Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Exposition à l’amiante : la SNCF condamnée à indemniser 72 cheminots

Entre 2001 et 2013, ces salariés ont travaillé dans des ateliers de « démantèlement et de maintenance de rames » qui étaient « contaminés par l’amiante ».

Le Monde avec AFP

Publié le 12 juillet 2017 à 16h32, modifié le 12 juillet 2017 à 16h32

Temps de Lecture 1 min.

La SNCF a annoncé ne pas vouloir « faire de commentaires à ce stade », attendant « les relevés de décision du tribunal ».

La SNCF a été condamnée, mardi 11 juillet, à indemniser chacun des 72 salariés ou ex-salariés du technicentre de Romilly-sur-Seine (Aube) en raison de leur exposition à l’amiante pendant douze ans.

« La SNCF a été condamnée par le tribunal de prud’hommes de Troyes à verser 30 000 euros en réparation du préjudice d’anxiété et 30 000 euros pour violation délibérée d’obligation de sécurité », a déclaré Me Bérenger Tourné, l’avocat des salariés, confirmant une information de la télévision locale troyenne Canal 32.

La SNCF a annoncé ne pas vouloir « faire de commentaires à ce stade », attendant « les relevés de décision du tribunal ». La société a un mois pour faire appel.

« C’est aussi un dossier de fraude sanitaire »

Entre 2001 et 2013, ces salariés ont travaillé dans des ateliers de « démantèlement et de maintenance de rames » qui étaient « contaminés par l’amiante », selon l’avocat, assurant que le montant de l’indemnité était un « record » dans ce type de dossier.

« Si ce montant a été retenu, c’est d’abord parce que leurs conditions d’exposition à l’amiante ont été très importantes compte tenu de l’activité même du technicentre, mais surtout parce que ce dossier n’est pas seulement un dossier d’exposition à l’amiante, c’est aussi un dossier de fraude sanitaire », a-t-il souligné.

En effet, « la SNCF a délibérément violé les règles applicables en matière de prévention de risque amiante et elle a fait accroire jusqu’en 2013 aux cheminots qu’ils étaient parfaitement protégés alors que ce n’était pas le cas, de loin », a-t-il ajouté.

Selon Me Tourné, « c’est une décision qui mérite d’être saluée », parce que « le conseil de prud’hommes a fait une juste appréciation du drame sanitaire que couve cette affaire, car, ces gens-là, demain, sont susceptibles de développer des cancers les plus redoutables », a-t-il poursuivi.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.