La volonté

Portrait d'une enfant, regardant avec envie des cookies.  ©AFP - ZAVE SMITH / IMAGE SOURCE
Portrait d'une enfant, regardant avec envie des cookies. ©AFP - ZAVE SMITH / IMAGE SOURCE
Portrait d'une enfant, regardant avec envie des cookies. ©AFP - ZAVE SMITH / IMAGE SOURCE
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La volonté, ce pouvoir de se déterminer soi-même, soit "l'autocontrôle" en psychologie, est cet art de la mesure. A l'heure de la dérégulation des désirs, plus question de céder à la tentation gourmande ou bien de s'adonner à une consommation extrême des écrans, de l'alcool et des sorties !

Il existe des modes en psychologie, comme partout. Ce fut le cas pour la volonté : ses vertus furent longtemps célébrées en Occident, avant qu’elle ne devienne désuète, voire suspecte. Mais elle est à nouveau un objet d’intérêt, car de nombreuses recherches scientifiques ont ré-exploré le concept de volonté, notamment au travers des mécanismes d’autocontrôle.

Autrement dit, l’autocontrôle est la capacité à s’engager dans un comportement qui ne va pas forcément apporter des bénéfices à court terme, mais en assurer à long terme : pour un étudiant, s’abstenir de certaines sorties pour travailler à ses examens ; pour un gourmand, se retenir de reprendre du gâteau pour préserver sa ligne et sa santé ; pour tout le monde, ne pas abandonner à la première difficulté, etc. Christophe André

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Selon les chercheurs, la volonté ressemble à un muscle, qui s’exerce mais aussi se fatigue ; ainsi, après avoir pris plusieurs décisions ou résisté à plusieurs tentations, nous sommes quelque temps plus vulnérables : c’est le mécanisme dit de « déplétion de l’ego ». Christophe André

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