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Les médicaments contenant de la codéine ne seront désormais disponibles que sur ordonnance

La ministre de la santé a pris un arrêté pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance.

Le Monde

Publié le 12 juillet 2017 à 16h25, modifié le 12 juillet 2017 à 16h51

Temps de Lecture 1 min.

La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a pris un arrêté, mercredi 12 juillet, pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance, afin de « mettre un terme à des pratiques addictives dangereuses et potentiellement mortelles » liées à l’usage détourné de ces produits.

Jusqu’à présent, ces médicaments (des antalgiques et des sirops pour la toux) pouvaient être délivrés sans ordonnance s’ils contenaient une quantité de principe actif inférieure à un certain seuil.

Multiplication de cas depuis 2015

Dans une note publiée mardi, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) s’inquiétait du détournement opéré par les adolescents et les jeunes adultes, qui sont nombreux à utiliser ces produits pour composer un cocktail euphorisant, connu sous le nom de purple drank, qui fait planer.

« Repérées pour la première fois en 2013, des demandes suspectes de délivrance de codéinés, des cas d’abus, voire de dépendance, chez des adolescents et jeunes adultes ont continué de faire l’objet de signalements avec une multiplication de cas à partir de 2015 », souligne la synthèse de l’OFDT.

Bien connu aux Etats-Unis depuis les années 1990, le purple drank, popularisé par les rappeurs américains qui vantaient ses vertus dans leurs chansons, y constitue un problème de santé publique.

En France, la prise de conscience s’est accélérée avec le lancement dune pétition lancée par la mère de Pauline, jeune fille de 16 ans morte le 2 mai à la suite d’une overdose de médicaments à base de codéine. Dans cette pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures, elle demande l’interdiction de cette « nouvelle drogue des ados ».

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) préconisait la restriction de leur accès en exigeant des ordonnances ou l’interdiction de vente aux mineurs, ce qui nécessite un texte de loi.

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