurs identités n’ont pas été révélées. Ils avaient été transférés en isolement depuis le jeudi 29 juin
Ainsi Rohani commence-t-il son second mandat avec la pendaison d’une femme, la 78e de sa présidence. Comment ne pas y lire une vengeance face à ces dizaines de milliers de femmes rassemblées à Villepinte pour soutenir une autre femme, Maryam Radjavi, qui prône la liberté, la démocratie et surtout l’égalité des femmes et des hommes dans l’Iran libre de demain?
Le 2 juillet, un détenu, Omid Dinari a été pendu dans la prison centrale d’Ispahan en raison de charges liées à la drogue. Il avait été transféré en isolement avec deux autres prisonniers qui s’appelaient Omid Mohammadzadeh et Seyed Reza Mousavi. Il n’y a aucune information disponible sur ce qu’ils sont devenus, au moment de ce rapport.
Un autre détenu identifié et portant le nom d’Abbas Soghi, âgé de 38 ans, a été envoyé à la potence à la prison centrale de Zanjan. Il se trouvait en prison depuis 2015 pour des infractions liées à la drogue.
Onze détenus ont été envoyés en cellule d’isolement à Karadj, dans l’anti-chambre de la mort, en prévision d’une exécution collective.
Source : Les droits de l’homme en Iran