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Se repérer dans la galaxie du crowdfunding grâce à une infographie

INFOGRAPHIE // La Banque Postale vient de racheter la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank pour un montant non-communiqué. L’occasion de faire le point sur les différentes plateformes de financement participatif en France.

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Par Clemence Boyer

Publié le 3 juil. 2017 à 12:30

En un peu moins de dix ans, le financement participatif, ou crowdfunding (ou sociofinancement pour nos amis québécois) s’est largement démocratisé. L’année dernière, l’ensemble des plateformes françaises ont levé plus de 230 millions d’euros, soit 40% de plus qu’en 2015.

Un engouement qui ne laisse plus les grands groupes bancaires indifférents. La preuve : la Banque Postale a annoncé jeudi 29 juin qu’elle avait racheté 100% du capital de KissKissBankBank, pionnier du crowdfunding en France et de ses deux filiales, Lendopolis et Hellomerci.com.

Trois grandes catégories...

L’occasion de faire le point sur ces plateformes qui révolutionnent le financement des entreprises, le marché de la création, le mécénat ou encore l’immobilier.

Vous avez du mal à saisir qui fait quoi dans  la myriade de sites qui existent sur le marché français (plus de 70 en 2016, selon l’Orias, l’organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance).

Commençons d’abord par bien distinguer les trois grands types de crowdfunding.

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Le plus connu, c’est le crowdfunding en don contre don. Il s’agit pour les particuliers de donner de l’argent pour participer au financement d’un projet (artistique, entrepreneurial, social, etc.) et de recevoir en échange des contreparties (ou non). Cela peut aller de la simple reconnaissance éternelle du porteur de projet, à carrément un système de prévente, ou le contributeur reçoit par exemple un exemplaire du jeu qu’il a contribué à financer.


Ensuite, il existe le crowdlending, qui permet à des particuliers de prêter de l’argent à d’autres particuliers ou à des entreprises. Ils sont ensuite progressivement remboursés et peuvent toucher des intérêts ou pas, quand il s’agit d’un projet solidaire.

Enfin, le crowdfunding en equity (ou crowdinvesting) permet à des entreprises de lever des fonds auprès de particuliers en échange de parts. Vous donnez 1.000 € à la startup, et en échange vous avez 0,5% du capital par exemple. Vous ne récupérez votre argent que si l’on vous rachète des parts, mais vous pouvez (potentiellement) toucher des dividendes.

… Et une infinité de variations

Au-delà de ces grandes différences, les plateformes de financement participatif se distinguent selon le type de projets qu’elles soutiennent. Certaines sont plutôt généralistes, quand d’autres sont plus spécialisées (uniquement des projets à visée sociale, ou des projets dans l’agriculture, etc.).

Enfin, certains sites se concentrent exclusivement sur des projets régionaux quand d’autres s’adressent à l’échelle nationale.

Voici une cartographie des plateformes de crowdfunding par grandes typologies. Comme elles sont vraiment trop nombreuses pour être toutes représentées, nous n’avons gardé que celles qui nous paraissaient les plus matures, en termes d’activité et de développement. Et comme l’infographie le montre, les plateformes peuvent être aussi à cheval sur deux typologies.

Clémence Boyer

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